Je découvre avec enthousiasme les New Young Pony Club, un groupe britannique, au départ un quintet et désormais un quatuor (trois femmes et un gars), qui a sorti deux albums irrésistibles, Fantastic Playroom en 2007 et The Optimist , ce printemps.
Les New Young Pony Club (appelons-les NYPC afin d’économiser les touches de mon clavier) font dans la new rave, si j’en crois leur page Wikipédia, en gros de la new wave mélangée avec de l’électro et du rock indé. Une sorte de new new wave en quelque sorte. Ah ! La joie des appellations des courants musicaux…
Et qui dit new wave dit années 80, et des groupes qui ont un son très 80’s, c’est pas ce qu’il manque en ce moment, et, bien que la musique de cette période m’ait marqué, because c’est celle de mon adolescence, les groupes tentant de reproduire la sonorité de la décennie ne trouvent pas forcément grâce à mes yeux, encore moins à mes oreilles. Alors qu’est ce qui fait sortir NYPC du lot ?
La basse omniprésente et souvent sautillante façon New Order ? Le chant féminin évoquant les B52s ? Les synthés acidulés mais pas écœurants ? L’influence revendiquée des Talking Heads ? La batterie qui sonne délicieusement The Cure période « Seventeen Seconds » sur le titre « Lost a Girl » qui ouvre le deuxième album ?
Surement tout ça, et surtout la capacité du groupe à faire une synthèse de tous ces éléments sans nous servir un infect gloubiboulga réchauffé. Ce qui est quasi miraculeux !
J’ajouterais que le joli minois de Lou Hayter (claviers et chœurs) qui rappelle à la fois, et c’est incroyable, Louise Bourgoin et Carla Bruni, est un atout non négligeable ;)
La ravissante musicienne a aussi un projet parallèle, The New Sins, plutôt sympa, mais loin d’être aussi séduisant que les NYPC.
http://www.myspace.com/newyoungponyclub
http://www.myspace.com/thenewsins