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new wave

  • Ultravox - Brilliant

    ultravox-brilliant.jpgEn 2008, Ultravox, groupe pionnier de la new wave se reformait pour de bon, dans sa formation dite classique, à savoir avec Billy Currie aux claviers et au violon, Chris Cross à la basse, Warren Cann à la batterie et drum machine et Midge Ure au chant et à la guitare.
    Oubliées les infructueuses tentatives de « reformations » de Billy Currie dans les années 1990 avec lui seul comme membre ayant déjà appartenu au groupe.
    Après le succès d’une tournée en 2009 et l’enregistrement d’un album live, voici un album studio, Brilliant, rempli de nouvelles chansons. Le dernier, U-Vox, datait de 1986 (si l’on oublie ceux sortis sous le nom récupéré d’Ultravox par Currie dans les 90s).

    Si vous étiez, comme moi, fan de l’Ultravox des années 1980 à 1985, Brilliant devrait vous ravir. On y retrouve en effet le son caractéristique du groupe : le piano et le violon de Currie, des envolées mélodieuses de synthé ou de guitare, la batterie qui alterne avec la boîte à rythmes, la voix de Midge Ure. Ce n’est pas pour autant qu’on plonge en pleine nostalgie, le son est bien évidemment « actualisé », tant et si bien qu’un titre comme Change sonne quasiment comme du Ladytron.
    Pas de risque de dépaysement donc pour les vieux fans, pas de grande nouveauté non plus, mais le plaisir de retrouver un des groupes majeurs des 80s en pleine forme. Car si le dernier vrai album d’Ultravox en 86 donnait de sérieux signes d’essoufflement, celui-ci témoigne d’un groupe plein d’énergie, manifestement heureux de rejouer ensemble. Et cela suffit à vous donner la banane !
    Et pour ceux ne connaissant pas le quatuor, cet album offre une très bonne entrée en matière, bien meilleure qu’une énième compil avec 2 ou 3 fonds de tiroirs en guise d’inédits.
    Des titres comme Flow ou One (très belle ballade) ont le potentiel pour s’inscrire parmi les standards du groupe.
    Un retour réussi.

  • Ultravox - Love's Great Adventure

    Et hop ! Une petite madeleine vidéo.

    Chapitre VIII : Ultravox - "Love's Great Adventure" (1984)

    A la fin de l'année 1984, le groupe Ultravox, mené par Midge Ure, sort une compilation de ses singles sur laquelle figure ce titre inédit.

    Il est accompagné d'une vidéo fun, sorte de pastiche d'Indiana Jones ; le groupe termine l'année en beauté. Pour Ultravox, les 80s furent une grande aventure :)

    En France, le groupe n'est pas le plus connu de la New Wave, bien qu'il soit un groupe phare de cette catégorie. Séparé en 1988, il s'est depuis reformé, dans la formation dite classique: Midge Ure, Billy Currie, Chris Cross, Warren Cann, et un tout nouvel album est annoncé pour l'année qui vient...

  • Killing Joke - Absolute Dissent

    killing-joke-absolute-dissent.jpg

    C’est toujours réjouissant de voir arriver un nouvel album de Killing Joke. Chant clair ou hurlements tribaux, le tonitruant Jaz Coleman est toujours en forme et son groupe inoxydable.

    Depuis le précédent disque, « Hosannas from the Basements of Hell”, en 2006, le combo a dû faire face au décès de son bassiste Paul Raven. Ce changement de personnel forcé abouti finalement à un retour à la formation d’origine (Coleman, Walker, Ferguson, « Youth »). Et avec « Absolute Dissent » le groupe revient à ses premières amours, post punk puis new wave.

    Plus « calme » que les précédents opus trempés dans le métal indus, le petit dernier est cependant très loin d’être neurasthénique, comme on peut s’en apercevoir dès la chanson éponyme qui ouvre le bal, avec sa basse ondulante comme une anguille, puis « The Great Cull » qui frappe fort tout comme « Depthcharge » ou « This World Hell » qui envoient l’artillerie lourde.

    Mais ma préférence va vers les titres aux accents plus new wave comme « In Excelsis », « European Super State » et « The Raven King », hommage au défunt bassiste.

    C’est sur un rythme dub que se termine l’album, avec le très réussi « The Ghost of Ladbroke Grove ».

    « Absolute Dissent » est un album varié, qui offre des contrastes, ce que j’apprécie toujours beaucoup. Moins rentre dedans que « Hosannas… » qu’on prenait d’un bloc dans la gueule, il permet à l’auditeur de souffler un peu, ce qui n’est pas plus mal.

    Seul petit regret, j’aurais bien vu à la place de « Honour the Fire », morceau singulièrement fade, le titre « Kali Yuga » avec son rythme et sa basse phénoménaux qui figure uniquement sur le maxi « In Excelsis », sorti en éclaireur quelques mois plus tôt. Maxi sur lequel on retrouve quatre des titres de l’album.

  • New Young Pony Club

    new-young-pony-club.jpg

    Je découvre avec enthousiasme les New Young Pony Club, un groupe britannique, au départ un quintet et désormais un quatuor (trois femmes et un gars), qui a sorti deux albums irrésistibles, Fantastic Playroom en 2007 et The Optimist , ce printemps.

    Les New Young Pony Club (appelons-les NYPC afin d’économiser les touches de mon clavier) font dans la new rave, si j’en crois leur page Wikipédia, en gros de la new wave mélangée avec de l’électro et du rock indé. Une sorte de new new wave en quelque sorte. Ah ! La joie des appellations des courants musicaux…

    Et qui dit new wave dit années 80, et des groupes qui ont un son très 80’s, c’est pas ce qu’il manque en ce moment, et, bien que la musique de cette période m’ait marqué, because c’est celle de mon adolescence, les groupes tentant de reproduire la sonorité de la décennie ne trouvent pas forcément grâce à mes yeux, encore moins à mes oreilles. Alors qu’est ce qui fait sortir NYPC du lot ?

    La basse omniprésente et souvent sautillante façon New Order ? Le chant féminin évoquant les B52s ? Les synthés acidulés mais pas écœurants ? L’influence revendiquée des Talking Heads ? La batterie qui sonne délicieusement The Cure période « Seventeen Seconds » sur le titre « Lost a Girl » qui ouvre le deuxième album ?

    Surement tout ça, et surtout la capacité du groupe à faire une synthèse de tous ces éléments sans nous servir un infect gloubiboulga réchauffé. Ce qui est quasi miraculeux !

    J’ajouterais que le joli minois de Lou Hayter (claviers et chœurs) qui rappelle à la fois, et c’est incroyable, Louise Bourgoin et Carla Bruni, est un atout non négligeable ;)

    La ravissante musicienne a aussi un projet parallèle, The New Sins, plutôt sympa, mais loin d’être aussi séduisant que les NYPC.

     

     

    http://www.myspace.com/newyoungponyclub

    http://www.myspace.com/thenewsins