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The Gathering - The West Pole

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Nouvel album pour The Gathering avec Silje Wergeland qui remplace désormais Anneke Van Giersbergen au chant (j’en avais déjà parlé ).

Succéder à Anneke n’est pas une mince affaire, tant la chanteuse a marqué le groupe de sa voix et de sa personnalité. Nombre de fans étaient inquiets concernant sa remplaçante, eh bien ils peuvent être soulagés car Silje s’en sort vraiment très bien !

Mais The Gathering ne se résume pas à sa chanteuse, c’est un vrai groupe dont chaque membre apporte sa contribution, on avait peut-être tendance à l’oublier avec la mise en avant permanente d’Anneke.

D’ailleurs, le morceau qui ouvre ce nouvel album est un instrumental ! « When Trust Becomes Sound », bien pêchu avec les guitares en avant, excellente « mise en bouche » ou « mise en oreille » plutôt. Suivent « Treasure » et « All you are », imparables. Ces deux titres avaient été mis en écoute sur le MySpace du groupe avant la sortie du disque.

Suit la chanson éponyme, « The West Pole », sur un rythme plus lent ou l’on retrouve le trip rock envoutant du groupe, sa marque de fabrique. Les titres suivants sont sur le même tempo, « No Bird Call », « Capital of Nowhere » sur lequel Silje cède sa place à une chanteuse invitée, Anne van den Hoogen, mais on la retrouve seule au piano sur la chanson qui suit, « You Promised me a Symphony ». Sur « Pale Traces », c’est une autre invitée dont on découvre la jolie voix, la mexicaine Marcela Bovio.

Le rythme s’accélère avec « No one Spoke » qui est le titre le plus faible de l’album, mais « A Constant Run » qui clôt le disque est de toute beauté, avec son final qui vous transporte littéralement. A lui seul ce titre justifie l’acquisition de l’album !

Les fans qui se seraient attendus à un retour à une musique plus métal comme le groupe en jouait à ses débuts, en seront pour leur frais. Le métal de The Gathering s’est sublimé depuis longtemps en une matière musicale beaucoup plus aérienne, mais toujours électrique. Il y a peu de chance qu’il retourne à son état premier.

Loin de se mordre la queue, le groupe continue d’avancer dans la voie qu’il s’est choisi. Même si « The West Pole » n’est pas un album renversant –c'est ce que semble suggérer l’illustration de la pochette- il est excellent et ne déçoit nullement.

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