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Chapitre IV de mes madeleines vidéos en forme d'hommage à Michael Jackson deux ans après sa disparition.
Avec Thriller évidemment. La référence absolue. Je n'ai jamais autant aimé un clip que celui ci. Un véritable petit film fantastique, réalisé par John Landis, un maître du genre (voir son chef-d'oeuvre Le Loup-garou de Londres) avec une transformation en loup-garou, des zombies qui se lancent dans une chorégraphie mémorable et un chouette petit twist final, ça ne pouvait que me plaire.
Diffusé pour la première fois en France au début de l'année 1984, dans l'émission Champs-Elysées de Drucker ! Inoubliable ^^
Un concept assez gonflé avec un huis-clos absolu : un seul personnage, enfermé dans un cercueil enfoui dans le sol, avec un Zippo pour s’éclairer et comme unique moyen de communication un téléphone portable.
Et tout ça pendant 90 minutes. Rodrigo Cortes, le réalisateur, va jusqu’au bout du concept, aucun plan en extérieur, pas de flashbacks montrant le héros avant qu’il se fasse enfermer. On apprend son histoire uniquement par ses conversations avec ses interlocuteurs qu’il parvient à joindre avec le téléphone.
Ambiance claustrophobique garantie. Et un suspens de tous les diables. Pas une seule seconde d’ennui. La réalisation et le jeu de Ryan Reynolds créent une vraie empathie pour le héros (Paul Conroy). Héros dans le sens personnage principal du film, car Conroy n’a rien d’un héros a proprement parler, c’est un homme ordinaire, un civil qui accepte un travail dangereux en Irak simplement parce qu’il a besoin d’argent, et qui ne s’imaginait pas se retrouver en pareille situation.
Le cadre de la guerre en Irak amène le film sur le terrain politique et titille là où ça fait mal.
Prenant, dur, dérangeant voire démoralisant, « Buried » est un film marquant que je ne suis pas près d’oublier.