lilly wood and the prick
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Iggy and The Stooges - Garorock, Marmande, 30/06/2013
Y’a pas à dire, le concert d’Iggy and the Stooges ce dimanche au festival Garorock à Marmande était une tuerie.
L’Iguane au bord de la Garonne, en pleine campagne lot et garonnaise, au milieu des peupliers, a tout déchiré, y compris mes oreilles ! Le son était trop fort (un Airbus serait passé en rase motte, je ne l’aurais pas entendu) mais la setlist était de rêve. Elle a démarré par « Raw Power » pour se conclure par « Your Pretty Face is Going to Hell », faisant la part belle aux trois premiers albums légendaires des Stooges, et du petit dernier « Ready to Die », tandis que « The Weirdness » était soigneusement oublié. « Kill City » était aussi représenté ainsi que « Lust for Life » avec l’immortel « The Passenger ».
Une heure et quart de rock brut, à fond les gamelles, sous un soleil de plomb cependant moins chaleureux que le public, où Iggy Pop, fidèle à sa légende de bête de scène, a assuré le spectacle, gesticulant, s’aspergeant de flotte, jouant avec le public et invitant une dizaine de personnes sur la scène à se trémousser sur « Fun House » (parmi elles, une brunette dont la généreuse poitrine démontrait une bouleversante capacité de rebond^^).
Mike Watt, le bassiste, a tenté, à un moment donné, une sorte de saillie avec sa basse en la coinçant contre l’ampli, mais elle n’avait pas l’air d’accord :p
James Williamson balançait des riffs meurtriers tout en restant flegmatique, Steve MacKay était loin d’être à bout de souffle avec son saxo, tandis que derrière les fûts, Toby Dammit n’était pas en reste.
Assister à un concert d’Iggy and the Stooges c’est un peu comme avaler de l’extrait de piment Naga Viper : les sens sollicités ont besoin d’un peu de temps pour s’en remettre, tout paraît ensuite sans saveur pendant un petit moment. Aussi, je me suis abstenu de la pop sucrée de Mika qui succédait à Iggy et ses complices sur scène^^
Heureusement, Lilly Wood and the Prick (dont j’avais beaucoup aimé le premier album, un peu moins le second) étaient passés plus tôt dans l’après-midi, ce qui m’a permis d’apprécier leur très bonne prestation. Le reggae man italien Alborosie, avec ses dreadlocks impressionnantes était sympathique, mais la révélation fut The Excitements, formation de rythm and blues/soul venue d’Espagne dont la chanteuse évoque irrésistiblement Tina Turner époque Ike and Tina. Un régal !
Vidéo de bonne qualité trouvée sur youtube: I Wanna be Your Dog et No Fun.
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Lilly Wood and The Prick - Invincible Friends
Lilly Wood and The Prick : un nom qui m’a intrigué. Lilly Wood évoque un nom de fée, et tout ce qui va avec: les contes, l’enfance… The Prick, qu’on peut traduire par « le petit con », fait nettement contraste !
Et des contrastes, il y en a dans « Invincible Friends », le premier album de ce groupe. De la folk et de la pop mêlée à de l’électro, un côté naïf, simple et en même temps une maîtrise étonnante dans un premier album, avec des compositions impeccables et une voix superbe, celle de la fée Lilly Wood.
Bref, un vrai coup de cœur !
Cachée sous le déguisement de la fée se trouve la jolie Nili, quant à son complice au pseudo on ne peut plus décalé, il se prénomme Benjamin.
Le duo est français et écrit des textes en anglais qui conviennent sûrement mieux à leur musique, il place la barre très haut avec cet album (nul doute que le second album sera attendu au tournant) et donne envie de courir voir le groupe sur scène, ce que je ferai sans doute…