Je n’ai pas pour habitude de parler des livres que je lis ; les analyses littéraires c’est pas mon truc ( qui a dit « en plume » dans le fond ?)
Cependant je vais laisser quelques mots sur « L’automne à Pékin » de Boris Vian que je viens de terminer ( et que je vais certainement relire.)
Ce n’est pas le premier livre que je lis de Boris Vian, lequel fait désormais définitivement partie de mes auteurs favoris, mais celui-ci est certainement mon préféré.
Pourtant, nul doute que « L’écume des jours », « L’herbe rouge », « L’Arrache-cœur », « J’irai cracher sur vos tombes », sont des bijoux de la littérature, que « Les Fourmis » est un des meilleurs recueils de nouvelles que j’aie pu lire, et « Petits Spectacles » un régal absolu de collection de pièces de théâtres et de sketches.
« L’automne à Pékin » laisse une impression particulièrement profonde et persistante, comparable à de la nostalgie.
Il y a quelque chose qui touche profondément le lecteur dans cette histoire loufoque où il n’est pas plus question de Pékin que de l’automne, où Vian joue avec les expressions et les mots de la langue française, créé une complicité avec le lecteur, un attachement aux nombreux personnages du roman.
Comme il est question d’amour ( le sensuel et l’idéal ), d’amitié, d’ailleurs, que c’est drôle et tragique, le lecteur s’y retrouve. Peu importe le lieu et l’époque, sources de nostalgie, on a envie d’y retourner ( et comme les moyens de transport ne manquent pas dans ce roman, on a le choix ;) ) Il suffit simplement d’ajuster les coordonnées spatio-temporelles :-)