électro
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Mylène Farmer - Monkey Me
Allez hop ! Une petite note pour donner un coup de pouce à un album qui risque d’avoir du mal à se vendre :p
Deux ans exactement après « Bleu noir », Mylène Farmer est de retour avec un neuvième album, « Monkey Me ».
Honnêtement, après les deux précédents albums qui avaient assez vite quitté ma platine, je n’attendais pas vraiment grand-chose de celui-ci, eh bien j’ai été très agréablement surpris.
La surprise ne vient pas de la production, certes homogène, ce qui donne une belle cohésion à l’album (chose qui manquait au précédent), mais les sonorités électro qui enrobent les chansons n’ont rien d’originales, on les a déjà entendues ailleurs et parfois il y a même un petit moment. Ainsi le titre « A l’ombre » m’évoque par moment le « Better Off Alone » de Alice Deejay ! Si, si, rappelez-vous c’était en 1998, et ça ne nous rajeunit pas. C’est le point négatif de ce disque : quelques sonorités eurodance plutôt datées.
La surprise est créée par l’ambiance générale, très lumineuse et même joyeuse parfois, avec d’une part les mélodies entrainantes signées Boutonnat qui font mouche à chaque fois malgré les défauts de la production, et d’autres part les textes de Mylène, plus optimistes qu’à l’accoutumée, voire plus légers ou enfantins, comme sur « Love Dance », ritournelle irrésistible qui semble une comptine enfantine détournée, option night club. Et le détournement de chansonnette, c’est très farmerien (écouter « L’Ame-stram-gram » ou « L’Amour n’est rien » par exemple).
Parmi les titres les plus réussis de l’album figure la chanson éponyme où est abordé le thème du double, cher à Mylène. Tant au niveau du texte que de la musique, c’est un régal ; sortie en single obligatoire ^^
Ce que j’apprécie beaucoup aussi sur ce disque ce sont les nombreuses allusions aux titres plus anciens via les paroles des chansons, comme des clins d’œil complices adressés aux fans de la première heure. Notamment dans « Ici-bas » (mon titre préféré au passage) avec cet extrait: « Drôle de vie qui fait, pauvre de moi, un pantin de bois », et là je pense immédiatement au pantin de bois du clip de « Sans contrefaçon », qui figure aussi sur la pochette de l’album « Ainsi soit je… »
Ou encore : « C’est bien ici-bas que j’ai voulu la guerre », peut-être avec des soldats de plomb, Mylène nous avait bien dit de prendre garde à eux, toujours dans « Sans contrefaçon » ;)
Dans « A force de… », Mylène chante que « Il pleut sur Vienne », ce qui a suffit à me transporter dans un jardin tragique de cette ville qui apparaît sur l’album « Ainsi soit-je… »
C’est du moins ainsi que je perçois ces paroles, en tant que vieux fan^^ Et le vieux fan que je suis est aux anges avec « Nuit d’hiver » où l’on retrouve Chloé, qui, un matin s’est noyée dans l’eau du ruisseau, sur une des plages de l’album « Cendres de lune », il y a plus d’un quart de siècle.
Surprenantes et enthousiasmantes ses retrouvailles avec Chloé, comme avec une vieille amie qui vous a laissé sans nouvelle pendant une éternité. On n’en saura pas davantage sur Chloé, on sait juste qu’elle est encore là. Mylène ne fait que reprendre une phrase de la chanson originale sur une musique hantée par de sombres et majestueuses nappes de synthés.
Ce titre fait contraste avec les autres, sorte de faille temporelle où erre un fantôme, d’îlot sombre, comme un liseré d’ombre qui rehausse la lumière qui émane du reste de l’album.
Maligne (comme un singe^^), avec « Monkey Me » Mylène joue comme jamais avec l’ombre et la lumière, le gai et le triste, le passé et le présent, le contraste mettant l’un et l’autre en évidence, tour à tour.
« Timeless » est le nom de la future tournée. Passé et présent confondus donc, c’est la nouvelle alchimie trouvée par le tandem Farmer/Boutonnat, ça marche plutôt bien et ça fait drôlement plaisir !
Toutes mes notes sur Mylène Farmer.
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EP en automne, album... après la fin du monde
Manifestement le format EP (Extended Play), autrement (autrefois ?) appelé maxi, est très prisé en ce moment.
Petite sélection perso de trois d’entre eux sortis ce mois-ci :
Tout d’abord, Tomorrow’s World. Le groupe est nouveau, pas les membres qui le composent, à savoir 50% du groupe Air, incarné par Jean-Benoît Dunckel, et la très jolie Lou Hayter, 25% des New Young Pony Club, ce qui réussit à donner 100% d’électro.
Le maxi « So Long My Love » s’étend sur trois plages : deux fois le même titre éponyme dans deux versions et une autre chanson intitulée « Inside ». Lou est au chant, comme dans son autre projet parallèle The New Sins, et je me dis qu’elle devrait partager le poste de lead singeuse avec Tahita Bulmer au sein des NYPC.
Le duo a composé une flopée de titres qui devraient se retrouver sur un album prochainement.
Le format EP a été choisi par Placebo pour son retour. « B3 » propose cinq titres et annonce un album prévu pour mars 2013. Sur les cinq morceaux, seule la chanson titre devrait y figurer.
Bien que de bonne facture, notamment « I Know Where You Live », ces cinq chansons me laissent un peu sur ma faim. Les textes de Brian Molko sont très bons mais musicalement ça sonne comme du déjà entendu chez le trio.
Plus que quelques mois à patienter pour savoir si le groupe à vraiment du neuf a nous proposer avec le successeur de « Battle for the Sun ».
Le power trio gallois The Joy Formidable nous revient avec « Cholla », EP de quatre titres. La chanson éponyme en deux versions, l’une pêchue, l’autre acoustique, et deux autres dont « Wolf’s Law » qui commence tout doucement avant de prendre un envol supersonique. « Wolf’s Law » c’est aussi le titre du prochain album, à paraître en janvier.
Après l’enthousiasmant « The Big Roar » sorti en 2011, ça promet !
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Lilly Wood and The Prick - Invincible Friends
Lilly Wood and The Prick : un nom qui m’a intrigué. Lilly Wood évoque un nom de fée, et tout ce qui va avec: les contes, l’enfance… The Prick, qu’on peut traduire par « le petit con », fait nettement contraste !
Et des contrastes, il y en a dans « Invincible Friends », le premier album de ce groupe. De la folk et de la pop mêlée à de l’électro, un côté naïf, simple et en même temps une maîtrise étonnante dans un premier album, avec des compositions impeccables et une voix superbe, celle de la fée Lilly Wood.
Bref, un vrai coup de cœur !
Cachée sous le déguisement de la fée se trouve la jolie Nili, quant à son complice au pseudo on ne peut plus décalé, il se prénomme Benjamin.
Le duo est français et écrit des textes en anglais qui conviennent sûrement mieux à leur musique, il place la barre très haut avec cet album (nul doute que le second album sera attendu au tournant) et donne envie de courir voir le groupe sur scène, ce que je ferai sans doute…
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The Cut-Throat EP - Phildel
En attendant la sortie de son premier album (voir cette note), Phildel nous propose un cd de six titres « The Cut-Throat EP ».
Quatre des chansons étaient déjà connues, puisque en écoute sur son MySpace : « Piano B » en version chantée, « Holes in your Coffin » qui mélange des arrangements synthétiques aux instruments acoustiques (piano, cordes), « Ghost », et « Switchblade » ma préférée.
J’ai découvert deux autres titres : « The Wolf » qui est le plus faible du disque avec uniquement des arrangements électro rappelant le Goldfrapp de « Strict Machine » ou « Train » ce qui rompt un peu la cohésion avec les autres morceaux, et l’étonnant « Slow Cloud », superbe avec son rythme à trois temps.
Le CD n’est disponible que via le MySpace de Phildel. Pour l’occasion j’ai utilisé pour la première fois de système Paypal pour le règlement et c’est parfait. J’ai reçu le disque, depuis l’Angleterre, exactement sept jours après la commande, comme prévu :)
Maintenant je n'ai plus qu’à m’armer de patience pour avoir plus de Phildel dans ma discothèque…