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Puisse-t-il être en paix désormais, loin des moqueries et des opiniâtres qui ne voulaient voir en lui qu’un homme cinglé ou coupable d’actes ignobles, oubliant complètement l’artiste fabuleux qu’il était (au passage, merci les médias pour la contribution à l’entreprise de démolition de l’artiste, et qui aujourd’hui vont s’empresser de lui rendre hommage).
Ce n’est pas peu dire que la musique de Michael Jackson m’a marqué. Ca a commencé avec l’album « Thriller » bien sûr, suivi dans la foulée par la découverte de « Off the Wall », le précédent disque sorti en 1979, chef-d’œuvre absolu, parfaite synthèse de funk et de disco, avec des arrangements hors pair, des guitares funky, des cuivres, des cordes, et un putain de groove dans la voix.
J’ai tellement écouté « Off the Wall » que j’ai usé la galette de vinyle, tant et si bien que j’ai dû racheter le disque ; authentique !
Michael Jackson a été ma porte d’entrée dans la musique black. Il m’a donné envie d’en connaître davantage sur la soul, le funk, le rhythm’n’blues, le jazz… et j'y ai découvert nombre de trésors.
Quant au clip qui m’a le plus marqué, vous voyez duquel je veux parler…
Je me souviens parfaitement de la première fois où j’ai vu le clip de « Thriller », dans une émission de Michel Drucker au début de l’année 1984. Etant déjà friand de cinéma fantastique et d’horreur, j’ai particulièrement été gâté ce soir là !
Et cette bonne vieille VHS du « Making of Thriller », j’ai dû la regarder autant de fois que le premier « Star Wars ».
En 1992, le « Dangerous Tour » passait par la France, avec une escale au Stadium de Toulouse. J’y étais, dans les premiers rangs miraculeusement. Seule fois où j’ai vu le « King of Pop » pour de vrai (si, si, il a bien existé, j’en vois un au fond qui ne me crois pas :p) pour un spectacle pharaonico-splendiose .
Et il y a donc ce fichu 25 juin 2009, cinquante ans quasiment jour pour jour après la disparition de Boris Vian. Il n’y a pas de rapport je sais, à part peut-être la musique des Noirs, et que « les morts ont tous la même peau ». Il y en aura parmi les opiniâtres dont j’ai parlé plus haut pour aller cracher sur sa tombe, mais la musique ils ne pourront pas l’atteindre et c’est tout ce qu’il restera finalement.
“Groove, let the madness in the music get to you Life ain’t so bad at all If you live it off the wall”
En extraits, deux de mes titres préférés : “Off the Wall” la chanson éponyme de l’album de 79 et “Ain’t no Sunshine”, magistrale reprise de Bill Withers.