Voilà une pochette de disque qui aurait certainement du mal à s’afficher dans le métro parisien ; du moins, s’il venait l’idée à la RATP de faire de la pub pour un groupe américain de synthpop qui sort son album sur un label indépendant (Driftless Recordings).
L’album en question (disponible en vinyle) s’intitule « Dominae » et c’est le premier d’Ejecta. Il s’agit du projet parallèle de Leanne Macomber (qui pose sur la pochette), membre du groupe Neon Indian, et du producteur Joel Ford qui officie dans Ford & Lopatin ou Airbird, son projet solo, et qui est aussi co-fondateur du label Driftless Recordings.
Le duo offre une musique électronique résolument 80’s. Les synthés vintage de Joel Ford et la voix de Leanne Macomber (qui me fait penser parfois à celle de Caroline Polachek de Chairlift), s’unissent sur des titres souvent dansants, avec une production dépouillée et des boîtes à rythmes délicieusement rétro.
L’écoute de « Dominae » vous téléporte directement dans la décennie qui a vu émerger Depeche Mode, Soft Cell, Visage, OMD et cie. Un album ad hoc pour les amoureux des sons synthétiques de cette période.
"Jeremiah", premier single extrait de l'album
"Afraid of the Dark", second single
"It's Only Love", le dernier en date
synth pop
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Ejecta - Dominae
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Röyksopp - Running to The Sea/Something in my Heart
Les norvégiens de Röyksopp, que j'apprécie beaucoup, sont de retour avec un deux titres. Le premier, "Running to The Sea", avec au chant Susanne Sundfør, qui a récemment travaillé avec M 83, était connu depuis quelque temps, le groupe l'ayant déjà joué ici ou là. Il se déploie désormais en une multitude de remixes.
Le second, "Something in my Heart", pour lequel j'ai un très vif coup de coeur, vient d'être révélé. Sur ce superbe morceau, c'est la très belle voix de Jamie McDermott de l'orchestre The Irrepressibles, que l'on entend. Frissons de plaisirs garantis :)
http://royksopp.com/ -
Chvrches - The Bones of What You Believe
Chvrches, mon groupe synth pop préféré du moment a sorti le mois dernier son premier album, « The Bones of What You Believe », et c’est une belle réussite.
La plupart des titres sont familiers pour qui suit le groupe depuis quelques temps, puisque sortis en singles, comme « The Mother we Share », « Recover », « Gun », ou bien joués lors des nombreuses sessions live visibles sur Youtube : « Lies » et ses synthés « Gary Numanesques », « Science/Visions » et ses loops imparables, « We Sink », ou « Under the Tide » sur lequel Lauren Mayberry cède le chant à Martin Doherty, un de ses deux complices masculins, comme sur « You Caught The Light » que je découvre. Et parmi les autres titres que je n’avais jamais entendus jusque là, il y a « Tether », petit bijou de pop synthé, qui devient illico mon morceau favori du disque.
L’édition limitée offre deux titres supplémentaires : « Strong Hand » et un remix dispensable de « The Mother we Share ». Dommage de ne pas retrouver « Now is Not The Time » qui était présent sur le EP « Recover » ; il aurait largement mérité de figurer sur l’album.
Le trio sur scène, à Berlin:
Toujours sur scène, aux USA, où il est même question de Jawas à la fin ;)