Impressions mitigées à la première écoute du troisième album du groupe virtuel créé par le chanteur de Blur Damon Albarn et le dessinateur Jamie Hewlett.
Contrairement au deux précédents disques, il m’a fallu plusieurs écoutes pour pleinement l’apprécier. La faute à deux titres que je n’aime pas du tout : « White Flag » et surtout l’affreux « Sweepstakes », trop franchement orientés rap à mon gout.
Gorillaz en mélangeant le hip hop avec de la pop de la soul ou du trip hop avait réussi à me faire apprécier dans une certaine mesure le rap actuel ; un exploit :p
Mais là, ces deux titres, ça ne passe vraiment pas, trop indigeste.
En les zappant, je retrouve le Gorillaz excellent des précédents disques. Cette plage de plastique recèle de pures pépites pop comme « Empire Ants », « To Binge » et surtout « On Melancholy Hill » gros tube en puissance.
On trouve une pléthore d’invités venant d’univers musicaux très différents, Snoop Dogg, Lou Reed, le groupe Little Dragon, Bobby Womack ou les deux ex Clash Mick Jones et Paul Simonon. La présence de ces deux derniers est cependant très discrète, sans la mention de leurs noms ils passeraient inaperçus.
Le consumérisme et la dégradation de l’environnement sont au centre de cet album. Son titre évoque cette « île de plastique » en plein océan dont j’avais parlé dans une ancienne note.
« Stylo » fait un excellent premier single, accompagné d’un clip qui ne l’est pas moins, référence à « Mad Max » avec la présence d’une méga guest star, où les personnages virtuels du groupe sont intégrés cette fois à des images réelles.
Une ancienne note sur Gorillaz : "El Mañana" - Gorillaz