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Le diable l'emporte - René Barjavel

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Quatrième de couverture (éditions Denoël- Présence du Futur - 1959):

Ceci est la très invraisemblable, très féroce et drôle d'histoire des troisième et quatrième guerres mondiales, que les historiens ont nommées GM 3 et GM 4 pour leur commodité. C'est pour la Lune qu'on se bat. On s'est battu pour beaucoup moins...

Et à 1.500 mètres au-dessous du Sacré-Cœur, un homme mystérieux a construit l'Arche Enterrée...

Même si Le diable l’emporte (publié en 1948) n’est pas aussi connu que Ravage, Les Chemins de Katmandou ou La Nuit des temps, il n’en est pas moins excellent, et même essentiel dans l’œuvre de l’auteur.

On y retrouve les thèmes qui hantent son œuvre notamment la guerre et la technologie utilisée à mauvais escient. L’association des deux, inspirée par une bêtise incommensurable, ne peut que mener à la catastrophe.

Le sujet est ici traité de façon très radicale (la description des effets de destruction des armes épouvantables imaginées par les hommes est saisissante), avec une ironie et un humour particulièrement mordants : les manchots pris pour une patrouille ennemie, la poule hyper gavée devenue géante qui se met à picorer des humains (caricature visionnaire des dérives de l’agriculture industrielle)… Barjavel nous conte une apocalypse qui va crescendo.

La seule lueur d’espoir pourrait être apportée par l’amour, autre sujet majeur chez Barjavel. On peut voir ce roman comme un pendant plus sombre à Une rose au paradis, publié beaucoup plus tard, en 1981. On y retrouve en effet une arche pour sauvegarder l’espèce humaine et un Monsieur Gé en nouveau Noé mais davantage d'optimisme.

Ici, c'est plutôt une «  rose en enfer » en quelque sorte.

 

Commentaires

  • Je l'ai lu il y a très très longtemps. Mais avec Barjavel, écrivain incontournable, on n'est jamais déçu.

  • C'est vrai :) Celui-ci était un des rares que je n'avais pas encore lu de lui.

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