Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nick cave

  • Nick Cave and The Bad Seeds - Push The Sky Away

    nick-cave-and-the-bad-seeds-push-the-sky-away.jpg


    De toute beauté et tout en finesse le nouvel album de Nick Cave and The Bad Seeds ! Un vrai bonheur.
    Après le projet Grinderman et ses guitares rock bien affutées, retour à la délicatesse pour Nick Cave qui nous offre ici 9 bijoux. Sa poésie surréaliste est rehaussée par des ballades crépusculaires aux mélodies superbes et des blues envoutants comme « Jubilee Street » et le faramineux « Boson Higgs Blues » où le chanteur croise Robert Johnson et Lucifer…

    Du coté des acolytes de Nick Cave, Warren Ellis nous régale avec ses cordes, que ça soit les six de sa guitare, dans les blues en particulier, ou celles de son violon ou son alto.
    La basse de Martyn Casey bourdonne avec délice sur « Water’s Edge » et « We Real Cool », participant pour ce morceau à une ambiance vaguement inquiétante.
    On notera par ailleurs le retour à la basse, sur deux titres, de Barry Adamson, « mauvaise graine » des débuts.
    Quant à la frappe de Thomas Wydler à la batterie et celle de Jim Sclavunos aux percus, elles sont de velours.

    La version Deluxe, au format livre disque, propose un dvd bonus avec deux titres supplémentaires plus expérimentaux faisant la part belle aux loops. Ils sont présentés sous forme de clips avec des images filmées lors de l’enregistrement et avec le texte des chansons qui s’affiche.




  • Grinderman - Grinderman 2

    grinderman-grinderman-2.jpg

    - Il est temps de se recentrer sur des choses intéressantes ici.

     

    - Ouais c’est vrai, une pub et un sujet sur Renée la taupe, franchement ce blog part à vélo !

     

    - Du moment que c’est pas à vau-l’eau. Retour aux choses essentielles : la musique par exemple. Quelque chose de primordial, qui remue les tripes : du rock !

     

    Nick Cave est de retour en Grinderman. Et je le préfère comme ça qu’en version accompagné avec les Bad Seeds, même si les trois musiciens qui l’accompagnent ici font aussi partie des Bad Seeds. Avec Grinderman, Nick Cave laisse son piano au grenier (Cave, grenier, c’est fascinant les mots!) et se lâche sur la guitare, électrique de préférence.

    A l’exception d’une ballade « What I Know », et d’une envolée presque pop, « Palaces of Montezuma », cet album simplement intitulé Grinderman 2 est du rock brut furieusement plongé dans du blues bouillant.

    Rock, blues, un retour aux fondamentaux.

    Encore meilleur que le premier essai Grindermanesque, trois ans plus tôt, qui mettait déjà une claque dans la gueule, cet album est un vrai bijou, et surtout il est habité, vivant. Avec Grinderman, Nick Cave a trouvé une vraie source régénératrice.

    En plus Grinderman nous gratifie d’un clip génialement grotesque (C’est pas un oxymore, ça ?)