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  • Depeche Mode - Wrong

    Mon clip vidéo préféré du moment. Réalisé par Patrick Daughters pour le nouveau single de Depeche Mode.

    J'aime beaucoup son ambiance intrigante :) La chanson n'est pas mal non plus ;)

     

     

  • Le Jeune homme, la mort et le temps - Richard Matheson

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    Ma première lecture entrant dans le cadre du Blog-O-Trésors !

    Richard Matheson est un dieu ! Oui carrément ! Un dieu de l’écriture. L’auteur de « Je suis une légende » prouve une nouvelle fois son talent en nous contant cette fois une histoire d’amour, mais rassurez-vous on est à des années lumière de Barbara Cartland !

    Une histoire d’amour associée à un des thèmes les plus fascinants de la Science-Fiction : le voyage dans le temps.

    Ici, pas de machine extraordinaire pour voyager, ni même de failles spatiotemporelles. Le héros de l’histoire remonte le temps en utilisant l’autosuggestion, la seule force de sa volonté… et de son amour.

     

    Le héros, Richard Collier, âgé de 36 ans, est un scénariste de feuilleton télé (une activité que Matheson a exercé) atteint par une tumeur au cerveau incurable. Plutôt que subir un traitement lourd qui ne changera rien à l’issue fatale, il décide de voyager à travers le pays, au hasard. Ses pérégrinations le mènent à un vieil hôtel au bord de l’océan. C’est en le visitant qu’il voit une photo d’Elise McKenna, une très belle actrice de théâtre ayant donné une représentation dans l’établissement 75 ans plus tôt, en 1896. Il a le coup de foudre. Mais Elise est morte depuis presque vingt ans... Il finit par se persuader qu’il peut traverser le temps et rejoindre Elise en 1896 dans ce même lieu qui semble encore imprégné de sa présence.

    Le lieu, l’hôtel Coronado, est un élément majeur du récit. Richard est littéralement envouté par son atmosphère surannée, l’influence du lieu est fondamentale. Je ne peux m’empêcher de penser que Stephen King, qui n’a jamais caché son admiration pour Matheson, y ait trouvé son inspiration pour un autre hôtel exerçant une grosse influence sur ses occupants : l’Overlook Hotel de « Shinning » paru deux ans après « Le jeune homme, la mort et le temps »

    Le jeu avec la mort est omniprésent dans le roman : Collier tombe amoureux d’une femme morte vingt ans plus tôt, mais en remontant le temps pour l’aimer, il se joue de la mort ; il se sait condamné mais en échappant à son époque, il semble aussi échapper à la mort, du moins à celle qui l’attendait au XXeme siècle (folle illusion ?)

    Matheson offre notamment une réflexion intéressante sur les différences de mœurs et de comportement des gens entre deux époques. Fin XIXeme, les gens sont plus proches les uns des autres (à l'image de l'océan qui est plus près de l'hôtel en 1896 qu'en 1971), ils accordent de l’importance, prêtent attention, se sentent concernés, comme il le fait dire à son héros, mais sont aussi prisonniers de certaines règles, les femmes en particulier. On trouve une belle flamme féministe avant l’heure avec le personnage d’Elise McKenna, flamme que Richard va contribuer à rendre flamboyante.

    Le roman se présente sous la forme d’un récit écrit par Richard Collier, et dévoilé par son frère qui a récupéré le manuscrit. Comme lui, on peut se demander si Richard a bel et bien vécu l’histoire qu’il raconte, s’il n’a pas été victime d’hallucinations provoquées par sa tumeur. Et comme lui, on souhaite qu’il ait vécu cette histoire extraordinaire ; le personnage est si attachant et l’histoire si bien racontée. Mais ça c’est le talent de Mister Matheson.

    Les amateurs de SF aussi bien que les lecteurs habitués à la littérature générale trouveront leur compte dans ce livre.

    Le roman a été adapté à l’écran (avec Matheson lui-même comme scénariste) en 1980 sous le titre « Quelque part dans le temps » avec Christopher Reeve et Jane Seymour. Je me souviens l’avoir vu en VHS et qu’il m’avait bien plut, la fin surtout ;) Faudra que j’y rejette un œil…

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  • Alliance anticorrida

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    Si, comme moi, la simple évocation du mot corrida vous hérisse le poil, si vous pensez que ce spectacle à vomir n’a rien d’un rituel sublime (comme l’avait récemment déclaré Gérard Depardieu dans une interview !), que la tauromachie n’est absolument pas un art, juste un plaisir pervers de jouir de la mort et de la souffrance en groupe, une espèce de bukkake sanglant en variante snuff movie, un exutoire barbare où des taureaux payent la frénésie de mort des aficionados, un furoncle sur la gueule quelque peu tordue de l’Humanité qu’il faut vite retirer, alors vous trouverez votre bonheur sur le site de l’Alliance Anticorrida .

    Sinon, vous pouvez passer votre chemin :p

  • Iri5 : Portraits en bande magnétique

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    Je viens de découvrir le travail d’Erika Iris Simmons alias Iri5, une artiste qui réalise des collages et notamment des portraits de chanteurs avec de la bande magnétique de cassette audio (en photo, Robert Smith) ou encore d’acteurs avec de la pellicule.

    Le résultat est étonnant. Et l’idée est carrément géniale.

    Site de l’artiste : http://www.iri5.com/

    Portfolio : http://www.flickr.com/photos/iri5

    MySpace : http://www.myspace.com/425227258