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la dernière fille avant la guerre

  • La Dernière Fille Avant la Guerre - Chloé Delaume

    Présentation de l'éditeur

    Chloé Delaume redonne vie à Anne, l'ancien moi du dedans, celui d'avant la destruction du dossier Indochine (1995), celui qui fut fan du groupe dans les années 80 et même après, quand il passa au purgatoire. Oscillant entre je et elle, barbotant dans le jus de mémoire, Chloé Delaume restitue cette folie obsessionnelle qui lui a fait traverser l'adolescence un casque vissé sur les oreilles. Sans se départir de la puissance poétique qui caractérise son écriture, poursuivant ses interrogations sur le personnage de fiction, elle raconte avec humour ce que c'est qu'être une fan revendiquée, puis cachée (forcément) d'Indochine.

     

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    Premier livre de Chloé Delaume que je lis, et véritable coup de cœur.

    Ce qui a attiré mon attention sur ce court roman ( moins de 120 pages ) c’est qu’il parle d’Indochine, groupe qui a marqué mon adolescence et que j’écoute toujours avec beaucoup de plaisir à l’heure actuelle. Eh oui, on ne sort jamais d’Indochine, ou alors pas indemne ;-)

    Chloé Delaume est une fan absolue du groupe ( et surtout de Nicola Sirkis, le chanteur ) pas de doute !

    D’ailleurs les chansons d’Indochine sont omniprésentes dans le livre, des fragments de paroles de Nicola Sirkis sont habilement mêlés au texte, les titres des chapitres sont empruntés à des chansons du groupe, tout comme le titre du roman.

    « La dernière fille avant la guerre », une des toutes premières chansons d’Indochine interprétée lors de leur premier concert, mais jamais gravée sur disque. Une chanson perdue.

    Comme celle que Chloé Delaume avait écrite pour le groupe, à la demande de Nicola Sirkis, et qui sera finalement refusée. Cruelle déception pour la fan écrivain. Déception qui donnera naissance à ce livre.

    Il n’est absolument pas question d’un règlement de compte, Chloé Delaume raconte sa passion Indochinoise avec poésie, émotion et beaucoup d’humour, sans aucune mélancolie. Un vrai régal pour les fans d’Indochine, notamment les « anciens combattants », qui ne peuvent que se reconnaître dans ce livre.

    Il n’est cependant pas nécessaire de connaître par cœur tout le répertoire du groupe pour apprécier le roman ; toute personne ayant nourri, ou nourrissant toujours, une passion pour un artiste, quel qu’il soit, se retrouvera dans cette écriture fluide et inventive.

     

    Août 1983 j’entends, je me lève et je marche. C’est l’appel de l’Aventurier. Je suis si désolée, Chloé. Vraiment si désolée que ce soit la vérité. Mon corps avant ma tête, le corps avant la tête, pour moi ça c’est passé comme ça, le réveil. J’ai compris que j’étais vivante puisque j’éprouvais du désir. Moi aussi j’aurais préféré que ce soit la faute à Wagner, manque de pot, c’est tombé sur Nicola Sirkis.

     

    http://www.chloedelaume.net/index.php