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Babet - Piano-Monstre

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J’ai un Piano-monstre planqué dans ma chaîne HI-FI, comme un croque-mitaine dans une armoire. Mais un croque-mitaine doux et paisible, plutôt une espèce de Totoro, une créature sylvestre à la Miyazaki qui surgirait de pianos qui poussent dans les bois.

Ce Piano-monstre c’est celui de Babet, violoniste et quelquefois chanteuse au sein du groupe Dionysos.

La sorcière intérimaire du groupe, comme elle se décrit sur sa page Facebook, nous offre un second album en solo qui est une belle réussite.

Boris Vian avait son pianocktail, Babet a son piano-monstre qui nous offre un délicieux cocktail de légèreté et de mélancolie. Et elle a invité du monde à la fête : Arthur H., pour deux duos dont un qui rend hommage à la chienne Laïka, premier être vivant à avoir été envoyé dans l’espace par les soviétiques en 1957, Hugh Coltman le chanteur de The Hoax, Andy Maistre du groupe Houdini, Matthias Malzieu de Dionysos ainsi qu’Edouard Baer convié à traverser le miroir.

Parmi mes chansons préférées, « La Chambre des toujours », élégant bijou dont l’éclat évoque le reflet tremblotant du clair de lune sur une eau ridée par le vent, et « L’Arbre-cœur » (Boris Vian, encore lui, aurait pu inventer ce mot) dont le piano évoque Erik Satie.

 

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