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  • Indochine - Black City Parade

    indochine-black-city-parade.jpgAlors que le précédent album « La République des Meteors » m’avait enchanté, eh bien, le dernier Indochine, « Black City Parade », m’a bien déçu ; ça n’était plus arrivé depuis « Wax » et « Dancetaria » en 1996 et 1999.
    Les trois-quarts des morceaux m’ennuient, la faute à leur longueur certainement. Je me suis souvent surpris à me demander : « bon, c’est quand que le morceau démarre vraiment ? », puis la chanson se termine, au bout de 5, 6 voire 7 minutes, et il ne s’est rien passé, pas d’étincelle. Un peu à l’image du long single « Memoria » (dans une version encore plus longue ici^^), parfaitement représentatif de l’album pour le coup, et à l’image de son clip où l’on suit Nico au volant d’une voiture dans une grande ville (Berlin apparemment) à attendre qu’il se passe quelque chose de particulier, mais au final, rien ne se produit…
    L’intro de « Memoria » est pourtant alléchante (miam cet orgue !), idem pour la chanson éponyme de l’album avec ses très bonnes guitares, mais elle s’essouffle sur… la longueur.

    Il faut attendre le neuvième titre, « Traffic girl », pour me sortir de ma torpeur : gimmick aux accents asiatiques, et cette guitare ! Cela évoque Indochine il y a trente ans, forcément ça me plait. A peu de chose près « Anyway » produit le même effet.
    « Nous demain » est un des titres les plus pêchus du disque, quand à l’entêtant « Kill Nico » c’est certainement le meilleur de cette galette indochinoise.

    Ce qui fait seulement quatre titres que j’aime vraiment, un peu maigre. Je les aime beaucoup cependant, ce qui fait un sacré contraste avec le reste de l’album, surtout avec « Wuppertal », mortellement ennuyeux, « Le Messie », totalement insipide, et « Belfast », certes entrainant mais aux arrangements électro complètement foirés et donc énervants.
    Quant aux trois morceaux supplémentaires présents sur l’édition limitée, ils n’apportent rien de plus ; plutôt un moins même avec l’affreux instrumental « Trashmen », gloubiboulga rock-électro-machin indigeste^^

    Le millésime 2013 d’Indo, c’est raté pour moi, dommage. Mais il reste la scène, et là en revanche, je crois avoir peu de chance d’être déçu :)


  • Indochine au Bikini, Ramonville-Saint-Agne - 31/01/2011

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    Chaude ambiance hier soir au Bikini de Ramonville-Saint-Agne-près-de-Toulouse ! Indochine y donnait le dernier concert du  Meteor Club Tour. Comme un contrepied au show du Stade de France du 26 juin et dont le DVD et le CD live viennent tout juste de sortir, cette mini tournée de six dates dans de petites salles est un parfait épilogue intimiste de la tournée débutée en 2009.

    Nicola et sa bande indochinoise aiment la région apparemment. C’est la troisième fois qu’ils jouent à Toulouse en un peu plus d’un an. Le 18 octobre 2009 au Zénith (j’y étais), le 30 mars 2010 au même endroit (j’y étais pas) et hier au Bikini, la jolie petite salle deux pièces avec du monde au balcon et un bas rempli comme il faut, les indoboyz ne pouvaient que succomber !

    Indochine nous a gâtés avec une setlist de 26 morceaux qui s’ouvre par un Electrastar en version acoustique. Une entame en douceur, suivie par une invitation à la Dancetaria puis le groupe propose déjà un Gang Bang bien senti. Aucun doute, la jolie petite toulousaine en Bikini à eu de l’effet sur le sextet. On arrive à peine au quatrième morceau que par l’entremise de la chanson d’Eli et Jacno, Nicola déclare Je t’aime tant. C’est chaud !

    On continue avec Junior Song, Little Dolls, Un ange à ma table, Le Lac, quatre titres vitaminés de la République des Meteors, des météores, Indochine ? Non, une véritable constellation !

    Un détour par Le Manoir avant de monter Sur les toits du monde et Nico nous raconte Un jour dans notre vie, une des plus belles chansons d’Indochine, en version piano-voix ; l’heure est aux confidences.

    Suivent L World, Alice et June, Popstitute et le medley Club Meteor.

    Premier rappel : Insatiable, le groupe réclame un Baiser puis Trois nuits par semaine, mais à la fin du morceau c’est la salle qui n’en a pas assez et continue de chanter les paroles, elle est bouillante la toulousaine en Bikini, du coup le groupe remet le couvert avec un bout de la même chanson !

    Et si on discutait un peu, histoire de faire davantage connaissance ? Ambiance acoustique, et engagée : Mexicane Syndicate, « C’est cette chanson que les Enfoirés auraient dû choisir » dixit Nicola, du coup il la joue un poil trop vite^^.

    Et si on évoquait de bons vieux souvenirs ? Monte Cristo.

    Et si on se souvenait ? She Night.

    Toujours en acoustique, le groupe chante Bye Bye Valentine, ah bon, bye bye ? Ca va se finir comme ça ? Mais non, Nicolas interprète ensuite, seul à la guitare, Juste toi et moi. Ah, voilà ! Il voulait se garder la jolie toulousaine pour lui tout seul, le bougre !

    Second rappel : le groupe nous offre l’incontournable L’Aventurier, dans une version à rallonge, que la salle fera reprendre au combo, comme Trois nuits par semaine, puis c’est Le Dernier jour qui arrive et  Pink Water. Une histoire à l’eau de rose tout ça ? Hmm, j’en doute…

    Dernier rappel : Dunkerque, belle surprise. Et c’est avec ce Dunkerque toulousain qu’Indochine termine le concert, rassemblant définitivement Nord et Sud dans sa république des meteors. Nicola président ! Haut et bas sens-dessus-dessous, la jolie toulousaine est comblée. Putain, c’était bien !   

  • Indochine au Zénith de Toulouse - 18/10/09

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    Superbe concert d’Indochine au Zénith de Toulouse archi comble ce dimanche 18 octobre ! Rock flamboyant et ambiance de ouf !

    En première partie, le groupe Asyl qui a joué pendant une demi-heure du pop rock sympa mais sans plus.

    En attendant l’arrivée d’Indochine, ça chauffe dans le Zénith, avec une ola impeccable qui n’en finissait plus de passer des gradins à la fosse, et une dame qui s’est fait sympathiquement remarquer en dansant depuis sa place dans les gradins sur les musiques des années 30 qui étaient diffusées à ce moment là, et qui a récolté autant, si ce n’est plus, d’applaudissements que le groupe en première partie.

     

    Début du concert indochinois : sur un écran géant au fond de la scène, des images de guerre, des visages de dictateurs, des sirènes hurlantes. Puis apparaît dans un brouillard qu’on imagine délétère, un soldat de la guerre de 14, portant casque et masque à gaz, monté sur son cheval équipé lui aussi d’un masque à gaz. Des éclairs, des explosions, et le groupe est là, sur scène, jouant « Go, Rimbaud,go » ; et c’est parti pour deux heures trente de show !

     

    Indochine en live, c’est six musiciens : Oli de Sat, de son vrai nom Olivier Gérard, aux guitares, Marc Eliard à la basse, François Soulier alias Mr Shoes à la batterie ( ces deux derniers formant une section rythmique très solide ! ), Boris Jardel aux guitares ( mais on le verra également taper sur des bidons et jouer du ukulélé ), François Matuszenski dit Matu aux claviers, et bien sûr Nicola Sirkis, guitare et chant, en Indochine depuis 1981.

     

    « Marylin », extrait de l’album « Paradize » est le second titre joué. Puis Nicola demande au public toulousain si ça va. « OUAAAAIIS !! » répond la foule, le concert peut donc continuer…

    En plus de l’écran géant du fond, il y a quatre autres écrans, deux de chaque côté, qui couvrent une surface qui va jusqu‘au début des gradins. Des images y défilent pendant les chansons, créant un panoramique géant ; l’effet est saisissant.

    Les titres du dernier album s’enchainent : « Republika », « Little Dolls » (impressionnante la rythmique !), « Play Boy », puis après une intro délire rappelant le « Like a Virgin » de Madonna, le groupe balance « Punker », la bombe incendiaire de l’album « Paradize » ; en live c’est un concentré d’énergie pure !

    « Drugstar » de l’album « Wax » suit, puis c’est « Le Lac » et « Le Manoir ». Après tout ces titres très énergiques, le groupe calme le tempo avec « J’ai demandé à la lune », repris entièrement par le public à la fin. Très jolie séquence sur les écrans, avec la lune, d’abord en gros plan, qui s’éloigne au fil de la chanson. Un grand oiseau ( un aigle ? ) couleur de neige apparaît et passe d’un écran à l’autre, et semble faire le tour de la lune. Un autre apparaît, et encore un autre. Les oiseaux effectuent un ballet aérien, avant de s’immobiliser, chacun dans un écran, à la fin de la chanson. Très beau !

    « Troisième sexe » et « Tes yeux noirs », deux anciens titres, ceux qui ont ma préférence en tant que vieux de la vieille ;), sont joués de manière très dépouillée, en acoustique. Le public chante d’un bout à l’autre et ovationne Nicola manifestement ému.

    Retour au dernier album avec la belle «  Lettre de métal » et « Un ange à ma table » suivi de « Alice et June » ( superbe ) et « Popstitute ».

    Puis les indoboys se lancent dans un génial medley survitaminé enchaînant « You Spin me Round », reprise de Dead or Alive, « Canary Bay » Hou Hou !, « Des fleurs pour Salinger », « Les Tzars », « Adora » et « Mao Boy ».

    Après quoi le groupe s’éclipse. Déjà fini ? Pensez donc !

    Nicola et ses complices reviennent bien vite pour un premier rappel, interprétant « June », « Trois nuits par semaine », « Junior Song » et « Bye Bye Valentine ».

    Bye Bye ? Déjà ? Que nenni !

    Sur les écrans apparaît un immense panorama montrant un paysage de désolation. Tronc d’arbres décharnés et calcinés, cratères d’obus, épaves de char d’assaut, casques abandonnés, ruines, explosions dans le ciel. Un déplacement s’opère vers la droite, dévoilant la même désolation partout à perte de vue. Un bombardier avec un moteur en feu traverse le ciel, une flottille de dirigeables apparaît. Une musique angoissante, des bruitages sourds, allant crescendo, accompagnent les images. L’effet est impressionnant, on a l’impression d’être immergé dans ce paysage de cauchemar.

    Et tout d’un coup, un grand flash, et les notes de « L’Aventurier » retentissent ! L’ambiance dans la fosse est indescriptible !

    Puis c’est « Le Dernier jour », chanson qui clôt le dernier album, mais pas ce concert, car le public en redemande !

    Troisième rappel. Ce sera « Miss Paramount », avec les bras levés de la foule qui fait wooouuu ! Génial !

    Le concert se termine finalement avec Nicola qui chante seul au clavier « Tom & Jerry », le morceau caché de « La République des Meteors ».

    Fin des 2 heures trente de vrai bonheur. Indochine revient à Toulouse au mois de mars. Le rendez-vous est pris…

     

    Note également publiée sur plugged2.

  • Indochine - Le Lac

    Coup de coeur pour le nouveau clip d'Indochine illustrant "Le lac", un des titres les plus pops du dernier album "La république des météors", excellent faut-il le rappeler. Pour vous le rappeler allez par ici :)

    Tout en poésie surréaliste, évoque à la fois Rimbaud et Jules Verne. Et donc c'est beau :)