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Il y a vingt ans, c'est avec la vidéo de Smells Like Teen Spirit que je découvre ce groupe de rock, un trio avec un chanteur blond, comme Police naguère, d'ailleurs je trouve au chanteur de faux airs de Sting.
Mais le chanteur est manifestement hyper énervé ! Les cheveux dans la figure, il crie "Here we are now, entertain us", baignant dans un éclairage jaune pisseux et entouré de Pom Pom Girls qui se tremoussent en arborant le symbole de l'anarchie en rouge sur la poitrine.
Je trouve ça jouissif comme un pavé lancé dans le tube cathodique :)
The Big Roar premier album du trio gallois The Joy Formidable mené par la ravissante chanteuse et guitariste Ritzy Bryan.
The Big Roar c’est aussi le nom d’une vague provoquée par les marées remontant le fleuve Amazone, et qui fait la joie des surfeurs. Une vague dont le bruit évoque un grand rugissement.
Des vagues, il y en a sur la chouette pochette du disque, rappelant celle de la célèbre estampe du peintre japonais Hokusai, La Grande vague de Kanagawa.
Et l’illustration et le titre collent parfaitement à la musique de ce disque. Des déferlantes de guitares, un tsunami sonore qui vous emporte ! C’est ô combien jouissif de surfer ces vagues frangées d’écume de Jesus and Mary Chain, My Bloody Valentine, et de reflets blonds de The Primitives !
Après un pareil name dropping, on pourrait se croire revenu au bon vieux temps de la noisy-pop, sauf qu’on n’éprouve pas la moindre nostalgie, encore moins de la mélancolie, à l’écoute des compositions pleines d’énergie, soutenue par une très solide rythmique, de ce disque. Ce n’est pas vers le passé que les vagues nous emportent, et ça c’est formidable !
On est à l’opposée de la neurasthénie de The xx, par exemple^^.
Un disque à écouter à fond les manettes, quitte à provoquer le rugissement de vos voisins. De toute façon, vous ne les entendrez pas !
Et un groupe à découvrir sur scène, à n’en pas douter, histoire de prendre un bon bain de chaleureux décibels.
Décidément Robin Davey sait bien s’entourer. Après Yellow Thunder Woman avec qui il a fondé The Bastard Fairies, le voici qui s’accoquine avec une autre sublime demoiselle, Greta Valenti, pour former un nouveau projet, Well Hung Heart, sans pour autant laisser tomber le précédent.
Le nouveau duo nous offre un premier single qui dépote bien, « The Music Made Me Do It ». Et il est disponible en téléchargement gratuit à partir de cette adresse :
Greta Valenti chantait encore assez récemment au sein du groupe rock américain Fuji Minx avec qui elle a enregistré un album en 2007 intitulé « Users Cheaters Theatres ».
Le groupe est séparé mais le nom Fuji Minx était encore utilisé quand le single « The Music Made Me Do It » est sorti. L’appellation Well Hung Heart est toute récente.
La vidéo, réalisée par Robin Davey, fut bannie de YouTube (ce qui ne l'empêche pas de réapparaître régulièrement), non pas parce qu’on y aperçoit Greta en tenue d’Eve, mais parce que l’image du Pape y est, comme qui dirait, un chouia écornée. Âmes sensibles, vous voilà prévenues ^^
- Il est temps de se recentrer sur des choses intéressantes ici.
- Ouais c’est vrai, une pub et un sujet sur Renée la taupe, franchement ce blog part à vélo !
- Du moment que c’est pas à vau-l’eau. Retour aux choses essentielles : la musique par exemple. Quelque chose de primordial, qui remue les tripes : du rock !
Nick Cave est de retour en Grinderman. Et je le préfère comme ça qu’en version accompagné avec les Bad Seeds, même si les trois musiciens qui l’accompagnent ici font aussi partie des Bad Seeds. Avec Grinderman, Nick Cave laisse son piano au grenier (Cave, grenier, c’est fascinant les mots!) et se lâche sur la guitare, électrique de préférence.
A l’exception d’une ballade « What I Know », et d’une envolée presque pop, « Palaces of Montezuma », cet album simplement intitulé Grinderman 2 est du rock brut furieusement plongé dans du blues bouillant.
Rock, blues, un retour aux fondamentaux.
Encore meilleur que le premier essai Grindermanesque, trois ans plus tôt, qui mettait déjà une claque dans la gueule, cet album est un vrai bijou, et surtout il est habité, vivant. Avec Grinderman, Nick Cave a trouvé une vraie source régénératrice.
En plus Grinderman nous gratifie d’un clip génialement grotesque (C’est pas un oxymore, ça ?)