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nino ferrer

  • Nino Ferrer

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    Petit hommage à Nino Ferrer, disparu il y a déjà dix ans, que j’avais eu la chance de voir plusieurs fois sur scène.

    Connu essentiellement pour ses chansons amusantes comme « Le Telefon », « Mirza » ou « Les Cornichons », la majeure partie de son répertoire est constitué de superbes titres hélas ignorés du grand public ; un peu comme Henri Salvador. Ce dernier avait son fameux rire désarmant pour tourner en dérision le showbiz, Nino piquait des colères noires, agacé par l’étiquette d’amuseur public qu’on lui collait toujours. Soupe au lait et véritable rebelle ( à l’opposé des « rebelles » préfabriqués de la télé réalité comme Steeve Estatof (qui avait repris « Le Sud ») ou Julien Doré plus ridicule qu’autre chose. )

    Chantant de la soul music dans les années 60, qui plus est des compositions originales, alors que la mode était aux yéyés adaptant des titres anglo-saxons en français, puis du rock pur jus dans les 70’s, avec notamment les albums « Nino and Leggs » et surtout « Blanat » en 1979, un chef d’œuvre authentique du rock, Nino Ferrer donnera dans plusieurs genres musicaux, du jazz à la bossa nova; mais c’est toujours « Le Telefon » ou « Mirza » qu’on lui réclamera, à son grand dam.

    Parmi les belles chansons de Nino qui ont connu un grand succès, il y a quand même « Le Sud », ouf !

    Un artiste qui reste au fond méconnu. C’est l’occasion ou jamais de découvrir vraiment son œuvre.

    En vidéo, « Cannabis » extrait du superbe album « Métronomie » en 1972 où figure aussi « La Maison Près de la Fontaine ».

    Site officiel

    "On dirait Nino Ferrer"  reportage en intégralité diffusé sur la 5