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  • Dexter

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    Ma nouvelle série préférée, c’est Dexter. J’ai regardé les 48 épisodes des quatre saisons produites jusqu’à présent en un temps record.

    Dexter est un expert en analyse des traces de sang sur des scènes de crime (une branche de la médecine légale), il exerce ses talents pour la police de Miami. Mais il mène une activité parallèle secrète, il est tueur en série. Ses victimes ont la particularité d’être des criminels, d’autres tueurs en série, qui ont réussi à passer à travers les mailles de la justice américaine.

    Interprété par l’impeccable Michael C. Hall, Dexter emporte illico l’adhésion du téléspectateur, il devient le serial killer qu’on aimerait avoir pour meilleur pote et dont on garderait le secret bien sûr. Il déculpabilise chacun de nous d’avoir eu un jour l’envie de zigouiller de ses propres mains (si, si, avouez-le) un Pinochet, un torero ou tout autre criminel notoire en liberté, ou encore un pseudo écrivain qui assassine la littérature et qui continue d'être publié, son patron qui paye tellement mal, ses voisins médisants… la liste est extensible à l’infini ^^

    Bien sûr pour la plupart d’entre nous, cette envie passe comme elle est venue, et on n’y pense plus (soit parce qu’on n’a pas l’arme adéquate immédiatement sous la main, soit qu’on ne sait pas au juste comment s’y prendre). Notre Dark Passenger est plutôt fainéant et il se rendort vite…

    J’aime cette idée du Dark Passenger, l’hôte funeste, le passager noir de Dexter qu’il laisse aux commandes quand il va occire les salopards. Une sorte d’ennemi intérieur à la Amélie Nothomb, mais en plus tranchant.

    Très bien écrite et interprétées, les quatre saisons de Dexter sont un régal, même si la troisième est un poil un cran en dessous, moins captivante. La dernière en date est à mon avis la meilleure, la plus cruelle, avec le Trinity Killer, l’adversaire de Dexter (incarné par John Lithgow) le plus redoutable.

    Les musiques de la série, composées par Daniel Licht  (à l’exception du thème du générique signé Rolfe Kent) sont de plus excellentes.

    La saison 5 sera diffusée aux USA en septembre.

     

    Site officiel, en anglais: http://www.sho.com/site/dexter/home.do

     

  • Réalité alternative : le temps des jeux vidéo muets

    Ah ! L’époque des jeux vidéo muets ! Les plus jeunes n’ont pas connu ça, bien que ça ne soit pas si ancien.

    Eh oui, comme le cinéma, les jeux vidéo à leur début n’avaient pas de son.

    Les joueurs qui avaient les moyens pouvaient se payer les services d’un serviable violoniste japonais, comme le montre la vidéo, pour ajouter une dimension sonore au jeu.

    Les revenus dans ma famille étaient modestes, aussi je me contentais d’une console Schneider fonctionnant à la vapeur. Il fallait attendre un bon quart d'heure pour qu'elle chauffe. Les sons qui accompagnaient mes heures ludiques étaient ceux des pistons de la console et de la vapeur sous pression dans les tuyaux. Que de souvenirs ! Les temps ont bien changés^^

  • Gloire à la chocolatine

    Lorsque, tout gamin, j’ai entendu pour la première fois la fameuse chanson de Joe Dassin  Le Petit pain au chocolat, j’ai demandé à mes parents : « c’est quoi un pain au chocolat ? »

    J’imaginais (et j'imagine toujours) une baguette coupée en deux dans le sens de la longueur sur laquelle on aurait étalé du Nutella.

    Quelle surprise d’entendre alors ma mère me répondre qu’il s’agissait en fait d’une chocolatine !

    « Ah bon, mais pourquoi il appelle pas ça une chocolatine alors ? » demandais-je vraiment très intrigué.

    «  Parce que Joe Dassin n’est pas originaire du Sud Ouest. »

    Et c’était vrai, Joe Dassin avait des origines américaines, et d’ailleurs l’Amérique, il l’avait chantée.

    Le terme pain au chocolat était donc utilisé, pensais-je, par des personnes subissant une influence américaine, influence très étendue sur le pays apparemment, exceptée sur le Sud Ouest qui faisait donc de la résistance linguistique !

    Je n’ai jamais pu donner un autre nom que chocolatine à la délicieuse viennoiserie, quitte à passer pour un estraterrestre (non y’a pas de faute) au nord de la frontière "Sudouestoise" ( située en gros à 5 ou 10 kms au dessus de Bordeaux).

    Mais cette époque est révolue, puisque la chocolatine vient d’entrer dans le dictionnaire (source), quelque part entre chocolatier et chœur surement. La voici dans le patrimoine culturel national !

    D’un côté c’est un peu dommage. Maintenant, quand, hors de la frontière, je demanderai une chocolatine, cela dira un peu moins d’où je viens. Heureusement il me restera la possibilité de demander, pour transporter ma chocolatine, une poche*.

    * réutilisable ou recyclable bien évidemment^^.