Présentation de l'éditeur : Italie, an de grâce 1205. Par une nuit glacée, de mystérieux cavaliers noirs se lancent à la poursuite du père Vivïen de Narbonne, dépositaire d’un manuscrit inestimable. Au cours de sa fuite éperdue, le religieux tombe dans un ravin…
Treize années plus tard, le marchand de reliques Ignace de Tolède est chargé par un riche commanditaire de retrouver l’Uter Ventorum. Ce précieux grimoire renfermerait un secret, transmis par les anges à l’époque du roi Salomon, et capable de renverser l’ordre du monde. Aidé du jeune Uberto et du farouche Wilhalme, Ignace devra faire preuve de toute son habileté et de son expérience des messages cryptés pour reconstituer le manuscrit, dispersé entre le Languedoc, l’Italie et la Castille.
Mais la promesse de mystères révélés attire bien des convoitises, et la longue quête des trois amis ne sera pas sans périls. Ils devront notamment affronter le terrible Tribunal de la Sainte-Vehme, un ordre secret prêt à tout pour s’approprier le pouvoir millénaire de l’Uter Ventorum, y compris à torturer et à tuer.
J’ai eu un vrai coup de cœur pour ce thriller médiéval qui vient de paraître. Marcello Simoni, jeune auteur italien, sait raconter une histoire, aucun doute. Une histoire dans l’Histoire, précisément le XIIIème siècle, mais nul besoin d’être féru de l’époque médiévale pour apprécier le livre. L’auteur place ses personnages dans des événements historiques bien réels (j’ai particulièrement aimé le siège de Toulouse par les troupes de Simon de Montfort), il ne s’attarde jamais trop dessus, en disant juste assez pour piquer la curiosité du lecteur et le laisser libre de se documenter par lui-même ensuite.
C’est la quête d’Ignace de Tolède et des ses deux compagnons de route, Wilhalme de Béziers et le jeune Uberto, tous les trois fort attachants par ailleurs, qui est le plus important. Les péripéties s’enchaînent, avec des énigmes à résoudre et nombre de périls à déjouer. Pas de temps mort, on ne s’ennuie pas une seconde.
« Le Marchand de livres maudits », paru à l’origine en Italie en 2011, est le premier tome d’une trilogie mais peut se lire indépendamment ; l’histoire ne reste pas en suspens à la fin du volume, façon « cliffhanger » …
Sans quoi il aurait fallu attendre, non sans impatience, la traduction des deux tomes suivants " La biblioteca perduta dell'alchimista "(2012) et "Il labirinto ai confini del mondo" qui, lui, parait ces jours-ci en Italie.
Espérons que l’éditeur français Michel Lafon donne bien vite du travail à Nathalie Bouyssès, la traductrice de ce premier tome, pour découvrir les nouvelles aventures d’Ignace de Tolède :)
le marchand de livres maudits
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Le Marchand de livres maudits - Marcello Simoni