Au sommet durant les années 1980 avec de superbes albums ( je pense surtout à « New Gold Dream » et » Sparkle in the Rain » ) puis boudés par le public et les médias à partir des années 1990, avec il est vrai la sortie de quelques albums assez peu convaincants ( « Real Life », « Neapolis » ), les Simple Minds sont cette fois bel et bien de retour au sommet de leur art. « Black & White 050505 » le précédent album sorti en 2005 était déjà prometteur et semblait annoncer un renouveau créatif. Gagné ! « Graffiti Soul » est tout simplement superbe. Inspiré, aérien, avec des titres au tempo moyen en majorité, les quatre écossais offrent une musique élégante, en rien nostalgique.
Sur les neuf titres de l’album, il n’y en a pas un seul de moyen ! Petite préférence pour « Moscow Underground » la première chanson qui est un vrai bijou, avec sa basse qui régale et ses nappes de synthés cristallines.
L’âme indiquée dans le titre de l’album est bel et bien présente dans ce disque.
On peut dire qu’on tient là un des meilleurs disques de Simple Minds, et je le préfère d’ores et déjà à des classiques du groupe comme « Once upon a Time » en 1985, au son un peu trop épais, ou « Street Fighting Years » en 1989 qui apparaît en comparaison avec le dernier opus carrément surfait !
L’édition Deluxe, forcément limitée, propose un deuxième CD composé de reprises, et c’est là aussi de l’excellent boulot. Avec entre autres, « Rockin’ in the free World » de Neil Young, un régal, ou « Sloop John B. » chanté à l’origine par les Beach Boys.
Le line-up s’est désormais stabilisé à Jim Kerr, le chanteur, Charlie Burchill, guitares et synthés, qui composent le noyau fondateur du groupe, Mel Gaynor LE batteur de Simple Minds et Eddie Duffy à la basse.
http://www.myspace.com/simplemindscom
Note également publiée sur plugged2