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Placebo au Zénith de Toulouse - 03/11/09

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Six mois après le concert donné au Bikini dans le cadre de « La Musicale en tournée » (voir ma note), Placebo était de retour mardi soir à Toulouse, cette fois au Zénith.

 

En première partie, on pouvait découvrir les australiens de Expatriate. Pas mal du tout, un rock qui m’a évoqué The Mission et un peu U2.

Après le groupe venu des antipodes, le public a eu droit à des courts métrages diffusés sur deux écrans situés sur les côtés de la scène. Trois petits films de cinq à dix minutes ont été proposés ; le dernier intitulé « Le Petit dragon », hommage à Bruce Lee, est un petit bijou d’inventivité. Il a d’ailleurs captivé la majorité du public et a eu droit à quelques applaudissements.

Ces courts métrages font partie d’un concours organisé par Placebo, il faut voter pour son favori sur le site du groupe. En tout, il y en a huit en compétition proposés lors des différentes dates de la tournée. Ils seront regroupés sur un DVD dont les bénéfices iront à une association caritative. Plus d’infos sur le site.

 

Après cette petite séance ciné, il est temps de se rappeler qu’on est venu à un concert de rock, et le public commence à réclamer Brian et Cie.

Sur le rideau tendu devant la scène apparaît un soleil éclipsé, sur une musique d’intro et des chœurs planants, puis le rideau tombe dévoilant le groupe qui entame « For What it’s Worth » pieds au plancher, suivi de « Ashtray Heart » à fond les manettes… qui s’arrête au bout de trente secondes ! Problème de guitare récalcitrante pour Brian. Pas de soucis, c’est vite réglé. « Ashtray Heart », deuxième, à fond les manettes donc.

A la fin du morceau, Brian Molko s’excuse en français pour le problème technique. Pas de soucis Brian, le public toulousain t’as largement pardonné!

 

Le groupe, dont la composition sur scène est la même que lors du concert au Bikini, soit six musiciens, jouera la quasi-totalité du dernier album, excepté quatre titres : « Kitty Litter », « Happy you’re Gone » (ces deux là avaient été joués au Bikini) « Come Undone » et « Kings of Medicine ».

Seront joués également « Every You Every Me », « Meds », « Blind », « Infra Red », « Because I Want You » en version lente, « Follow The Cops Back Home », toujours aussi beau et l’excellent « Song to Say Goodbye », un « Sleeping With Ghosts » en version plus rock et générateur de frissons, le magnifique « Special Needs », « The Bitter End » qui a mis le feu lors d’un rappel, tout comme « Special K » et « Taste in Men » qui clôt le concert en beauté.

Sans oublier deux belles surprises avec le rare et superbe « Twenty Years » et un titre inédit : « Trigger Happy ».

Et de temps en temps des baguettes qui traversaient en tournoyant la chaude atmosphère de la salle. Le batteur Steve Forrest lancera en effet trois ou quatre fois ses accessoires dans la foule ; il doit avoir un bon stock en réserve !

 

C’est les oreilles bourdonnantes, le sourire aux lèvres, et pour quelques uns avec des baguettes en bonus, que l’on rentre chez soi.

Pas de doute, il faisait bon être dans le Zénith ce mardi soir de novembre à Toulouse.

Note également publiée sur Plugged2

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