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pop

  • Of Monsters And Men - Live From Vatnagarðar

    live from vatnagarðar,of monsters and men,silhouettes,hunger games,islandeEn cette fin d’année les Islandais de Of Monsters And Men nous gâtent.
    Après nous avoir offert en novembre un superbe titre inédit, « Silhouettes », sur la bande originale du film « Hunger Games : l’embrasement », ils sortent un mini album live de 7 titres en exclu sur iTunes.
    Il s’agit d’un live enregistré sans public, dans un studio sur leur île au bord du monde. On retrouve 6 chansons de leur excellentissime album « My Head is an Animal » dont un « King and Lionheart » en version voix-guitare acoustique, et le fameux « Little Talks » dans une interprétation dépouillée ; de l’excellent travail.
    Cerise sur le gâteau : la reprise de « Skeletons » des Yeah Yeah Yeahs, que le groupe joue régulièrement sur scène, complète la liste des morceaux que voici :

    1- Slow and Steady

    2- Mountain Sound

    3- King and Lionheart

    4- Dirty Paws

    5- Skeletons

    6- Little Talks

    7- Six Weeks


    "Silhouettes", sur la B.O. de Hunger Games 2:

  • Alex Hepburn - Together Alone

    alex-hepburn-together-alone.jpgAlex Hepburn ressemble un peu à Nolwenn Leroy, c’est vrai ; mais quand on l’entend chanter on ne peut pas faire autrement que de la comparer à Janis Joplin… puis inévitablement à Amy Winehouse.
    Et comme la France lui réserve un accueil très favorable, des journalistes (ceux du Parisien.fr par ici) lui prédisent un succès comparable à celui obtenu chez nous par Adele, trouvant même une attitude similaire. Bon.
    Mais comparer ça va un moment, d’autant qu’Adele me laisse totalement de marbre alors qu’Alex Hepburn me fait pétiller les oreilles. Qu’est ce qui fait la différence alors ? Peut-être la façon d’Alex de chanter « Shut your mouth Miss Misery », « I’ve been a bad bad girl » ou « Don’t bury me, don’t let me down » avec cette voix éraillée qui exprime une certaine rage, de l’insoumission, et en même temps de la fragilité.

    Son premier album offre pas mal de variété dans le registre soul sans s’éparpiller : ballades acoustiques piano voix (« Broken Record ») ou guitare voix (« Pain is », « Two point Four »), blues trainant avec orgue Hammond et chœurs (« Bad Girl »), soul électrique sur « Get Heavy », soul éclatante sur « Angelina », blues à tendance pop avec « Love to love You ». Le côté pop prend un peu plus de place sur le tube actuel « Under » (présent sur le disque en deux versions assez similaires, une version piano voix aurait été mieux vue dans ce cas) et le peut-être bien futur tube « Miss Misery », mais aucun risque d’être écœuré, grâce à la flamme soul entretenue par la voix d’Alex.
    Dommage de ne pas retrouver sur l’album la reprise de « Woman » de Neneh Cherry qui figurait sur le EP sans titre sorti l’an dernier.
    En tout cas il y a largement de quoi donner envie de voir Alex Hepburn jouer ces titres sur scène. Plus qu'à espérer qu'elle passe dans mon coin :)





    http://alex-hepburn.com/

  • Mylène Farmer - Monkey Me

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    Allez hop ! Une petite note pour donner un coup de pouce à un album qui risque d’avoir du mal à se vendre :p

    Deux ans exactement après « Bleu noir », Mylène Farmer est de retour avec un neuvième album, « Monkey Me ».
    Honnêtement, après les deux précédents albums qui avaient assez vite quitté ma platine, je n’attendais pas vraiment grand-chose de celui-ci, eh bien j’ai été très agréablement surpris.

    La surprise ne vient pas de la production, certes homogène, ce qui donne une belle cohésion à l’album (chose qui manquait au précédent), mais les sonorités électro qui enrobent les chansons n’ont rien d’originales, on les a déjà entendues ailleurs et parfois il y a même un petit moment. Ainsi le titre « A l’ombre » m’évoque par moment le « Better Off Alone » de Alice Deejay ! Si, si, rappelez-vous c’était en 1998, et ça ne nous rajeunit pas. C’est le point négatif de ce disque : quelques sonorités eurodance plutôt datées.

    La surprise est créée par l’ambiance générale, très lumineuse et même joyeuse parfois, avec d’une part les mélodies entrainantes signées Boutonnat qui font mouche à chaque fois malgré les défauts de la production, et d’autres part les textes de Mylène, plus optimistes qu’à l’accoutumée, voire plus légers ou enfantins, comme sur « Love Dance », ritournelle irrésistible qui semble une comptine enfantine détournée, option night club. Et le détournement de chansonnette, c’est très farmerien (écouter « L’Ame-stram-gram » ou « L’Amour n’est rien » par exemple).

    Parmi les titres les plus réussis de l’album figure la chanson éponyme où est abordé le thème du double, cher à Mylène. Tant au niveau du texte que de la musique, c’est un régal ; sortie en single obligatoire ^^
    Ce que j’apprécie beaucoup aussi sur ce disque ce sont les nombreuses allusions aux titres plus anciens via les paroles des chansons, comme des clins d’œil complices adressés aux fans de la première heure. Notamment dans « Ici-bas » (mon titre préféré au passage) avec cet extrait: « Drôle de vie qui fait, pauvre de moi, un pantin de bois », et là je pense immédiatement au pantin de bois du clip de « Sans contrefaçon », qui figure aussi sur la pochette de l’album « Ainsi soit je… »
    Ou encore : « C’est bien ici-bas que j’ai voulu la guerre », peut-être avec des soldats de plomb, Mylène nous avait bien dit de prendre garde à eux, toujours dans « Sans contrefaçon » ;)
    Dans « A force de… », Mylène chante que « Il pleut sur Vienne », ce qui a suffit à me transporter dans un jardin tragique de cette ville qui apparaît sur l’album « Ainsi soit-je… »

    C’est du moins ainsi que je perçois ces paroles, en tant que vieux fan^^ Et le vieux fan que je suis est aux anges avec « Nuit d’hiver » où l’on retrouve Chloé, qui, un matin s’est noyée dans l’eau du ruisseau, sur une des plages de l’album « Cendres de lune », il y a plus d’un quart de siècle.
    Surprenantes et enthousiasmantes ses retrouvailles avec Chloé, comme avec une vieille amie qui vous a laissé sans nouvelle pendant une éternité. On n’en saura pas davantage sur Chloé, on sait juste qu’elle est encore là. Mylène ne fait que reprendre une phrase de la chanson originale sur une musique hantée par de sombres et majestueuses nappes de synthés.
    Ce titre fait contraste avec les autres, sorte de faille temporelle où erre un fantôme, d’îlot sombre, comme un liseré d’ombre qui rehausse la lumière qui émane du reste de l’album.

    Maligne (comme un singe^^), avec « Monkey Me » Mylène joue comme jamais avec l’ombre et la lumière, le gai et le triste, le passé et le présent, le contraste mettant l’un et l’autre en évidence, tour à tour.
    « Timeless » est le nom de la future tournée. Passé et présent confondus donc, c’est la nouvelle alchimie trouvée par le tandem Farmer/Boutonnat, ça marche plutôt bien et ça fait drôlement plaisir !

    Toutes mes notes sur Mylène Farmer.

  • Of Monsters and Men - My Head is an Animal

    of-monsters-and-men-my-head-is-an-animal.jpgIslande, île fantastique à plus d’un titre, où les habitants ont envoyé les bandits banquiers en prison et mis en place une assemblée constituante, où croiser un chevaucheur de baleine ou un dresseur de dragon parait envisageable, où les elfes jouent au scrabble avec des runes et font des scores canons à quatre chiffres et où ils jouent parfois une musique entre feu et glace. Musique que des groupes comme les Sugarcubes, dont s’est échappée Bjork, ou Sigur Ros ont su faire connaître au commun des mortels vivant en dehors de l’île. Aujourd’hui il faut ajouter Of Monsters and Men.

    Derrière ce nom dérivé d’un des plus célèbres romans de Steinbeck, se cachent six musiciens : Brynjar, Arnar, Kristjan, Arni, Ragnar et la jolie Nanna. Ces deux derniers se partageant le chant sur le premier album du groupe, « My Head is an Animal ».

    Et c’est un album hautement réjouissant, anti déprime absolu. En effet, la musique pop-rock folk des Islandais est entrainante, mélodieuse, et donne irrésistiblement envie de reprendre les nombreux « Wohaa !» et autres « Hey ! » qui émaillent les chansons. Epiques, à l’image du clip de « Little Talks », les morceaux s’ornent d’un brin de crépuscule tout islandais, liseré de mélancolie qui rehausse l’ambiance chaleureuse globale.
    Une belle découverte.

    "Hey!"