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fantastique - Page 6

  • L'arbre d'Halloween - Bien après minuit - Ray Bradbury

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    L’arbre d’Halloween est un court roman paru aux Etats-Unis en 1972 mais qui n’a été traduit que tardivement en français et publié en 1994 seulement, aux éditions du Seuil.

    La traduction a dû s’avérer difficile puisque des passages du texte original sont versifiés et arriver à une équivalence française de la part d’Alain Dorémieux, aidé de Jacques Chambon, n’est pas un mince exploit.

    Lire le livre dans le texte est certainement la meilleure chose à faire, mais quand on est loin de maîtriser la langue de H.G. Wells (on va pas toujours citer Shakespeare non plus :p) on béni les personnes qui exercent le métier souvent ingrat de traducteur !

    Les allergiques à Halloween qui penseraient que ce livre est une énième tentative de nous revendre une fête américaine très commerciale seraient complètement dans l’erreur. Puisque c’est l’esprit même de la fête d’Halloween que Bradbury nous propose de découvrir, une fête dont les origines remontent à la nuit des temps.

    Halloween est la fête préférée de Ray Bradbury, l’automne une saison qu’il chéri, il les a souvent évoqués dans ses nouvelles, il en garde une éternelle nostalgie, liée à son enfance.

    C’est donc par l’entremise d’un enfant de treize ans et de ses copains qu’il nous fait partager le véritable esprit d’Halloween.

    Tom Skelton et ses camarades, tous déguisés le soir du 31 octobre, rencontrent l’étrange Montsuaire qui va les emmener à travers le monde et le temps à la découverte des origines d’Halloween, dans l’Egypte antique, à Paris au sommet de Notre-Dame, au Mexique où on mange des crânes en sucre, ou dans des cavernes il y a quelques millions d’années.

    Un beau roman qui se lit d’une traite, plein de poésie et de parfum d’automne et, qui plus est, instructif. A découvrir.

     

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    Bien après minuit est un des nombreux recueils de nouvelles de Bradbury. La nouvelle est une de ses spécialités, il excelle dans cet exercice comme le prouve la majorité des quatorze histoires courtes de ce livre appartenant aussi bien à la SF ou au fantastique qu’à une littérature générale.

    « Un printemps hors du temps » et « Les miracles de Jaimie » sont des bijoux de nostalgie, tendre pour le premier, plus cruel pour le second. Hommages à travers le temps et l’espace à George Bernard Shaw dans « G.B.S. modèle V » et à Thomas Wolfe avec « A jamais la Terre ». Hemingway devient la cible de l’humour de l’auteur dans « Le perroquet qui avait connu Papa ».

    « La tablette de chocolat » qui clôt ce recueil est une très belle nouvelle, tendre et touchante.

    De la belle écriture, encore une fois, de la part de M. Bradbury.