Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

indochine - Page 2

  • Indochine - La République des Meteors

    Indochine est de retour, vive Indochine !

    Indo et moi ça fait longtemps que ça dure. Depuis « l’appel de l’Aventurier » comme l’écrit Chloé Delaume dans « La Dernière fille avant la guerre », appel auquel j’ai répondu avec enthousiasme.

    Indochine, c’est les 33 tours vinyles, aux superbes pochettes signées Marion Bataille, qui ont effectué au moins 33 millions de tours et des poussières sur la platine, c’est les pogo sur « Miss Paramount » dans les bals locaux du samedi soir, les bureaux de la salle de classe gravés à la pointe du compas, le second générique de Platine 45 composé par Stéphane, Stéphane qui présente l’émission 4C+ en compagnie d’Alain Chabat sur Canal+, c’est aussi un de mes premiers concerts en mars 1988 à Toulouse et le souvenir ému de la jolie fille juste devant moi dans la fosse du Palais des Sports transformée en étuve, et qui, peut être inspirée par les paroles de « Canary Bay » Hou ! Hou !, et certainement mise en confiance par mon air angélique, s’est débarrassé de son t shirt et a continué à sautiller et pousser des Hou ! Hou ! en soutif.

    Indochine c’est, dans les années 90, les radios, qui ne sont plus radios libres depuis un moment déjà, et les autres médias, qui dénigrent le groupe tout en nous infligeant les Boys Band, les Spice Girls et le rap, c’est la mort de Stéphane il y a dix ans, scandaleusement ignorée par ces merveilleux médias.

    Puis dans les années 2000, le retour en grâce auprès du grand public avec l’album « Paradize » et le single « J’ai demandé à la Lune », et les médias qui remettent le groupe sur son piédestal, sous l’œil défiant et un brin ironique du « vieux fan » pour qui la place du groupe n’a jamais bougée d’un poil.

     

    Indochine - République des Meteors.jpg

     

    Indochine est de retour avec ce nouvel album « La République des Meteors » dans la lignée des deux précédents, avec un mélange de rock de pop et de bidouillages indus, avec un son bien dense et rêche sur la plupart des morceaux qui sur du vinyle doit être encore plus savoureux. Les textes évoquent la guerre, celle de 14, et la séparation causée par elle, le thème du père est récurrent ( le mot revient souvent en tout cas ), notamment dans le superbe « La lettre de métal » ou « Bye bye Valentine »

    Le texte le plus savoureux est certainement celui de « Play Boy », morceau choisi : « J’ai du mal avec les artistes surtout les français qui habitent en Suisse » :p

    On notera la reprise très réussie du titre d’Elli et Jacno « Je t’aime tant ».

    Quant à Chloé Delaume, citée plus haut, elle est enfin entrée en Indochine, puisqu’elle signe (sous son vrai nom, Nathalie Dalain) le texte « Les Aubes sont mortes », son visage apparaît même sur la pochette du disque, à droite un peu en haut  ;)  Pochette qui m’évoque un peu celle de Led Zeppelin II au passage.

     

    Et maintenant, je n’ai plus qu’à retourner au front, voir le groupe dans une fosse de salle de concert, cet automne… ;)

     

    Lire aussi Indochine - Little Dolls

  • Indochine - Little Dolls

    Promesse électrique et rock d’un album à venir (le 9 mars) au titre extraordinaire « La république des Météors » (un certain esprit BD dans ce titre), voici « Little Dolls », nouveau single d’Indochine accompagné d’un clip aux contrastes saisissants, avec ces images de guerres et de mort en noir et blanc mêlées au désir représentées par ces « pin-ups » en technicolor déglingué.

     

    Indochine. Nouveau clip – little dolls

     

    http://www.myspace.com/indochineofficial

  • La Dernière Fille Avant la Guerre - Chloé Delaume

    Présentation de l'éditeur

    Chloé Delaume redonne vie à Anne, l'ancien moi du dedans, celui d'avant la destruction du dossier Indochine (1995), celui qui fut fan du groupe dans les années 80 et même après, quand il passa au purgatoire. Oscillant entre je et elle, barbotant dans le jus de mémoire, Chloé Delaume restitue cette folie obsessionnelle qui lui a fait traverser l'adolescence un casque vissé sur les oreilles. Sans se départir de la puissance poétique qui caractérise son écriture, poursuivant ses interrogations sur le personnage de fiction, elle raconte avec humour ce que c'est qu'être une fan revendiquée, puis cachée (forcément) d'Indochine.

     

    3381f3775b509b0404b40cbac62dbfab.jpg

    Premier livre de Chloé Delaume que je lis, et véritable coup de cœur.

    Ce qui a attiré mon attention sur ce court roman ( moins de 120 pages ) c’est qu’il parle d’Indochine, groupe qui a marqué mon adolescence et que j’écoute toujours avec beaucoup de plaisir à l’heure actuelle. Eh oui, on ne sort jamais d’Indochine, ou alors pas indemne ;-)

    Chloé Delaume est une fan absolue du groupe ( et surtout de Nicola Sirkis, le chanteur ) pas de doute !

    D’ailleurs les chansons d’Indochine sont omniprésentes dans le livre, des fragments de paroles de Nicola Sirkis sont habilement mêlés au texte, les titres des chapitres sont empruntés à des chansons du groupe, tout comme le titre du roman.

    « La dernière fille avant la guerre », une des toutes premières chansons d’Indochine interprétée lors de leur premier concert, mais jamais gravée sur disque. Une chanson perdue.

    Comme celle que Chloé Delaume avait écrite pour le groupe, à la demande de Nicola Sirkis, et qui sera finalement refusée. Cruelle déception pour la fan écrivain. Déception qui donnera naissance à ce livre.

    Il n’est absolument pas question d’un règlement de compte, Chloé Delaume raconte sa passion Indochinoise avec poésie, émotion et beaucoup d’humour, sans aucune mélancolie. Un vrai régal pour les fans d’Indochine, notamment les « anciens combattants », qui ne peuvent que se reconnaître dans ce livre.

    Il n’est cependant pas nécessaire de connaître par cœur tout le répertoire du groupe pour apprécier le roman ; toute personne ayant nourri, ou nourrissant toujours, une passion pour un artiste, quel qu’il soit, se retrouvera dans cette écriture fluide et inventive.

     

    Août 1983 j’entends, je me lève et je marche. C’est l’appel de l’Aventurier. Je suis si désolée, Chloé. Vraiment si désolée que ce soit la vérité. Mon corps avant ma tête, le corps avant la tête, pour moi ça c’est passé comme ça, le réveil. J’ai compris que j’étais vivante puisque j’éprouvais du désir. Moi aussi j’aurais préféré que ce soit la faute à Wagner, manque de pot, c’est tombé sur Nicola Sirkis.

     

    http://www.chloedelaume.net/index.php