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  • 1,2,3,4 Here comes The Ramones !

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    Voici l’album live du siècle, par le meilleur groupe de punk-rock qui ait existé : « It’s alive » des Ramones ! Du concentré d’énergie pure. 28 titres joués en 54 minutes ! Un exemple de concision. Brut, sans fioritures. Pas de temps mort, juste quelques mots soufflés de temps à autre par Joey le chanteur et le fameux « onetwothreefour » scandé par Dee Dee le bassiste avant d’attaquer les morceaux à fond les gamelles. Le rock à l’état sauvage ! Libre, libre, libre ! Ca fait sacrément du bien à écouter :p

    Parmi les autres disques indispensables des Ramones, il faut citer leur quatre premiers albums parus entre 1976 et 1978 : « Ramones », « Leave home », « Rocket to Russia » le meilleur de tous et « Road to Ruin ». Aucun titre ne dure plus de 3 minutes et pas l’ombre d’un solo de guitare. Sur « Road to ruin » cependant, les chansons se rallongent d’un poil et Johnny s’amuse à quelques petits solos, mais rien de grandiloquent ;-)

    L’album suivant, « End of the century » est produit par le pape de la guimauve 60’s, Phil Spector qui donne un son plus pop, tranchant avec les précédents disques. On a même droit aux violons sur le titre « Baby I love you » qui est extrait en single et devient, douce ironie, le seul tube de la carrière du groupe ! Malgré tout, l’énergie et le mordant des Ramones sont toujours là, ouf ! Il suffit d’écouter les titres « Chinese rock » ou « Rock’n’roll highschool » pour s’en convaincre.

    L’année suivante (on est en 1981) le groupe allie avec bonheur pop et punk-rock sur l’album « Pleasant dreams » qui fait la part belle aux chœurs. Deux ans plus tard, retour à un son plus radical avec « Subterranean jungle » sans parvenir à égaler les premiers opus. J’ai un faible tout particulier pour l’album suivant « Too tough to die” qui ne manque pas de mordant. C’est avec ce disque que j’ai découvert le combo:-)

    En 1986, Jean Beauvoir produit « Animal boy » qui édulcore certains titres, comme « She belongs to me » qui fait carrément penser à un slow « BonJoviesque » :p Heureusement on trouve des morceaux marrants comme « Apeman hop » ou percutants à souhait comme « Eat that rat » ou « Somebody put something in my drink ».

    Album suivant : « Halfway to sanity” avec un son très brut, proche des tout premiers disques. Youpi ! « Brain drain » en 1989 continue sur la lancée. Contient l’excellent titre « Pet Semetary » qui est la chanson du film « Simetierre » tiré du roman de Stephen King.

    Après trois ans sans enregistrement studio paraît en 1992 le très bon «Mondo Bizarro » avec un son plus ample, suivi d’un album de reprises « Acid eaters » qu’on aurait tort de négliger, avant de finir en beauté avec le génial « Adios amigos ! » en 1995.

    Ne pas oublier les live « Loco live », « Greatest hists live » et « We’re outta here » (enregistrement de l’ultime concert du groupe en 1996 avec plein d’invités bruyants ;-)) et surtout l’album solo, et malheureusement posthume, de Joey Ramone « Don’t worry about me » paru en 2002, tout simplement superbe ! Où l’on retrouve la reprise de « What a wonderful world » qui sera utilisé ensuite comme générique de fin du film « Bowling for Columbine ».

    http://www.ramones.com/

     

  • Méthode respiratoire routière

    De passage sur Terre le week end dernier, et alors que j'empruntais le périph toulousain, j'ai pu lire sur les panneaux électroniques cet étrange conseil: "Pour mieux respirer, levons le pied"

    D'un point de vue anatomique ça me semble assez curieux. A moins qu'il y ait eu des mutations depuis ma dernière visite.

    Faudra que j'essaye cette nouvelle méthode respiratoire à l'avenir :p

  • Le temps fuit comme un lavabo à quatre dimensions

    Aujourd'hui sur la lointaine Terre, c'est la fête nationnale Islandaise; entre autres choses :-p

     

    Et mon âge qui se rapproche de ma pointure de chaussure. Ca devient inquiétant !

    Et ma "bonne conscience" qui me rappelle que je n'ai toujours pas trouvé chaussure à mon pied ! Non mais de quoi elle semelle franchement !

    Ca doit être parce que mes lacets sont des fées !

     

    Tes lacets sont des fées, tu marches dessus

    Tu les laisses traîner, tu marches dessus

    Mes lacets sont des fées, je marche dessus

    Je les laisse traîner, je marche dessus

    Cest dommage d'écraser de si jolies fées

    Je n'arrive jamais à les attraper

    Avant de tomber (avant de tomber) Avant de te tomber (de me tomber)

    Oh oui, oh oui, laisse tomber

    Tes lacets sont des fées, je t'embrasse dessus

    Tu es vraiment têtu, je t'embrasse dessus

    Regarde ce que tu fais, tu lèches mes lacets

    Cest parce que tu es une si jolie fée

    Trop bien à embrasser, oh oui

    J'ai cru mourir de joie la dernière fois

    Que je t'ai vu voler à côté de moi

    Mais quelle dernière fois je ne me souviens pas

    On s'embrassait en plein ciel, au-dessus du ciel

    Oh oui, oh oui, oh oui, je ne me souviens pas

    Tu ne te souviens pas

    J'ai décroché mon ombre pour mieux t'enlacer

    Tu as décroché ton ombre pour mieux m'enlacer

    Encore un peu plus près et tu disparais

    Oh oui, oh oui, et tu disparais

    Quand tu disparais, moi je disparais

    Quand tu disparais, moi je disparais

    Tes lacets sont des fées, tu marches dessus

     

    "Tes lacets sont des fées" Dionysos

     

     

     

       

  • Petit salut au grand artiste

    "On ne sait plus ce que c'est que l'obscurité. A force de vouloir faire la lumière sur tout, on ne distingue plus rien !"

     Le grand Raymond, le magicien des mots qui promettait le soleil plutôt que la lune, est monté au ciel. Un ciel de Magritte sans doute.

    Salut l'Artiste, le vrai.

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