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  • Eiffel - Le Rio Grande, Montauban, 22/02/2013

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    Mine de rien, c’était, hier soir, mon troisième concert d’Eiffel en moins d’un an. Je ne rate plus une occasion de voir le groupe.
    Cette fois c’était à Montauban, au Rio Grande où je mettais les pieds pour la première fois ; très bonne salle cela dit.
    Il y eut une première partie avec le groupe tarn-et-garonnais Le 4Noir (que l’on peut prononcer le cat noir), quatuor qui a balancé du bon rock rappelant irrésistiblement… Noir Désir. La comparaison est d’autant plus tentante (et facile) que le groupe reprend en final « Tostaky ». Tiens, mais n’a-t-on pas trop souvent rapproché Noir Dez et… Eiffel, au fait ? Si. Alors fi des comparaisons qui finissent par être réductrices, le 4Noir m’a plu, tout simplement, et manifestement je n’étais pas le seul à apprécier.

    le-4-noir.jpg

    http://www.myspace.com/le4noir


    Et Eiffel m’a comblé, et visiblement, la majorité de l’assistance aussi. Public chaleureux (moins timide qu’au Bikini en novembre) et groupe en forme (comme au Bikini en novembre).
    « Place de mon cœur » a ouvert le bal. Les titres du dernier album sont parfaitement rodés à présent et, comme il y a trois mois à Toulouse, c’est ceux-là que le groupe a mis en vedette ce soir. A quelques exceptions près, la set list était identique. « Tu vois loin » a été jouée, pour mon plus grand plaisir, remplaçant « Chamade », et on a eu droit à « Minouche », que la bande à Romain interprétait pour la première fois sur cette tournée et qu’elle n’avait pas joué depuis trois ans ; ça c’était cool les amis :-)
    Romain qui fait asseoir le public sur « A tout moment la rue » et qui lui fait scander Non ! sur ce même titre, séance de claquement de doigts, le na na na repris en chœur à la fin de « Chaos of Myself »… autant de rituels de cette tournée retrouvés avec bonheur.
    Avec bien sûr, en rappel, « Hype » et « Je voudrais pas crever » du grand Boris.
    Applaudissements nourris après deux heures de show. Encore une fois, je repartais d’un concert d’Eiffel avec la banane. Vivement le prochain…

    Tous mes billets sur Eiffel.
  • Nick Cave and The Bad Seeds - Push The Sky Away

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    De toute beauté et tout en finesse le nouvel album de Nick Cave and The Bad Seeds ! Un vrai bonheur.
    Après le projet Grinderman et ses guitares rock bien affutées, retour à la délicatesse pour Nick Cave qui nous offre ici 9 bijoux. Sa poésie surréaliste est rehaussée par des ballades crépusculaires aux mélodies superbes et des blues envoutants comme « Jubilee Street » et le faramineux « Boson Higgs Blues » où le chanteur croise Robert Johnson et Lucifer…

    Du coté des acolytes de Nick Cave, Warren Ellis nous régale avec ses cordes, que ça soit les six de sa guitare, dans les blues en particulier, ou celles de son violon ou son alto.
    La basse de Martyn Casey bourdonne avec délice sur « Water’s Edge » et « We Real Cool », participant pour ce morceau à une ambiance vaguement inquiétante.
    On notera par ailleurs le retour à la basse, sur deux titres, de Barry Adamson, « mauvaise graine » des débuts.
    Quant à la frappe de Thomas Wydler à la batterie et celle de Jim Sclavunos aux percus, elles sont de velours.

    La version Deluxe, au format livre disque, propose un dvd bonus avec deux titres supplémentaires plus expérimentaux faisant la part belle aux loops. Ils sont présentés sous forme de clips avec des images filmées lors de l’enregistrement et avec le texte des chansons qui s’affiche.




  • Veronica Falls - Waiting for Something to Happen

    veronica-falls-waiting-for-something-to-happen.jpgBelles harmonies vocales féminines et masculines, arpèges de guitares éclatants, les chansons de Veronica Falls, excédant rarement les 3 minutes, s’enchaînent sur ce second album comme des perles pop rock. Ainsi « Teenage », « Broken Toy », « If You Still Want Me », « Fallout Out », « Waiting for Something to Happen » ; « Buried Alive » possède même selon moi un nacre exceptionnel.
    Auteur d’un premier album également très savoureux sorti en 2011, ce quatuor britannique moitié féminin, moitié masculin, que j’ai découvert l’an passé, me régale de ses mélodies efficaces et sans fioriture.

    En outre, le groupe offre en face b de ses singles, qu’ils sortent parfois en vinyl, signe de bon goût, des titres inédits fort intéressants, comme « Killing Time », face b du single « My Heart Beats », belle ballade qui fait la part belle à un orgue et qui aurait mérité de figurer sur la face a ainsi que sur cet album.

    La musique de Veronica Falls n’est certes pas révolutionnaire, mais ça fait incroyablement plaisir de se l’envoyer dans les cages à miel !



  • Indochine - Black City Parade

    indochine-black-city-parade.jpgAlors que le précédent album « La République des Meteors » m’avait enchanté, eh bien, le dernier Indochine, « Black City Parade », m’a bien déçu ; ça n’était plus arrivé depuis « Wax » et « Dancetaria » en 1996 et 1999.
    Les trois-quarts des morceaux m’ennuient, la faute à leur longueur certainement. Je me suis souvent surpris à me demander : « bon, c’est quand que le morceau démarre vraiment ? », puis la chanson se termine, au bout de 5, 6 voire 7 minutes, et il ne s’est rien passé, pas d’étincelle. Un peu à l’image du long single « Memoria » (dans une version encore plus longue ici^^), parfaitement représentatif de l’album pour le coup, et à l’image de son clip où l’on suit Nico au volant d’une voiture dans une grande ville (Berlin apparemment) à attendre qu’il se passe quelque chose de particulier, mais au final, rien ne se produit…
    L’intro de « Memoria » est pourtant alléchante (miam cet orgue !), idem pour la chanson éponyme de l’album avec ses très bonnes guitares, mais elle s’essouffle sur… la longueur.

    Il faut attendre le neuvième titre, « Traffic girl », pour me sortir de ma torpeur : gimmick aux accents asiatiques, et cette guitare ! Cela évoque Indochine il y a trente ans, forcément ça me plait. A peu de chose près « Anyway » produit le même effet.
    « Nous demain » est un des titres les plus pêchus du disque, quand à l’entêtant « Kill Nico » c’est certainement le meilleur de cette galette indochinoise.

    Ce qui fait seulement quatre titres que j’aime vraiment, un peu maigre. Je les aime beaucoup cependant, ce qui fait un sacré contraste avec le reste de l’album, surtout avec « Wuppertal », mortellement ennuyeux, « Le Messie », totalement insipide, et « Belfast », certes entrainant mais aux arrangements électro complètement foirés et donc énervants.
    Quant aux trois morceaux supplémentaires présents sur l’édition limitée, ils n’apportent rien de plus ; plutôt un moins même avec l’affreux instrumental « Trashmen », gloubiboulga rock-électro-machin indigeste^^

    Le millésime 2013 d’Indo, c’est raté pour moi, dommage. Mais il reste la scène, et là en revanche, je crois avoir peu de chance d’être déçu :)