Un petit mot sur « Aux portes des ténèbres » que j'ai relu avec grand plaisir !
C'est un recueil de nouvelles fantastiques par un des rares maîtres français du genre : Jean-Louis Bouquet qui est malheureusement trop peu connu.
Paru à l’origine dans la collection Présence du futur chez Denoël en 1956, le recueil a depuis été réédité sous le titre « Les Filles de la nuit ».
Cinq nouvelles contant des histoires d’âme en peine, de démon ou de statue enchantée, remarquablement bien écrites, dans un style qui m’a parfois rappelé Jean Ray, l’auteur du superbe « Malpertuis », c'est-à-dire un style riche où la poésie côtoie le fantastique, et où l’on aborde des mots et des expressions peu usités comme « à rebrousse ombre », « goétie », « tanagréenne »…
Un vrai bonheur de littérature fantastique.
Texte sur le rabat de la couverture :
Rien de plus angoissant que ces aventures aux portes des ténèbres, où l'homme, environné de phantasmes, cherche parfois en vain où commence et où finit son propre « moi ».