Cinéma
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Les 10 meilleurs films français, selon mézigue
Tiens, ça fait longtemps que je n’ai pas fait de liste sur ce blog. Amusons-nous un peu en ce weekend de clôture du festival de Cannes, et même si les Inrocks ne m’ont pas demandé mon avis (voir ce lien) et bien que je ne sois pas un réalisateur, voici ma liste des 10 meilleurs films français, y’a pas de raison...
Une exclusivité Millenium Navis Prod. ^^
- Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, de Jean-Pierre Jeunet.
De la fantasy* urbaine dans un Paris irréel. Les couleurs, la musique de Tiersen, le sourire d'Audrey Tautou.
* Mais si c'est de la fantasy, il y a une princesse qui meurt, une fée qui veut faire le bonheur des gens, un nain voyageur, des images qui parlent...
- Les Yeux sans visage, de Georges Franju.
Terrible et triste. Le masque, le noir et blanc, la musique de Maurice Jarre, les yeux d’Edith Scob.
- Les Visiteurs du soir, de Marcel Carné.
« Démons et merveilles, vents et marées, au loin déjà la mer s’est retirée », les ménestrels, le diable, les sortilèges, et ce cœur qui bat, qui bat…
- Mon oncle, de Jacques Tati.
Monsieur Hulot, la complicité avec son neveu, les bidules sophistiqués, Paname qui s’efface.
- Léon, de Luc Besson.
Le flingueur, la complicité avec la petite fille, la plante verte, le flic ripoux, boum !
- Les Tontons flingueurs, de Georges Lautner.
Les flingueurs, leur complicité, de la pèche, des silencieux, plop !
- Cyrano de Bergerac, de Jean-Paul Rappeneau.
Depardieu en Gascon magnifique, le nez, la Langue. Du panache !
- Le Magnifique, de Philippe de Broca.
Il fallait bien un Bébel dans cette liste. L’écrivain à l’imagination débordante, l’éditeur, l’étudiante. Bob Saint-Clar, le héros, le vrai.
- Le Petit baigneur, de Robert Dhéry.
Il fallait bien un De Funès dans cette liste. Gags surréalistes à la pelle, l’église Notre Dame des courants d’air. Le film qui m'a le plus fait rire.
- L’Ile – Les naufragés de la terre perdue, de Olivier Boillot.
J'avais parlé de ce film méconnu, ici. Un tel coup de coeur que je le place dans la liste.
Et un court-métrage en bonus : Le Ballon rouge, de Albert Lamorisse.
Voir ici où j'avais parlé de ce petit bijou.
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Anne Hathaway : Catwoman rises ^^
Un petit mot sur « The Dark Knight Rises » (TDKR pour les intimes, ou pour ceux qui veulent économiser les touches de leur ordi), très bonne conclusion de la trilogie Batman de Christopher Nolan. Même si je ne parlerai pas de chef d’œuvre, loin de là, cette trilogie est à mes yeux la meilleure adaptation du justicier de Gotham City au cinéma.
Dans le premier volet, « Batman Begins », c’est bien Batman la vedette du film, dans le second, « The Dark Knight » c’est le Joker, et dans celui-ci c’est Catwoman qui vole la vedette à l’homme chauve-souris ; c’est que le personnage est une voleuse de haut vol^^
(oui, ce symbole ^^ représente bien les oreilles de Catwoman)
C’est le véritable sujet de cette note : Anne Hathaway en Catwoman, qui est la grande réussite du film. L’actrice incarne à merveille la femme chat telle que je l’apprécie, c'est-à-dire loin de la vision de Tim Burton avec Michelle Pfeiffer engoncée dans une tenue latex façon SM. Je n’ai jamais adhéré à cette image du personnage qui a fini par s’imposer dans l’esprit des gens.
Christopher Nolan rompt avec cette image. Sa Catwoman est plus proche du personnage d’origine de la BD : Selina Kyle est une cambrioleuse agile surnommée « The Cat » qui devient par la suite Catwoman vêtue d’une combinaison mettant en évidence ses courbes généreuses (certainement pour déconcentrer ses adversaires^^), et portant un masque à oreilles de chat qui laisse libre sa longue chevelure brune.
C’est ainsi que j’ai découvert le personnage de Catwoman, par la BD, dessinée par Neal Adams dans les 70’s, avec une paire de planètes en guise de poitrine, ce qui a peut-être fortement développé mon intérêt pour l’astronomie et l’anatomie féminine^^.
Catwoman, dans sa tenue, se dévoile autant qu’elle se dissimule. La cambrioleuse est aussi une séductrice. Héroïne ambivalente, tantôt alliée de Batman, tantôt son adversaire, totalement indépendante et libre, l’antithèse de Robin.
La douceur du visage d’Anne Hathaway offre un contraste supplémentaire avec le côté combattif et distributeur de gnons de l’héroïne, c’est savoureux, surtout quand les combats sont accompagnés de bonnes réparties dignes de l’esprit comics.
Avec un simple masque sur les yeux, (à l’instar de Julie Newmar dans la fameuse série tv frappadingue des 60s, ou de Lee Meriwether dans le film issue de cette série) et une tenue relativement sobre qui souligne juste comme il faut sa silhouette, Anne Hathaway n’a pas besoin de ronronner ou de prendre des pauses lascives, sa démarche de velours suffit pour marquer le film de son empreinte féline.
Aussi quand j’apprends qu’un projet de film « Catwoman » avec Anne Hathaway dans le rôle titre est possible, je suis aussi excité qu’un chat quand son maître ouvre une boîte de thon !
Et ainsi l’affront fait au personnage avec le très mauvais « Catwoman » réalisé par Pitof avec Halle Berry aurait une chance d’être lavé ^^
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L'Oeil de l'astronome de Stan Neumann
Le film sort enfin aujourd'hui, j'en avais parlé il y a déjà presque deux ans alors qu'il était possible d'aider à son financement via touscoprod.com.
Sa distribution est très limitée mais au moins il est possible de découvrir le film en salles.
Synopsis:
Eté 1610. Un des premiers télescopes inventés par Galilée arrive enfin à Prague, la capitale de l’Empire Germanique. Pendant dix nuits Jean Kepler, astronome de Rodolphe II, peut enfin explorer le ciel à l’aide de la nouvelle invention et voir ce que personne encore n’a jamais vu. La terrasse où Kepler installe son observatoire devient le lieu où la cour impériale se donne rendez vous. Nuit après nuit, on y vient comme au spectacle, regarder dans le télescope, assister à la dissection d’un œil humain, comploter contre l’empereur. Au cœur de cette agitation, Jean Kepler, inclassable et inlassable, trace sa voie singulière entre la science et la superstition, la liberté et l’intolérance...
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The Fantastic Flying Books of Mr Morris Lessmore
Réalisé par William Joyce et Brandon Olderburg des studios Moonbot, voici une petite merveille de court-métrage d'animation (15 minutes) sans paroles, nommé aux Oscars 2012, que les amoureux des livres ne peuvent qu'adorer.
The Fantastic Flying Books of Mr. Morris Lessmore from Moonbot Studios on Vimeo.