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  • Henri Salvador - A lui le jardin, à nous l'hiver

    Mon petit hommage à Monsieur Salvador. Avec huit jours de retard je sais, mais on est pas aux pièces :p

     

    49 ans après il est allé rejoindre son pote Boris Vian, là-haut ou là-bas, peu importe la direction. N’empêche que ça doit drôlement swinguer maintenant par là-bas, ou par là-haut, avec Nougaro, Django, Ray, Ray ( non, non pas d’erreur :p ) et les autres. L’orchestre est comme qui dirait au complet.

    Ils ont bien dû trouver une cave dans un coin du ciel où jouer, m’étonnerait pas ;)

     

     

  • The Cure - Les contrastes fascinants

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    Too old to be alternative, too alternative to be old. »

    Robert Smith.

     

    Enfin, je trouve le temps d'évoquer mon groupe préféré :-)))

    The Cure. Le groupe de Robert Smith porte bien son nom.

    Un traitement, musical, contre la médiocrité artistique, le star system, l’intelligentsia du showbiz.

    Un vrai remède à la mélancolie, malgré des textes sombres et une image gothique tenace d’ailleurs rejetée par le groupe. Paradoxe ?

    Remède, traitement, il y a forcément une addiction qui se créée.

     

    The Cure est un groupe de contrastes. C’est ce qui le rend fascinant à mes yeux.

    Il est à l’image de son chanteur. Robert Smith écrit des textes imprégnés d’un spleen baudelairien tout en étant un supporter assidu de foot, au point de suspendre des tournées lors des compétitions internationales afin de suivre les matchs !

    L’image gothique que beaucoup de fans et de journalistes veulent leur coller vient en grande partie des albums « Seventeen seconds », « Faith » et « Pornography » formant la « trilogie de glace » et réalisés au début des 80’s. Des bijoux de la cold wave, avec des textes sombres et violents, qui feraient passer les chansons de Mylène Farmer pour de joyeuses bluettes :p

    C’est oublier que le premier album du groupe sorti un an avant « Seventeen seconds » est très post punk avec une pincée de pop et révèle un sens de l’humour décalé, avec entre autre sa reprise déglinguée de « Foxy Lady » de Hendrix, « Subway song » qui cherche à faire sursauter son auditeur, ou l’instrumental clôturant l’album qui donne l’impression d’être joué par un groupe de débutants répétant dans une cave pour son premier baloche. Sans compter la pochette représentant une lampe de salon, un frigo et un aspirateur à la place des trois membres composant alors le groupe, le tout sur fond rose.

    Pas très goth tout ça ;)

    « Pornography » considéré à juste titre comme le disque le plus sombre de The Cure s’ouvre certes par ces mots : « It doesn’t matter if we all die », mais ce termine par « I must fight this sickness, find a cure ». Sombre, mais avec un brin de lumière.

     

    Contrastes sur les albums, où les ballades mélancoliques sont immédiatement suivies par des titres furieusement rock, contrastes sur scène ( il faut absolument voir The Cure sur scène, sans quoi on ne les connaît pas vraiment ) où la relative immobilité des membres du groupe ( aucune chance de voir Robert Smith plonger dans la foule ;) ) tranche singulièrement avec le punch des morceaux joués.

    Je me souviens d’un article paru dans le magazine « Paroles et Musique » en 1989 dont le titre « La violence immobile » résumait parfaitement ce contraste.

    Sur scène encore, des titres à la beauté glacée dans leur version studio comme « Charlotte sometimes » ou « A forest » deviennent de vraies bombes. La glace transformée en feu.

     

    The Cure est un peu le jouet de Robert Smith.

    Annonçant, à chaque nouveau disque la dernière tournée du groupe et un album solo éternellement reporté, il ne peut se résoudre à l’abandonner. Comme l’enfant de 49 ans qu’il est, coiffé comme un balais O Cedar et se barbouillant de rouge à lèvres, il voudra toujours jouer avec, et se jouer des pronostics des journaleux.

    Un jouet extraordinaire qui fait souvent pop, tantôt délirant, tantôt émouvant, aussi bien noir que multicolore.

     

    En vidéo, « Charlotte sometimes » en 1981, ambiance très cold wave pour ce titre inspiré du roman éponyme de Penelope Farmer.

    Et « The 13th » en 1996, pour une autre facette du groupe. Ca délire sec dans une ambiance mariachi !

     

     

  • Ile immonde et continent blanc

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    http://rue89.com/2008/02/02/une-mysterieuse-ile-de-dechets-dans-le-pacifique

     

    Merci à Jill de m’avoir donné le lien très intéressant ci-dessus :-))

    J’en ajoute deux autres où il est question de la même chose.

     

    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1471.php

     

    http://ecosac.info/spip.php?article121

     

    La chose en question étant une « île » constituée de déchets en tout genre issus de notre merveilleuse société de consommation et dont j’ignorais l’existence ( de l’île, pas de la société de consommation :p )

    Du plastique et des ordures à gogo piégés par des courants marins et s’agglomérant plus ou moins sur des km².

    Il y a quelque chose de fascinant dans cette histoire d’île épouvantaffreuse dont aucun pays ne souhaite évidemment revendiquer l’appartenance ( contrairement aux fonds marins de l’Arctique qui sont tout propres et pleins de pétrole et de gaz ).

    Cette histoire d’ « île » donc, voire de « continent » selon certains articles, semble particulièrement horrifier, scandaliser, elle provoque des réactions épidermiques. Et le plus intéressant est le doute qu’elle fait naître. Les sceptiques s’étonnent qu’il n’existe pas de photos de la chose, réclamant une preuve par l’image. Ah, le sacro saint pouvoir de l’image !

    Qu’on soit sceptique en ce qui concerne l’existence du monstre du Loch Ness ou celle des soucoupes volantes, je veux bien. Mais cette histoire d’île n’a, en fin de compte, rien d’extraordinaire, c’est juste une concentration en plein océan de la merde bien réelle semée par les Hommes sur toute la planète. Y’a pas photo !

    Si on rassemblait toutes les saloperies éparpillées dans les océans, il en émergerait certainement un joli continent d’immondices.

     

    Pour désigner le grand machin tout pourri flottant, le terme d’île semble poser problème. Il nous fait imaginer une masse de matière bien compacte, aux contours bien définis ( penser à un palmier en fil de fer et polystyrène planté au milieu serait quand même audacieux ), or ce grand machin flottant n’a pas de rivages ni de terre ferme, il manque de consistance. Il faudrait lui donner un nom, pour lui donner plus de corps.

     

    Pour contrebalancer, voici un site qui, lui, propose des photos, mais de l’endroit certainement le moins pollué du globe, un continent entier, l’Antarctique.

    Il s’agit, avec une résolution de 15 mètres, des images les plus précises de l’Antarctique réalisées par un satellite ( Landsat 7 )

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