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patricia petibon

  • Patricia Petibon - Halle aux grains, Toulouse, 3/11/2011

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    Hier soir, l’Espagne a poussé un peu sa corne dans la Halle aux Grains de Toulouse ; façon lyrique.

    Patricia Petibon, qui vient de sortir un superbe  album d’airs et de chants espagnols, est apparue radieuse sur la scène : robe toute rouge et rubans idem dans ses cheveux tressés.

    Accompagnée par l’Orchestre National du Capitole dirigé par Josep Pons elle nous a ravis en interprétant Granados, Turina, Falla et les Melodias de la melancolia spécialement composées pour elle par Nicolas Bacri.

    Premier rappel : Patricia a chanté la cancion de cuna de Montsalvatge, et comme il s’agit d’une berceuse, elle a terminé la chanson allongée sur la scène…

    Second rappel : Facétieuse, Patricia est apparue avec un nouvel accessoire, un gros nez rouge de clown, en mousse, qu’elle finira par lancer dans les violons. Elle a annoncé quelque chose comme « c’est l’histoire d’un homme qui est pris de terribles démangeaisons » avant d’attaquer La tarentula de Gimenez en se grattant sous toutes les coutures^^

    Fin de la première partie de la soirée. Déjà ? Dommage, on ne se lasse pas de la soprano rousse.

    La deuxième partie était consacrée à Ravel : Alborada del gracioso, la Rapsodie espagnole et bien sûr le Boléro. Proposer du Ravel sans jouer le Boléro,  ça serait un peu comme si les Rolling Stones en concert ne jouaient pas Satisfaction ;)

    J’ai toujours adoré le Boléro, l’écouter sur disque c’est une chose, l’écouter joué sur scène, c’est renversant. L’Orchestre du Capitole fut flamboyant.

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  • Patricia Petibon - Melancolia

    patricia-petibon-melancolia.jpgSi vous recherchez l’enchantement, il existe un moyen simple de le trouver : écouter Melancolia, le dernier disque de Patricia Petibon.

    Même si je n’en parle que pour la première fois ici, Patricia Petibon est ma chanteuse lyrique favorite depuis un petit moment déjà, et avec ce  nouveau disque, je ne suis pas prêt de changer ma préférence.

     Melancolia nous emmène en Espagne avec des airs de la musique classique espagnole et de zarzuela, et fait un détour par le Brésil avec la magnifique Cantilena de Villa-Lobos et l’envoutant chant traditionnel Ogundé uareré dont les racines se trouvent en Afrique de l’Ouest, dans la culture Yoruba.

    Et comme fil rouge, la mélancolie.

    Le disque s’achève par Melodias de la melancolia, quatre poèmes du colombien Alvaro Escobar-Molina mis en musique tout spécialement pour Patricia Petibon par Nicolas Bacri, il s’agit donc d’une œuvre inédite.

    La soprano est accompagnée par l’Orchestre national d’Espagne dirigé par Josep Pons, et sur certains morceaux par le guitariste Daniel Manzanas, le percussionniste Joël Grare et la pianiste Susan Manoff.