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harrison ford

  • Cowboys et envahisseurs de Jon Favreau

    Imaginons un gamin qui, en ouvrant une boîte à jouets, découvrirait à l’intérieur plein de figurines en plastique de cowboys, d’indiens et d’aliens.  Son imagination se met aussitôt en marche, il invente une histoire où de très moches envahisseurs venus de l’espace arrivent sur terre en plein Far West.

    Cowboys et envahisseurs, ça ressemble à ça, une idée excitante sortie de l’imagination d’un môme.

    Plus excitant encore, dans la boîte, il y a une figurine de James Bond sous les traits de Daniel Craig. Le gosse déclare « On va dire que tu n’es plus James Bond, oublie-ça, je te mets un chapeau et tu es un cowboy qui ne sait plus rien de son identité. Au début de l’histoire, tu te réveilles avec un gadget autour du poignet. Tu sais pas ce que c’est, ça te donnera pas l’heure, mais ça te rendra service plus tard.»

    Le gamin découvre aussi une figurine qui ressemble vachement à Harrison Ford. Han Solo ou Indiana Jones ? Il ne sait pas trop, les accessoires se sont mélangés. « Toi je te donne un chapeau aussi, c’est obligé, et un flingue, c’est obligé aussi, et tu es un ancien colonel ! Tu n’as pas l’air commode au début, mais en fait tu as du cœur. »

    Il y a aussi une figurine féminine, elle a de faux airs de Lara Croft version Angelina, mais en plus jolie (Olivia Wilde)*. Le môme sent bien qu’elle a un fort potentiel, elle a des yeux bleus ardents ; une fille du feu à n’en pas douter. « Tiens, ça c’est une idée » se dit-il. Le gamin est sage cependant, il laisse la longue robe à la figurine, et lui donne aussi un chapeau et un flingue.

    Pour mettre en scène pareille histoire, il fallait un autre grand gamin comme Jon Favreau. Avec les aventures d’Iron Man portées au grand écran sur son CV, c’est le réalisateur ad hoc.

    Chouettes paysages, comme dans tout western qui se respecte, action rondement menées, même si elle met un peu de temps à démarrer.

    Cowboys et envahisseurs est un film réussi mais il aurait gagné à être plus ambitieux. Les sujets de la colonisation, du pillage des ressources, sont traités de manière soft,  et le thème du héros sans mémoire mais qui a certainement quelque chose à se reprocher, qui débarque dans une ville nommée Absolution où il y a un révérend assez rock n roll, aurait mérité d’être plus fouillé. Mais il réussit ce qui est certainement son but premier : il est extrêmement distrayant. Le casting est fantastique, Daniel Craig s’en sort bien face à Harrison Ford toujours nickel, mais ce dernier porte quand même mieux le chapeau ^^, et Olivia Wilde est phénoménalement captivante !

    Petite comparaison entre les affiches américaine et française. Sur la seconde, Harrison Ford fait nettement plus Han Solo ;)

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    * mais avec un moindre tour de poitrine. Dommage ^^

  • Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal

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    Attention, cette note contient quelques spoilers sur le film !

    J'avoue que j'ai du mal à comprendre les critiques assassines que j'ai lu par ci par là, que ça soit de la part des professionnels de la profession (j'adore cette expression à la noix :p) ou des critiques du dimanche.

    Certains parlant même d’un ratage à la « Menace Fantôme » ! Faut pas pousser mamie (momie ?) dans les orties (infestés de scorpions et d’araignées) ! Comme quoi, il vaut mieux ne pas écouter les critiques :p


    Car pour ma part, j'ai beaucoup aimé ce quatrième volet, même s'il n'est pas aussi flamboyant que les trois premiers il est vrai.Ce n'est pas un chef d'oeuvre, ce n'en est pas pour autant un effroyable navet ! On est à des années lumière de "Tomb Raider", Dieu merci !

    J'ai été emballé par ce film, par sa réalisation, Spielberg sait faire bouger sa caméra dans les scènes d’actions, sans la prendre pour un ballon de rugby qu’il lancerait à ses assistants réalisateurs avant de la récupérer pour tenter un drop ( à la façon du trop frénétique Michael Bay par exemple :p)

    Il y a des plans qui vont longtemps rester marqués dans ma mémoire, comme Indiana devant le champignon atomique, ou quand le vaisseau alien s’arrache de terre, la silhouette du héros dans un coin de l’écran: une image tout droit sortie d’une BD, (j’ai alors pensé à la fin de « l’Enigme de l’Atlantide » de Blake et Mortimer)

    Les effets spéciaux numériques n’envahissent pas l’écran et sont utilisés à bon escient. Mention spéciale pour les fourmis rouges ! Excellente scène qui renvoie aux bestioles mutantes des films SF des années 50 :-)

    J’ai bien aimé les références, essentiellement au ciné SF et fantastique, qui sont semées tout le long du film (c'est bien de repérer les références, ça donne l'impression au spectateur d'être bien cultivé :p) La très bonne scène d’ouverture rend en outre hommage à "American Graffiti" de Tonton George où jouait déjà Harrison Ford :-)
    Harrison Ford qui s'en tire à merveille, malgré son "grand âge" ;) Revoir Karen Allen dans le rôle de Marion fut un vrai plaisir, quant à Shia LaBeouf il s’en sort plus que bien.

    Les méchants de l’histoire manquent cependant un poil de charisme, ils sont loin de rivaliser avec les inoubliables Belloq ou Mola Ram.

    Indiana Jones malgré ses cheveux blancs, ne vieillit pas, ou moins en tout cas que certains spectateurs qui semblent blasés^^

    Ce quatrième volet arrive très tard dans la saga il est vrai, mais l’esprit est toujours là. L’aventure à toujours un nom !

    Indiana Jones, c’est toujours du cinéma, du vrai, de celui qui illustre parfaitement l’expression « c’est du cinéma » pour bien dire que ça ne correspond pas à la réalité, mais à un ailleurs ou le héros sort toujours indemne des chutes les plus vertigineuses, ne prend jamais une balle, ne perd jamais son chapeau. Un ailleurs pas si lointain, très proche même, aux couleurs de l’enfance. Indy est toujours là pour nous y emmener, avec son fouet pour nous protéger. On peut même s’imaginer qu’on est Indiana Jones. Ca marche toujours…