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placebo

  • EP en automne, album... après la fin du monde

    Manifestement le format EP (Extended Play), autrement (autrefois ?) appelé maxi, est très prisé en ce moment.
    Petite sélection perso de trois d’entre eux sortis ce mois-ci :

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    Tout d’abord, Tomorrow’s World. Le groupe est nouveau, pas les membres qui le composent, à savoir 50% du groupe Air, incarné par Jean-Benoît Dunckel, et la très jolie Lou Hayter, 25% des New Young Pony Club, ce qui réussit à donner 100% d’électro.
    Le maxi « So Long My Love » s’étend sur trois plages : deux fois le même titre éponyme dans deux versions et une autre chanson intitulée « Inside ». Lou est au chant, comme dans son autre projet parallèle The New Sins, et je me dis qu’elle devrait partager le poste de lead singeuse avec Tahita Bulmer au sein des NYPC.
    Le duo a composé une flopée de titres qui devraient se retrouver sur un album prochainement.

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    Le format EP a été choisi par Placebo pour son retour. « B3 » propose cinq titres et annonce un album prévu pour mars 2013. Sur les cinq morceaux, seule la chanson titre devrait y figurer.
    Bien que de bonne facture, notamment « I Know Where You Live », ces cinq chansons me laissent un peu sur ma faim. Les textes de Brian Molko sont très bons mais musicalement ça sonne comme du déjà entendu chez le trio.
    Plus que quelques mois à patienter pour savoir si le groupe à vraiment du neuf a nous proposer avec le successeur de « Battle for the Sun ».

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    Le power trio gallois The Joy Formidable nous revient avec « Cholla », EP de quatre titres. La chanson éponyme en deux versions, l’une pêchue, l’autre acoustique, et deux autres dont « Wolf’s Law » qui commence tout doucement avant de prendre un envol supersonique. « Wolf’s Law » c’est aussi le titre du prochain album, à paraître en janvier.
    Après l’enthousiasmant « The Big Roar » sorti en 2011, ça promet !

  • Placebo au Zénith de Toulouse - 03/11/09

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    Six mois après le concert donné au Bikini dans le cadre de « La Musicale en tournée » (voir ma note), Placebo était de retour mardi soir à Toulouse, cette fois au Zénith.

     

    En première partie, on pouvait découvrir les australiens de Expatriate. Pas mal du tout, un rock qui m’a évoqué The Mission et un peu U2.

    Après le groupe venu des antipodes, le public a eu droit à des courts métrages diffusés sur deux écrans situés sur les côtés de la scène. Trois petits films de cinq à dix minutes ont été proposés ; le dernier intitulé « Le Petit dragon », hommage à Bruce Lee, est un petit bijou d’inventivité. Il a d’ailleurs captivé la majorité du public et a eu droit à quelques applaudissements.

    Ces courts métrages font partie d’un concours organisé par Placebo, il faut voter pour son favori sur le site du groupe. En tout, il y en a huit en compétition proposés lors des différentes dates de la tournée. Ils seront regroupés sur un DVD dont les bénéfices iront à une association caritative. Plus d’infos sur le site.

     

    Après cette petite séance ciné, il est temps de se rappeler qu’on est venu à un concert de rock, et le public commence à réclamer Brian et Cie.

    Sur le rideau tendu devant la scène apparaît un soleil éclipsé, sur une musique d’intro et des chœurs planants, puis le rideau tombe dévoilant le groupe qui entame « For What it’s Worth » pieds au plancher, suivi de « Ashtray Heart » à fond les manettes… qui s’arrête au bout de trente secondes ! Problème de guitare récalcitrante pour Brian. Pas de soucis, c’est vite réglé. « Ashtray Heart », deuxième, à fond les manettes donc.

    A la fin du morceau, Brian Molko s’excuse en français pour le problème technique. Pas de soucis Brian, le public toulousain t’as largement pardonné!

     

    Le groupe, dont la composition sur scène est la même que lors du concert au Bikini, soit six musiciens, jouera la quasi-totalité du dernier album, excepté quatre titres : « Kitty Litter », « Happy you’re Gone » (ces deux là avaient été joués au Bikini) « Come Undone » et « Kings of Medicine ».

    Seront joués également « Every You Every Me », « Meds », « Blind », « Infra Red », « Because I Want You » en version lente, « Follow The Cops Back Home », toujours aussi beau et l’excellent « Song to Say Goodbye », un « Sleeping With Ghosts » en version plus rock et générateur de frissons, le magnifique « Special Needs », « The Bitter End » qui a mis le feu lors d’un rappel, tout comme « Special K » et « Taste in Men » qui clôt le concert en beauté.

    Sans oublier deux belles surprises avec le rare et superbe « Twenty Years » et un titre inédit : « Trigger Happy ».

    Et de temps en temps des baguettes qui traversaient en tournoyant la chaude atmosphère de la salle. Le batteur Steve Forrest lancera en effet trois ou quatre fois ses accessoires dans la foule ; il doit avoir un bon stock en réserve !

     

    C’est les oreilles bourdonnantes, le sourire aux lèvres, et pour quelques uns avec des baguettes en bonus, que l’on rentre chez soi.

    Pas de doute, il faisait bon être dans le Zénith ce mardi soir de novembre à Toulouse.

    Note également publiée sur Plugged2

  • Placebo - Battle for the Sun

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    Trois ans après l’inégal et pour tout dire décevant « Meds », Placebo revient avec « Battle for the Sun ». Le titre annonce une bataille pour le soleil, pour la lumière. Exit les ténèbres et les textes torturés de Brian Molko ? Pas vraiment, le soleil de Placebo a encore de nombreuses taches sombres à sa surface, or le soleil n’est jamais aussi agité que quand il présente une multitude de taches ;)

    « I need a change of skin » chante Brian dans « Kitty Litter » le premier titre de l’album. Du changement dans l’air donc. Du changement il y a eu en effet : un nouveau label, et surtout un nouveau batteur en la personne de Steve Forrest, pour remplacer le précédent Steve (Hewitt) dont les relations avec les deux autres étaient parties en sucette, pour ne pas dire en live, même en studio (ça me fait penser qu’il faut que j’arrête les jeux de mots à la noix, moi).

    Steve Forrest nous vient de Californie, et il a tout du bon vieux cliché du surfer de cette région. Blond, musclé, tatoué. Tiens la Californie, du soleil en renfort pour gagner la bataille ? En tout cas, il apporte du sang neuf, avec sa frappe…musclée, et pour l’avoir vu sur scène, il est manifestement très content d’être dans Placebo.

    « Battle for the Sun » est résolument pop rock, beaucoup de fans de la première heure vont trouver ça trop mainstream, c’est inévitable, mais on est très loin d’une pop lisse, sans aspérité, à des années-lumière même. Comme je l’ai dit plus haut, le soleil Placebo reste très agité. Le son de Placebo est toujours là, mais plus mûr, les influences musicales sont maintenant parfaitement digérées.

    La vérité c’est que « Battle for the Sun » est un putain de bon album, très énergique avec de bons arrangements ! Pour moi, la bataille est gagnée:)

    Gros coup de cœur pour les titres « Devil in the Details » et « Happy you’re Gone » que Molko dédie sur scène « à personne en particulier » (ou à Steve Hewitt, peut-être ?)

    A signaler que « Battle for the Sun » sort sous plusieurs formats: CD simple, vinyle, édition digipack avec un dvd bonus de 40 minutes du making of de l’album et un livret de photos et enfin un coffret collector (2 cd + 2 dvd + 2 vinyles + 2 livres). Dans cinq de ces coffrets le groupe a joué les Willy Wonka, puisque cinq golden pass y sont dissimulés (un par continent apparemment). Le golden ticket de Willy Wonka donnait droit à une visite de sa fameuse chocolaterie, le golden pass de Placebo ne donne pas droit à une visite de Brian Molko, mais les heureux possesseurs pourront tout de même assister à un concert de leur choix, tout frais payés, voir le groupe backstage et même diner avec lui. Avec un accompagnateur quand même, on sait jamais ;)

     

    Un très bon site spécialisé dans la traduction des paroles du groupe en français

     

     

    Note également publiée z'ici:

    http://www.plugged2.com/leblog/

  • Placebo, Ghinzu, Jim Jones Revue en concert à Toulouse

    Première date de « La Musicale en tournée » hier soir au Bikini de Ramonville, près de Toulouse. Ce mini festival itinérant organisé par l’émission de Canal+ présentée par Emma de Caune ( La Musicale, pour ceux qui ne suivent pas au fond, et que je n’ai jamais vu n’ayant pas Canal+ ) rassemble The Jim Jones Revue, Ghinzu et Placebo, trois groupes à la solide réputation scénique.

    Et tout ça pour 35 euros, j’allais pas m’en priver. Et voir Placebo dans une petite salle suffisait déjà à me mettre l’eau à la bouche !

     

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    C’est The Jim Jones Revue qui ouvre les hostilités. Je ne connaissais pas ce quintet britannique, eh bien il gagne à être connu. Pour résumer leur musique et leur show : Maximum Rock’n’roll !

    En effet c’est du rock’n’roll pur jus de derrière les fagots que le groupe envoie. Quelle pèche ! Ils sont impressionnants. Leur pianiste supersonique n’a rien à envier à Jerry Lee Lewis, et Jim Jones le chanteur de cette bouillante Revue est déchaîné. Pas de répit durant la demi-heure où le groupe joue. C’est vrai que ça fait un peu court, mais ils ne sont pas tout seuls à jouer ce soir. A la fin du set, le batteur prend une photo du public (ah ben alors ! Il a réussi à déjouer les vigiles^^) et hop, on passe aux suivants, les belges de Ghinzu.

     

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    Quand je dis hop, on passe aux suivants, il faut quand même une demi-heure pour enlever le matos des anglais et installer celui de Ghinzu dont une double rangée de néon qu’il convient de bien aligner, sinon c’est moche.

     

    Les cinq belges entrent en scène, John Stargasm le chanteur en lunette noire, s’installe devant son clavier, deux canettes à portée de main (c’était pas du soda), le guitariste, celui aux cheveux longs dont le nom m’échappe, arrive la clope au bec (j’en déduis que la scène est fumeur, contrairement à la salle^^).

    Le show commence sur une intro planante très Floydienne, mais bien vite on prend du gros son énergique dans les oreilles, allié à un light show impressionnant, stroboscope à gogo, l’effet est hypnotique. Le titre c’est « Mirror, Mirror » je crois, je ne connais pas bien le répertoire du groupe. Ce sont essentiellement des chansons du dernier album qui sont interprétées, mais aussi « Do you read me », très apprécié du public celle-là ou « Dragster Wave » que je n’apprécie pas plus que ça en version studio, mais en live ce morceau me séduit nettement plus.

    Ghinzu n’a rien à envier à Jim Jones Revue pour ce qui est de l’énergie et de l’efficacité, avec quelques grains de folie en plus. Le principal fournisseur en grain de folie étant manifestement le guitariste aux cheveux longs (oui, celui qui fume) qui exécutera une danse non identifiée, quelque chose entre le kazatchok et le pogo. Il tentera aussi quelque chose avec son micro qui s’était détaché de son pied, le faisant tournoyer au bout de son fil, je ne sais pas pourquoi…

    C’est sur « Kill the Surfers » qui est une vraie tuerie (pas seulement dans son titre) que le groupe termine sa prestation avec John Stargasm carrément debout sur son synthé. J’ai cru qu’il allait faire un méga slam dans la foule, mais non.

    Un peu moins d’une heure de l’électro rock hypnotique teinté de folie de Ghinzu, du rock psychébelgique, n’ayons pas peur des mots qui n’existent pas ;) La aussi ça fait un peu court, mais on a eu droit à du concentré d’énergie rock.

     

    Ensuite, ça repart pour la valse du matos à enlever et à installer, et là ça prend presque trois-quarts d’heure, à cause d’une pédale de guitare récalcitrante apparemment.

     

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    Enfin arrive Placebo. Sur scène ils sont six, dont une femme, Fiona Brice, aux claviers. On découvre le nouveau batteur, Steve Forrest, vachement musclé et vachement tatoué. Vu le gabarit, on s’attend à une frappe puissante, et puissante elle fut.

    Brian Molko, toujours aussi charismatique, cheveux longs tirés en arrière et attachés (c’est important  d'être bien coiffé quand on est charismatique^^) est manifestement content d’être là, et il le dit, en français.

    Le groupe interprète essentiellement des titres de l’album à paraître le mois prochain. Ils sont donc joués pour la première fois en France.

    « Kitty Litter » ouvre le bal, suivi de « Ashtray Heart » un tube en puissance.

    « Nous sortons un nouvel album, annonce Brian, en voici la chanson éponyme », et là je dis chapeau Brian, car il s’exprime dans un français impeccable et emploie correctement l’adjectif éponyme, ce qui n’est pas le cas chez pas mal de journaliste français, ouaip.

    « Battle for the Sun », c’est la chanson en question, est une vraie bombe. Impressionnant ! Suit « For What it’s Worth », le single extrait du futur album, et là aussi, ça envoie.

    Placebo est en forme. En formation augmentée à six membres, dont un batteur qui « enclume » sec, on prend du rock sur vitaminé dans les oreilles. Très prometteurs ces nouveaux morceaux !

    Le groupe joue aussi des titres plus anciens, « Black Eyed », les superbes « Special Needs » ou « Follow the Cops Back Home », « Every You, Every Me » qui met le feu à la salle, tout comme « Special K » et « Song to Say Goodbye » à la fin duquel le batteur lance ses baquettes dans le public. C’était donc le dernier titre, quoi déjà ?!

    Mais non, il y a un rappel, ouf !

    Deux chansons : « Infra Red » et « The Bitter End », mais le public en redemande !

    Le groupe revient pour jouer « Taste in Men » à la fin duquel le batteur donne ses baguettes au public du premier rang (il s’est peut-être fait tirer les oreilles backstage par Brian qui lui a dit que jeter ses baguettes c’était pas bien ;))

    Les membres saluent le public, cette fois, c’est bien terminé. Une heure et quart de show pour une quinzaine de chansons, là encore, j’aurai aimé que ça soit plus long.

    Mais bon, avec au total, trois groupes qui ont offert du rock purement jouissif, j’ai passé une super soirée. Et vivement la sortie du prochain Placebo !!

     

    Note également publiée sur Plugged2

     

    Pour info, La Musicale en tournée passe par Lyon, le 20, puis à L’Olympia le 8 juin.