Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • The Cure - The Caterpillar

    Madeleine vidéo #2 : The Caterpillar de The Cure

    Flicka flicka flicka here you are, cata cata cata caterpillar girl

    Et voilà comment, un après-midi de 1984, j’ai découvert The Cure, qui allait devenir mon groupe préféré, grâce à la vidéo du single The Caterpillar. Ca devait être dans l’émission Platine 45 !

    C’est donc par la face pop que j’ai commencé l’escalade de The Cure. The Caterpillar : une chanson dépouillée, à la mélodie guillerette qui débute avec des notes de piano en dégringolade, des percussions évoquant des battements d’ailes de papillons puis la marche d’un mille pattes avec quelques jambes de bois, et un violon qui semble raconter le lissage des antennes du point de vue d’un insecte.

    Le clip, réalisé par Tim Pope, est filmé dans la serre du parc de Syon House à Londres. C’est avec ce clip que je vois pour la première fois Robert Smith avec ses cheveux en pétard, son rouge à lèvres baveux, son teint blafard, ses mimiques et découvre surtout sa voix inimitable.

    Trois ans plus tard, je le voyais jouer sur scène, en vrai^^

     

  • Idées reçues au comptoir du Café des Sports

     Avant que l’histoire tombe aux oubliettes des médias, un petit billet (plein de métaphores et de références phénoménales*) sur les déclarations de Laurent Wauquiez, juste en passant. Voir aussi cet article paru dans le Monde.

    C’est l’histoire d’un mec qui veut jouer au docteur.

    « L’assistanat est un cancer de la société française » qu’il a dit. Il faut quand même se méfier du diagnostic d’un docteur non conventionné. Surtout s’il ne veut pas trop prêter assistance aux personnes en difficultés, préférant peut-être prêter davantage aux riches.

    C’est l’histoire du même mec qui aime tellement les lieux communs qu’il a décidé un jour d’aller au Café des Sports, histoire de se rendre compte des idées reçues sur l’assistanat que les habitués du coin échangent tout bas à longueur de journée, et ensuite les répéter tout haut dans un micro.

    C’est l’histoire d’un mec (toujours lui) qui a décidé de se lancer dans un Tour de France où les coureurs pédalent sur des vélos rouillés avec, sur leurs yeux crevés, la rustine des idées reçues. (Petit pastiche d’une chanson de Juliette)

    Et y’a un autre mec, borgne lui, qui était à la tête d’un parti politique, avec sur son œil crevé la rustine des idées reçues sur les émigrés qu'il avait certainement dû glaner au Café des Sports. Même s'il n'a jamais porté le maillot jaune, il a quand même pédalé assez loin...

     

    *ça, c'est l'idée que j'aime recevoir, après me l'être auto adressée

  • L'Ile de Olivier Boillot

    Synopsis :

    Océan Atlantique 1942. Franck, Albert et Pierre échouent sur une île mystérieuse. Après le crash de leur avion qui devait les conduire en Amérique du Sud et les sauver de l’occupation allemande, ils ont dérivé pendant plusieurs jours sur l’océan Atlantique. A bout de forces, ils finissent par installer un camp de fortune sur la plage. Mais à l’aube, le jeune Pierre est réveillé en sursaut par un effroyable cri qui semble s’échapper du coeur de l’île. Ils décident alors de s’y aventurer… Seront-ils prêt à affronter son fabuleux et terrible secret ?

    l-ile-les-naufrages-de-la-terre-perdue.JPG

     

    Excellente surprise que ce film !

    Tourné en 2007, il ne sort que maintenant, directement en vidéo, alors qu’une sortie en salles aurait été amplement méritée.

    Du fantastique et de l’aventure à l’ancienne avec une très bonne histoire façon Jules Verne. Et ce petit miracle cinématographique est français !

    Un vrai régal et une réussite sur tous les plans (histoire, mise en scène, décors, musique) malgré un budget très serré (150 000 euros), comme quoi même sans trop de moyens financiers, on peut faire en France un film de genre très réussi sans que le manque de moyen se voit à l’écran.

    Le film n’est évidemment pas exempt de défauts, on peut lui reprocher parfois un manque de rythme,  mais peut-être qu’on est trop habitués à voir des films qui vont à fond les gamelles et qui sont peut-être en quelque sorte en « sur-rythme »…

    L’Ile sort des sentiers battus, c’est indéniable, et possède un charme tout particulier qui fait oublier ses petites imperfections. A des années-lumière d’un film auteurisant ou d’un blockbuster sans saveur, le film sème en plus quelques références fort sympathiques à Indiana Jones ou Retour vers le Futur^^ . A découvrir.

    Parmi les bonus proposés, revoir le film avec les commentaires audio du réalisateur et de deux des acteurs, Kaddour Dorgham et Jérémy Duplot, mérite amplement la désignation de bonus (rien à voir avec du "remplissage"), c'est instructif et drôle avec parfois une pointe d'auto dérision.

    Réalisateur : Olivier Boillot
    Avec : Kaddour Dorgham, Cyrielle Debreuil, Michel Béatrix, Jérémy Duplot Jr., Paul Descombes

     http://www.lile-lefilm.com/

  • Cock Robin - When Your Heart is Weak

    J’inaugure une nouvelle catégorie que je baptise illico madeleine vidéo, en référence aux fameuses madeleines de Marcel, adaptées au format clipesque ^^

    La rubrique sera donc un brin nostalgique avec des clips vidéos m’ayant marqués.

    Madeleine vidéo n°1 : When Your Heart is Weak de Cock Robin, 1985.

    Un chanteur bassiste américain à la voix exceptionnelle et une belle métisse italo-chinoise perpétuellement en tenue estivale, accompagnés à l’époque par un guitariste britannique au look de nouveau romantique et un batteur à lunettes ressemblant vaguement à Buddy Holly.

    Cette pop song à la rythmique nickel composée par Peter Kingsbery et produite par Steve Hillage habillée d’un clip où vient tournoyer dans un paysage aride une robe portée par une brune piquante me séduit immédiatement.

    Cock Robin deviendra populaire en Europe, en particulier en France, trop sûrement pour avoir les égards de la presse branchée rock. Peu importe, le groupe n’a jamais eu besoin d’elle.