Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

robert smith

  • Robert Smith - Anik Jean - J'aurai tout essayé

    robert-smith.jpg

    Dans la dernière news du site officiel de The Cure, Robert Smith dévoile quelques nouveaux projets.

    Si on n’en sait toujours pas plus sur la rumeur du split avec la maison de disque (Geffen), on apprend que la réalisation du « Dark album », le chapitre 2 de « 4 :13 Dream », avance tout doucement (on a donc bon espoir de l’entendre un jour prochainement) et qu’un autre album devrait être disponible exclusivement sur iTunes.

    Ca c’est de la bonne nouvelle !

    Et parmi les projets en solo, une participation au disque « Almost Alice » comprenant des chansons inspirées du « Alice au pays des merveilles » de Tim Burton, où Robert Smith reprend le « Very Good Advice » chantée par Kathryn Beaumont dans la version Disney. Savoureux décalage en perspective !

    Plusieurs collaborations également, la première à tomber dans nos oreilles est celle avec Anik Jean, rockeuse québécoise dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’ici. Un duo, en français et en anglais, titré "J'aurai tout essayé" et qui est en fait une nouvelle version du titre « Believe » du guitariste Earl Slick sur lequel Smith posait déjà sa voix en 2003.

    Et c’est réussi, cette version sonnant plus live que l’originale.

    Et cerise sur le gâteau, on peut télécharger la chanson en entier gratuitement depuis le site d’Anik Jean ! Et là on dit merci Robert et Anik :-)

    http://www.anikjean.com/

    anik-jean.jpg
  • The Cure - Les contrastes fascinants

    4dc023a51b7ba747a6be1c411700db82.jpg

    Too old to be alternative, too alternative to be old. »

    Robert Smith.

     

    Enfin, je trouve le temps d'évoquer mon groupe préféré :-)))

    The Cure. Le groupe de Robert Smith porte bien son nom.

    Un traitement, musical, contre la médiocrité artistique, le star system, l’intelligentsia du showbiz.

    Un vrai remède à la mélancolie, malgré des textes sombres et une image gothique tenace d’ailleurs rejetée par le groupe. Paradoxe ?

    Remède, traitement, il y a forcément une addiction qui se créée.

     

    The Cure est un groupe de contrastes. C’est ce qui le rend fascinant à mes yeux.

    Il est à l’image de son chanteur. Robert Smith écrit des textes imprégnés d’un spleen baudelairien tout en étant un supporter assidu de foot, au point de suspendre des tournées lors des compétitions internationales afin de suivre les matchs !

    L’image gothique que beaucoup de fans et de journalistes veulent leur coller vient en grande partie des albums « Seventeen seconds », « Faith » et « Pornography » formant la « trilogie de glace » et réalisés au début des 80’s. Des bijoux de la cold wave, avec des textes sombres et violents, qui feraient passer les chansons de Mylène Farmer pour de joyeuses bluettes :p

    C’est oublier que le premier album du groupe sorti un an avant « Seventeen seconds » est très post punk avec une pincée de pop et révèle un sens de l’humour décalé, avec entre autre sa reprise déglinguée de « Foxy Lady » de Hendrix, « Subway song » qui cherche à faire sursauter son auditeur, ou l’instrumental clôturant l’album qui donne l’impression d’être joué par un groupe de débutants répétant dans une cave pour son premier baloche. Sans compter la pochette représentant une lampe de salon, un frigo et un aspirateur à la place des trois membres composant alors le groupe, le tout sur fond rose.

    Pas très goth tout ça ;)

    « Pornography » considéré à juste titre comme le disque le plus sombre de The Cure s’ouvre certes par ces mots : « It doesn’t matter if we all die », mais ce termine par « I must fight this sickness, find a cure ». Sombre, mais avec un brin de lumière.

     

    Contrastes sur les albums, où les ballades mélancoliques sont immédiatement suivies par des titres furieusement rock, contrastes sur scène ( il faut absolument voir The Cure sur scène, sans quoi on ne les connaît pas vraiment ) où la relative immobilité des membres du groupe ( aucune chance de voir Robert Smith plonger dans la foule ;) ) tranche singulièrement avec le punch des morceaux joués.

    Je me souviens d’un article paru dans le magazine « Paroles et Musique » en 1989 dont le titre « La violence immobile » résumait parfaitement ce contraste.

    Sur scène encore, des titres à la beauté glacée dans leur version studio comme « Charlotte sometimes » ou « A forest » deviennent de vraies bombes. La glace transformée en feu.

     

    The Cure est un peu le jouet de Robert Smith.

    Annonçant, à chaque nouveau disque la dernière tournée du groupe et un album solo éternellement reporté, il ne peut se résoudre à l’abandonner. Comme l’enfant de 49 ans qu’il est, coiffé comme un balais O Cedar et se barbouillant de rouge à lèvres, il voudra toujours jouer avec, et se jouer des pronostics des journaleux.

    Un jouet extraordinaire qui fait souvent pop, tantôt délirant, tantôt émouvant, aussi bien noir que multicolore.

     

    En vidéo, « Charlotte sometimes » en 1981, ambiance très cold wave pour ce titre inspiré du roman éponyme de Penelope Farmer.

    Et « The 13th » en 1996, pour une autre facette du groupe. Ca délire sec dans une ambiance mariachi !

     

     

  • Irénée-Ludivine en faon

    Je ne suis pas un adepte des chants de noël, mais cette version de « Il est né le divin enfant » vaut son pesant de cacahuètes.

    Siouxsie and the Banshees, groupe étiqueté « gothique » reprenant ce chant gentillet, voilà un certain sens du décalage et de la dérision très britannique que j’aime particulièrement. A quand une reprise de « Vive le vent » par notre Mylène Farmer nationale ? ;)

    On remarquera dans ce clip, enregistré en décembre 82 ( coucou Jill ;) ) la présence de Robert Smith ( ça me fait penser que je n’ai toujours pas parlé sur ce blog de The Cure, mon groupe préféré, faudra que je remédie à ça ) qui avait intégré les Banshees comme guitariste parallèlement à The Cure. Armé de cymbales, il offre ici une remarquable « non interprétation » du playback, l’air de penser « comptez pas sur moi l’année prochaine ». Budgie est pas mal non plus, donnant l’impression de suivre du regard le vol d’une mouche, mais au moins il fait semblant de jouer du tambour.