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rock indé

  • Best Coast - Fade Away

    best-coast-fade-away.jpgUn petit mot sur Best Coast, le groupe de Bethany Cosentino et Bobb Bruno, qui a sorti en octobre un EP (de sept titres tout de même) « Fade Away », en attendant un nouvel album.
    Du bon rock indé venu de Californie, influences 50’s 60’s, ensoleillé, qui donne envie de faire du skate ou de jouer au tennis avec insouciance (voir vidéos) ^^. Idéal pour changer de la grisaille actuelle.
    L’excellent « Fear of my Identity », sorti en single plus tôt dans l'année, figure sur le disque ; alors youpi ! :)





    Le groupe en live, lors d'une session pour la radio de Seattle KEXP:

  • Well Hung Heart - Young Enough To Know It All

    well-hung-heart-young-enough-to-know-it-all.jpgLe premier album de Well Hung Heart est dispo. Et comme le laissait supposer les singles sortis précédemment (comme « The Music Made me do it » ou « Devil » premier extrait de cette galette) ça dépote bien. Imaginez un télescopage entre Rage Against The Machine, Led Zeppelin, The Kills et du bon vieux grunge des familles...

    Well Hung Heart est le plus récent projet de Robin Davey, musicien au sein du groupe de blues rock The Hoax (dont le chanteur est Hugh Coltman) et du duo The Bastard Fairies qu’il forme avec Yellow Thunder Woman.
    Associé cette fois avec une autre chanteuse, Greta Valenti, il propose du rock sans fioriture et particulièrement efficace. Même si, à mon goût, c’est moins original que les Bastard Fairies, Well Hung Heart vaut largement son pesant de décibels ;)

    De son côté, Yellow Thunder Woman a formé avec sa sœur Wanbdi un autre groupe, Tone Def Sirens, et à l’écoute du seul morceau disponible pour l’instant, « Bird of Prey », ça se rapprocherait du son des Bastard. Miam !

    "Young Enough to Know it All" est en écoute ici:


  • Aluminum Babe (2)

    Aluminum Babe, groupe de rock indépendant à tendance électro que j’avais découvert il y a deux ans via le net , sort un nouvel album, Illegal, dores et déjà disponible en téléchargement. Sortie physique prévue fin octobre.

    Aluminum Babe est formé à New York en 2001 par Anna Lidberg, d’origine suédoise, au chant et à la guitare, et le bassiste Jorge Musa. C’est le noyau du groupe autour duquel le line-up changera régulièrement.

    En 2003 sort le premier disque, un EP énergique de cinq morceaux punk rock réjouissants. Deux ans plus tard arrive l’album Vitrified qui reste le meilleur à mon goût, où le groupe évolue nettement vers un pop rock mâtiné de rythmes disco, cap qu’il maintient à l’heure actuelle. On y trouve même une reprise  de Ca plane pour moi, en français dans le texte donc. Par ailleurs, une autre chanson de l’album, Upside Down, est aux trois-quarts interprétée en français. Manifestement, c’est la façon dont sonnent les mots, plus que le sens, qui a séduit Anna. Elle renouvellera l’expérience par la suite.

    En 2007, paraît le second album, Smoke in Chinatown, qui contient notamment l’excellent Infatuation, ainsi qu’une reprise pas dégueu du Psycho Killer des collègues new-yorkais de Talking Heads (avec son fameux qu’est ce que c’est, en français dans le texte, là aussi). On y trouve également un titre en live, Slip Slide, et trois des morceaux du premier EP (en remplissage ?) ce qui nuit un peu à l’homogénéité de l’album.

    En 2009, le troisième album, 17,  quoique bien rempli (16 morceaux) déçoit quelque peu. D’une part on y retrouve tels quels quatre titres du précédent disque, dont Infatuation qui, d'autre part, se voit décliner en trois remixes largement dispensables. Il n’y a donc que 9 nouveaux titres qui font souvent la part belle aux bidouillages électroniques et tout ça part un peu dans tout les sens.

    Heureusement, cette année le nouvel album, Illegal, redresse la barre. Plus homogène que les deux précédents, il contient de fort jolies réussites comme C.U.N.T., Let’s Go, Tonite, Oh Yeah ainsi qu'une intrigante ballade acoustique chantée dans un étrange français, intitulée Quaquers, qui clôt le disque.   

    Aluminum Babe tourne pas mal en concert, y compris en Europe, notamment en Espagne et en Allemagne où le groupe a des fans fidèles.

    aluminum-babe.jpgAluminum Babe (EP) - 2003

     

     

     

     

    vitrified.JPGVitrified - 2005

     

     

     

     

    smoke-in-chinatown.jpgSmoke in Chinatown - 2007

     

     

     

     

    17.jpg17 - 2009

     

     

     

     

    illegal.jpgIllegal - 2011

     

     

     

     

    http://www.aluminumbabe.com/

  • New Young Pony Club

    new-young-pony-club.jpg

    Je découvre avec enthousiasme les New Young Pony Club, un groupe britannique, au départ un quintet et désormais un quatuor (trois femmes et un gars), qui a sorti deux albums irrésistibles, Fantastic Playroom en 2007 et The Optimist , ce printemps.

    Les New Young Pony Club (appelons-les NYPC afin d’économiser les touches de mon clavier) font dans la new rave, si j’en crois leur page Wikipédia, en gros de la new wave mélangée avec de l’électro et du rock indé. Une sorte de new new wave en quelque sorte. Ah ! La joie des appellations des courants musicaux…

    Et qui dit new wave dit années 80, et des groupes qui ont un son très 80’s, c’est pas ce qu’il manque en ce moment, et, bien que la musique de cette période m’ait marqué, because c’est celle de mon adolescence, les groupes tentant de reproduire la sonorité de la décennie ne trouvent pas forcément grâce à mes yeux, encore moins à mes oreilles. Alors qu’est ce qui fait sortir NYPC du lot ?

    La basse omniprésente et souvent sautillante façon New Order ? Le chant féminin évoquant les B52s ? Les synthés acidulés mais pas écœurants ? L’influence revendiquée des Talking Heads ? La batterie qui sonne délicieusement The Cure période « Seventeen Seconds » sur le titre « Lost a Girl » qui ouvre le deuxième album ?

    Surement tout ça, et surtout la capacité du groupe à faire une synthèse de tous ces éléments sans nous servir un infect gloubiboulga réchauffé. Ce qui est quasi miraculeux !

    J’ajouterais que le joli minois de Lou Hayter (claviers et chœurs) qui rappelle à la fois, et c’est incroyable, Louise Bourgoin et Carla Bruni, est un atout non négligeable ;)

    La ravissante musicienne a aussi un projet parallèle, The New Sins, plutôt sympa, mais loin d’être aussi séduisant que les NYPC.

     

     

    http://www.myspace.com/newyoungponyclub

    http://www.myspace.com/thenewsins