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rock - Page 2

  • Well Hung Heart - Devil

    J’avais parlé de Well Hung Heart lorsque le duo américano-britannique avait sorti son premier single en 2010.
    Aujourd’hui Greta Valenti et Robin Davey s’apprêtent à sortir leur premier album « Young Enough To Know It All » et ça s’annonce furieusement rock d’après le single qui en est extrait, « Devil » !
    J’en reparlerai à coup sûr quand l’album sera sorti (pas de date annoncée pour l’instant)…



    Il y a quelques mois le groupe avait publié un autre single, une reprise cette fois, « The Power of Love » de Huey Lewis and The News, la fameuse chanson de « Retour vers le futur », revue dans une version acoustique à tendance blues.




    http://www.wellhungheart.com/

  • The Dodoz - Forever I Can Purr

    the-dodoz-forever-i-can-purr.jpgLe voici dans les bacs le deuxième album des quatre z’oiseaux toulousains au plumage et au ramage rock. Forever I Can Purr parait un peu moins de trois ans après son excellent prédécesseur. Désormais sous licence chez Columbia, et toujours produits par Peter Murray, les Dodoz nous offre un second opus dans la lignée du premier, c'est-à-dire qu’il est tout aussi bon.

    Un son toujours bien rock, quoique moins brut qu’il y a trois ans. Bien que la plupart des compositions n’obéissent pas à la structure couplet-refrain-couplet (une caractéristique du groupe) plusieurs s’en rapprochent désormais et sonnent plus pop rock, comme le guilleret Dum Dum ou Happy Soldier et West Coast, ces deux derniers apparaissaient déjà sur l’EP sorti il y a un an.

    La principale réussite de ce disque est l’accent mis sur les voix, les chœurs masculins en particulier, du beau travail dans ce domaine, notamment sur Death in the Pocket of His Coat, Happy Soldier ou Black Emperor.
    Avec une rythmique plus lourde, Warm me up clôt l’album en beauté, sans pour autant donner dans le heavy metal, loin de là, et prouve la capacité du groupe à explorer d’autres voies du rock.
    C’est une autre des réussites de ce disque, il ouvre vers de nouveaux horizons rock, sans perdre la cohésion et l’énergie qui faisaient la force du premier album.
    Pas de doute, il faudra compter avec The Dodoz dans le rock made in France. Et pour mieux se convaincre du potentiel du quatuor, rien de mieux que de le voir sur scène !

  • Dionysos - Bird'N'Roll

     Tom « hématome » Cloudman, le plus mauvais cascadeur du monde et de la galaxie, ça pourrait être les paroles d’un générique d’une série tv pour un anti super héros qui serait à la fois l’antithèse de Batman et de Colt Seavers, l’homme qui tombe à pic.

    Issu de l’imagination de Mathias Malzieu qui l’avait  déjà mis en scène dans son dernier roman Métamorphose en bord de ciel,  Cloudman a aussi servi d’éclaireur au nouvel album de Dionysos, mis en scène cette fois dans un clip qui m’évoque la scène surréaliste et poétique du bal masqué de Judex , film de Franju, en version rock’n’roll.

    Dionysos vient nous voler joyeusement dans les plumes avec Bird’n’Roll, album à l’ambiance psychédélique imprégné de rockabilly  rehaussé par de réjouissants chœurs féminins style 50’s. On y trouve aussi du ukulélé, du stylophone, de la scie musicale ou encore des chants d’oiseaux d’espèce non répertoriée dont on imagine le plumage kaléidoscopique.

    Mathias Malzieu nous plonge avec ses textes dans son univers à lui, fantastique et farfelu ; certains titres sont comme des nouvelles mises en musique, de vrais petits bijoux à l’imagination débridée : La Sirène et le pygmalion, Le Grand cheval aux yeux gris, Le Retour de Jack l’inventeur …

    Mention spéciale à Platini(s) qui fleure bon le tube irrésistible et à Spidergirl Blues avec sa guitare folk, interprété par Mathias en lonesome cowboy sous la lune ^^

    Le 26 mars, le jour de la sortie de l’album, le groupe a donné un concert d’ores et déjà anthologique au Trianon à Paris, retransmis en direct sur le net, en guise d’apéritif à une nouvelle tournée tout d’abord de festival, puis en salles à l’automne. Dionysos sur scène, c’est à ne surtout pas louper !

    dionysos-bird-n-roll.jpg

  • The Cure - Bestival Live 2011

    the-cure-bestival-live-2011.jpgCette année, le Père Noël c’est Robert Smith ! En effet, il nous offre un superbe album live avec ce Bestival Live 2011 enregistré le 10 septembre de cette année lors du fameux Festival de l’ile de Wight.

    32 titres, soit l’intégralité du concert, rappels compris, sur un double CD pour le prix d’un seul, de plus les bénéfices iront à une association de bienfaisance (The Isle of Wight Youth Trust).

    En outre, ce concert marque le retour officiel au sein du groupe de Roger O’Donnell aux claviers, et ça fait du bien ! En effet, les claviers sont indispensables au son des Cure, leur absence sur scène se faisait pas mal sentir sur des morceaux comme Just Like Heaven, Inbetween Days, Play for Today, pour ne citer que ceux là.

    Et Roger O’Donnell est LE claviériste de The Cure, il fait un boulot superbe. La présence d’une nappe de synthé « intersidérale »  inédite sur Killing an Arab (rebaptisé Killing Another puisque Robert Smith en a marre des polémiques liées au titre de la chanson) est une trouvaille géniale qui rehausse encore le morceau.  

    Si le son du live Entreat Plus (proposé dans l’édition Deluxe de Disintegration) avec un mixage effectué par Robert Smith lui-même, n’était pas satisfaisant, ici c’est tout le contraire. Le son est impeccable, très net, la batterie notamment se détache clairement, comme si Smith avait voulu mettre en évidence Jason Cooper qui, malgré ses 16 années de présence dans le groupe, est toujours en mal de reconnaissance auprès de certains fans qui passent leur temps à regretter la frappe de Boris Williams, son prédécesseur. Robert Smith adresserait ainsi un petit pied de nez aux fans trop passéistes du groupe ?^^

    La virtuosité de Simon Gallup à la basse, quant à elle, n’est plus à prouver. Gallup est impressionnant, et on se régale.

    Smith s'occupe désormais seul des parties de guitares, et sa voix ne faillit pas.

    Le seul petit défaut de ce disque, c’est sur Play for Today, où le mixage met totalement en retrait le public qui chante en accompagnant l’air joué par le synthé.

    Un superbe live pour terminer 2011 en beauté, c’est de bon augure en attendant le DVD des concerts Reflections enregistrés à Sydney (et pourquoi pas celui du concert de Bercy en 2008, on peut rêver^^), la réédition de Wish en Deluxe, 20 ans après la parution d’origine, et surtout le successeur de 4 :13 Dream , espérons...