Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

punk-rock

  • Iggy and The Stooges - Ready to Die

    iggy-and-the-stooges-ready-to-die.jpgIl y a six ans, “The Weirdness”, l’album de la reformation de The Stooges, avait laissé pas mal de monde sur sa faim. En effet à part deux ou trois morceaux, il générait surtout de l’ennui. Mais son successeur est d’un tout autre tonneau. Les dix titres de « Ready to Die » génèrent eux l’enthousiasme et donnent la pèche. C’est du rock pur jus, sans fioriture, mais avec une certaine dérision dans les textes où Iggy joue avec les clichés dans « Sex and Money » ou « Job » (I’m just a guy with a rockstar attitude), ou bien rend hommage aux poitrines généreuses avec « DD’s » (équivalent US de la taille bonnet soutien-gorge E) ; retour aux fondamentaux quoi ;).

    James Williamson effectue lui son retour à la six cordes, en remplacement de Ron Asheton qui a définitivement tiré sa révérence, et comme pour venger ce dernier, Williamson ne cesse de porter des riffs meurtriers, jusque dans les trois ballades du disque, notamment « The Departed », où l’on reconnaît le riff de « I Wanna be Your Dog », au début et à la fin du morceau ; hommage au défunt guitariste.

    On peut se dire que s’il fallait passer par la mort de Ron Asheton pour qu’Iggy Pop et ses bruyants comparses nous gratifient d’un excellent album, c’est cher payé. D’autant plus qu’il est inutile de comparer « Ready to Die » avec les trois premiers albums historiques des Stooges, sortis il y a quatre décennies. Ils ne font pas partie du même « espace-temps », pour reprendre ce que disait fort justement Robert Smith dans une interview à propos des anciennes et des nouvelles chansons de The Cure (Interview « post it » de Télérama après le concert des Eurockéennes l’an dernier).
    Alors que « The Stooges », le premier album de 1969 (mon préféré), « Fun House » et « Raw Power » sont des pièces maitresses de tout l’édifice Rock, « Ready to Die » est simplement un album hautement réjouissant d’un groupe dont la réputation n’est plus à faire, qui n’a plus rien à prouver, qui est encore là pour jouer du rock en se faisant plaisir, et en communiquant ce plaisir. N’est-ce pas le principal, au fond ?


  • Aluminum Babe

    aluminum babe.jpg

    Pendant mes pérégrinations sur le net, j’ai découvert les New-Yorkais du groupe Aluminum Babe mené par la chanteuse Anna Lidberg d’origine suédoise.

    Leur style, défini comme du rock électro-garage, est particulièrement réjouissant, alliant un punk rock énergique (pléonasme) à des beats disco, rappelant Blondie de la grande époque et les rapprochant de groupes comme The Ting Tings ou Gossip.

    Aluminum Babe a publié deux albums dont « Smoke in Chinatown » en écoute sur deezer.com et dont est extrait le savoureux « Infatuation » qui m’évoque par moment le titre « Grinding Halt » sur le premier album de The Cure au son très post punk.

    Un groupe à suivre…

     

     

    http://www.myspace.com/aluminumbabe

    http://www.aluminumbabe.com/

  • 1,2,3,4 Here comes The Ramones !

    medium_ramones_itsalive.jpg

    Voici l’album live du siècle, par le meilleur groupe de punk-rock qui ait existé : « It’s alive » des Ramones ! Du concentré d’énergie pure. 28 titres joués en 54 minutes ! Un exemple de concision. Brut, sans fioritures. Pas de temps mort, juste quelques mots soufflés de temps à autre par Joey le chanteur et le fameux « onetwothreefour » scandé par Dee Dee le bassiste avant d’attaquer les morceaux à fond les gamelles. Le rock à l’état sauvage ! Libre, libre, libre ! Ca fait sacrément du bien à écouter :p

    Parmi les autres disques indispensables des Ramones, il faut citer leur quatre premiers albums parus entre 1976 et 1978 : « Ramones », « Leave home », « Rocket to Russia » le meilleur de tous et « Road to Ruin ». Aucun titre ne dure plus de 3 minutes et pas l’ombre d’un solo de guitare. Sur « Road to ruin » cependant, les chansons se rallongent d’un poil et Johnny s’amuse à quelques petits solos, mais rien de grandiloquent ;-)

    L’album suivant, « End of the century » est produit par le pape de la guimauve 60’s, Phil Spector qui donne un son plus pop, tranchant avec les précédents disques. On a même droit aux violons sur le titre « Baby I love you » qui est extrait en single et devient, douce ironie, le seul tube de la carrière du groupe ! Malgré tout, l’énergie et le mordant des Ramones sont toujours là, ouf ! Il suffit d’écouter les titres « Chinese rock » ou « Rock’n’roll highschool » pour s’en convaincre.

    L’année suivante (on est en 1981) le groupe allie avec bonheur pop et punk-rock sur l’album « Pleasant dreams » qui fait la part belle aux chœurs. Deux ans plus tard, retour à un son plus radical avec « Subterranean jungle » sans parvenir à égaler les premiers opus. J’ai un faible tout particulier pour l’album suivant « Too tough to die” qui ne manque pas de mordant. C’est avec ce disque que j’ai découvert le combo:-)

    En 1986, Jean Beauvoir produit « Animal boy » qui édulcore certains titres, comme « She belongs to me » qui fait carrément penser à un slow « BonJoviesque » :p Heureusement on trouve des morceaux marrants comme « Apeman hop » ou percutants à souhait comme « Eat that rat » ou « Somebody put something in my drink ».

    Album suivant : « Halfway to sanity” avec un son très brut, proche des tout premiers disques. Youpi ! « Brain drain » en 1989 continue sur la lancée. Contient l’excellent titre « Pet Semetary » qui est la chanson du film « Simetierre » tiré du roman de Stephen King.

    Après trois ans sans enregistrement studio paraît en 1992 le très bon «Mondo Bizarro » avec un son plus ample, suivi d’un album de reprises « Acid eaters » qu’on aurait tort de négliger, avant de finir en beauté avec le génial « Adios amigos ! » en 1995.

    Ne pas oublier les live « Loco live », « Greatest hists live » et « We’re outta here » (enregistrement de l’ultime concert du groupe en 1996 avec plein d’invités bruyants ;-)) et surtout l’album solo, et malheureusement posthume, de Joey Ramone « Don’t worry about me » paru en 2002, tout simplement superbe ! Où l’on retrouve la reprise de « What a wonderful world » qui sera utilisé ensuite comme générique de fin du film « Bowling for Columbine ».

    http://www.ramones.com/