Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

the puppini sisters

  • The Puppini Sisters - Hollywood

    the-puppini-sisters-hollywood.jpgNouvel album pour les Puppini Sisters, trio de jazz vocal féminin que j’avais découvert il y a deux ans.

    Après un album de Noël sorti l’an dernier, avec les classiques de cette période revisités à leur manière swinguante, Marcella, Stephanie et Kate rendent hommage cette fois à Hollywood, comme le titre de l’album l’indique. Plus exactement le Hollywood des années 50 : Les Hommes préfèrent les blondes, West Side Story, Chantons sous la pluie… sont ainsi représentés avec des chansons célèbres qui leur sont associées superbement arrangées par les trois demoiselles.

    Petit détour par les années 70 avec la chanson du film Le Parrain, interprétée en français (« Parle plus bas ») comme l’avait fait Dalida en son temps. Il y a une autre chanson en français (« Moi je joue »), qui n’apparaît dans aucun film à ma connaissance, mais qui est chantée à l’origine par notre Brigitte Bardot nationale qui a quelque peu émoustillé Hollywood lorsqu’elle était actrice^^

    Dix reprises et une chanson originale (qui donne son titre à l’album) pour rendre hommage au cinéma américain en swinguant.    

    J'espère les revoir prochainement sur scène, elles valent absolument le détour !  

  • The Puppini Sisters en concert à Montauban

    the-puppini-sisters.jpg

    Les Puppini Sisters étaient hier soir en concert à Montauban, dans le cadre du festival de jazz débuté une semaine plus tôt.

    Concert gratuit, c’est le conseil général du Tarn et Garonne qui régale, en plein air dans le parc Montauriol où se dresse un château manifestement très bien entretenu et dont la façade servira de décor scénique. Heureusement la météo avait aussi décidé de nous régaler, ouf !

    La soirée a débuté avec les Dumoustier Stompers, formés lors de l’édition 1989 de ce festival de jazz à Montauban, et qui ce soir tiraient leur révérence. Du jazz Nouvelle Orléans superbe avec quelques incursions dans le blues et le gospel. La formation clôt en beauté ses vingt ans de carrière.

    Puis viennent The Puppini Sisters. C’est un trio vocal féminin pop-jazz composé de Marcella Puppini, la fondatrice, petite brune italienne expatriée en Grande-Bretagne, qui joue aussi de l’accordéon, Kate Mullins, blonde anglaise qui joue de ce drôle d’instrument qu’est le mélodica et aussi du piano pour enfant (et peut-être bien du cornet à gidouille) et Stephanie O’Brien à la chevelure hanté d’un feu d’Irlande (bon, c'est pour dire de façon lyrique qu’elle est rousse), joue d’un violon rouge tout en courbe qui a la forme de l’initiale de son prénom, et elle mesure 174 cm de bas en haut. Il est impossible au regard de suivre un autre sens, piégé par la majesté des jambes généreusement dévoilées, comme des particules atomiques dans un champ très magnétique.

    Hier soir, les trois belles sont entrées sur scène en tenues glitter glamour et sexy. Elles nous ont fait remonter le temps, jusque dans les années 1940, en faisant revivre le jazz vocal des fameuses Andrews Sisters dont elles ont repris « Boogie Woogie Bugle Boy », «Don’t Sit Under the Apple Tree » ou le célèbre « Bei Mir Bist Du Schoen ».

    Mais leur répertoire se compose également de reprises surprenantes, décalées et parfaitement réjouissantes de titres qui n’ont rien à voir avec le jazz, comme « Heart of Glass » de Blondie, « Wuthering Heights », de Kate Bush « Crazy in Love » de Beyonce, ou « I Will Survive » de Gloria Gaynor, le tout adapté bien sûr dans leur style et agrémenté de wap doo wap et de tweedoo tweedoo enchanteurs.

    Signalons aussi un extrait de « Ca plane pour moi » calé au beau milieu de « Boogie Woogie Bugle Boy » !

    Car en plus d’être excellentes musiciennes et sexys, les Puppini Sisters sont drôles et font les pitres sur scène, faisant mine de se chamailler entre elles ou avec les musiciens qui les accompagnent. Le triangle de charme féminin équilatéral est en effet complété par un autre, tout masculin et musicien : un batteur, un contrebassiste et un guitariste.

    Le concert se termine par un « Walk Like an Egyptian » d’anthologie, avec une chorégraphie adaptée, suivi d’un « In the Mood » a cappella et sous les étoiles.

    Si ces trois enchanteresses passent par chez vous, ne les loupez pas, l’ennui est impossible en leur présence, et de la présence, elles en ont sur scène.

    "Everybody wants to be a Puppini" :)

    Deux albums à leur actif jusqu’à présent, avec essentiellement des reprises mais aussi des compos originales : « Betcha Bottom Dollar » et « The Rise and Fall of Ruby Woo ».

     

    http://www.myspace.com/puppinisisters

    La vidéo de "Jilted", une de leurs compositions.