Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Musique - Page 28

  • The Gathering - The West Pole

    the_west_pole.jpg

    Nouvel album pour The Gathering avec Silje Wergeland qui remplace désormais Anneke Van Giersbergen au chant (j’en avais déjà parlé ).

    Succéder à Anneke n’est pas une mince affaire, tant la chanteuse a marqué le groupe de sa voix et de sa personnalité. Nombre de fans étaient inquiets concernant sa remplaçante, eh bien ils peuvent être soulagés car Silje s’en sort vraiment très bien !

    Mais The Gathering ne se résume pas à sa chanteuse, c’est un vrai groupe dont chaque membre apporte sa contribution, on avait peut-être tendance à l’oublier avec la mise en avant permanente d’Anneke.

    D’ailleurs, le morceau qui ouvre ce nouvel album est un instrumental ! « When Trust Becomes Sound », bien pêchu avec les guitares en avant, excellente « mise en bouche » ou « mise en oreille » plutôt. Suivent « Treasure » et « All you are », imparables. Ces deux titres avaient été mis en écoute sur le MySpace du groupe avant la sortie du disque.

    Suit la chanson éponyme, « The West Pole », sur un rythme plus lent ou l’on retrouve le trip rock envoutant du groupe, sa marque de fabrique. Les titres suivants sont sur le même tempo, « No Bird Call », « Capital of Nowhere » sur lequel Silje cède sa place à une chanteuse invitée, Anne van den Hoogen, mais on la retrouve seule au piano sur la chanson qui suit, « You Promised me a Symphony ». Sur « Pale Traces », c’est une autre invitée dont on découvre la jolie voix, la mexicaine Marcela Bovio.

    Le rythme s’accélère avec « No one Spoke » qui est le titre le plus faible de l’album, mais « A Constant Run » qui clôt le disque est de toute beauté, avec son final qui vous transporte littéralement. A lui seul ce titre justifie l’acquisition de l’album !

    Les fans qui se seraient attendus à un retour à une musique plus métal comme le groupe en jouait à ses débuts, en seront pour leur frais. Le métal de The Gathering s’est sublimé depuis longtemps en une matière musicale beaucoup plus aérienne, mais toujours électrique. Il y a peu de chance qu’il retourne à son état premier.

    Loin de se mordre la queue, le groupe continue d’avancer dans la voie qu’il s’est choisi. Même si « The West Pole » n’est pas un album renversant –c'est ce que semble suggérer l’illustration de la pochette- il est excellent et ne déçoit nullement.

  • Money, Money, Money

    coldplay.jpgjoe satriani.jpg

     

    L’affaire n’est pas nouvelle, certes, mais elle devient disons… ubuesque.

    Souvenez-vous, l’an dernier Joe Satriani accuse le groupe Coldplay de plagiat. Ces derniers, avec leur titre Viva la Vida auraient pompé le If I Could Fly de Joe sorti en 2004. La ressemblance est troublante en effet.

    Et c’est parti pour un procès.

    Les fans d’Alizée s’y mettent aussi et trouvent une ressemblance troublante entre l’intro de Viva la Vida et la chanson J’en ai marre de la lolita hyper sexy au poisson rouge. Ce que je trouve le plus troublant moi c’est le déhanché d’Alizée, mais je m’égare... Quoi qu’il en soit, Mylène Farmer et Laurent Boutonnat, auteur et compositeur du morceau n’ont pas mis le grappin sur les anglais de Coldplay. Qui a dit « c’est parce qu’ils ont suffisamment d’argent sur leur compte en banque » dans le fond ? Mauvaise langue, va :p

    cat stevens.jpgEt cette année, c’est Cat Stevens, à qui l’on doit notamment les mythiques Lady d’Arbanville et Sad Lisa, et répondant désormais au nom de Yusuf Islam, qui jette son dévolu sur les quatre britanniques, trouvant des ressemblances qui ont dû le troubler avec un extrait de son très long morceau Foreign Suite datant de 1973.

    Bon, c’est vrai qu’il y a un air…

    Du coup ça voudrait dire que Joe Satriani a pompé sur Cat Stevens. Rhoo, sacré Joe ! Mais Cat Stevens ne s’en prend pas au virtuose de la six cordes dont le If I Could Fly est beaucoup moins intéressant que Viva la Vida du point de vue des royalties. Le tube de Coldplay est un des plus gros cartons de l’année dernière, avec une première place dans le fameux Billboard américain entre autres, alors forcément…

    Cat Stevens pourrait aussi se faire les griffes sur les argentins de Los Enanitos Verdes et leur Frances Limon datant de 2002, ou encore sur les obscurs Creaky Boards avec The Songs I Didn’t Write et pourquoi pas sur New Order dont le refrain de Round and Round présente des similitudes, comment dire, troublantes. Et la liste est encore longue…

    Alors, Cat Stevens est-il vraiment le père créateur de cette mélodie qu’on retrouve un peu partout ? Ou bien s’agit-il d’une mélodie universelle, à moins que ça soit une mélodie très facile à trouver, ou bien s’agit-il d’un phénomène étrange…

    -Cryptomnésie !

    -Pardon agent Mulder ?

    -Cryptomnésie. Ce phénomène pourrait tout expliquer : un jour vous lisez un article ou entendez une mélodie ou bien quelqu’un parler d’une idée, cela attire brièvement votre attention puis vous n’y pensez plus. Mais votre cerveau a enregistrée cette information dans un coin, et un jour, lors d’un processus créatif par exemple, cette idée, cette mélodie, ressort et vous êtes persuadé qu’elle est de vous.

    -Si vous le dites agent Mulder.

    -Avec une mélodie accrocheuse, ça a d’autant plus de chance d’arriver.

    -Tant que les aliens ne sont pas dans le coup…

    -Dans le cas de Satriani c’est possible.

    Après tout il n’y a que sept notes de musique et une infinité de chansons, de mélodies. Ca tient quasiment du miracle qu’il n’y ait pas plus d’affaire comme celles de Coldplay. Il est vrai que toutes les chansons ne font pas des tubes planétaires...

     

    Et dernièrement c’est Obispo qui s’y est mis selon cette info. Et c’est lui le pompeur, incroyable non ? Ne riez pas agent Mulder !

    Obispo n’a pas plagié la chanson (refaire indéfiniment les siennes lui suffit), mais le clip. « Original » de surfer sur le buzz créé par l’affaire pour faire parler de lui.

    Quant à moi, je l’avoue, j’ai plagié le titre d’une chanson d’Abba pour titrer cette note.

  • Artesia

     

    -Artésia est le nom d’une filiale de la SNCF…

    -Oui mais je m’en fiche, ce n’est pas de ça que je veux parler, mais d'Artesia, sans accent.

    -Ah bon, les villes américaines qui portent ce nom alors ?

    -Il ne sera pas question de géographie dans cette note.

    -Ah ! Ca y est je sais, c’est la série de comics !

    -Non plus !

    -Le jeu de rôle ?

    -Nan !

    -Euh, le groupe ?

    -Vala !

    Artesia.jpg
    Photo: Karydwen
     

    En effet Artesia est un groupe breton de musique dark atmosphérique, distribué par l’excellent label Prikosnovénie, et fondé par Agathe, chanteuse à l’enchanteresse voix claire qui disparaît presque sous les nappes brumeuses de synthés, tant est si bien qu’on a l’impression qu’elle nous parvient d’un ailleurs pas si lointain, un monde parallèle peuplé d’êtres magiques.

    La musique éthérée et mélancolique d’Artesia est proche de celle du groupe Dark Sanctuary, mais elle évoque davantage un monde fantastique ainsi que la Nature dans sa plus fabuleuse beauté.

    Agathe est une sirène sylvestre dont la voix vous invite à pénétrer dans les secrets des forêts de LLydaw ( La Bretagne en gallois, et titre du tout récent troisième album ), et pour mieux vous faire succomber, elle est accompagnée de Coralie au violon et Loïc à la guitare et aux percussions.

     

    -Si le nom d’Artesia doit évoquer quelque chose, que ça soit ce groupe et son univers.

     

    -Certes… ou plutôt, celtes. (roulements de tambour, coup de cymbale) Hum, désolé...

    http://www.myspace.com/artesia1983

    http://www.artesia-music.com/

     


    Découvrez Artesia!
  • Depeche Mode - Wrong

    Mon clip vidéo préféré du moment. Réalisé par Patrick Daughters pour le nouveau single de Depeche Mode.

    J'aime beaucoup son ambiance intrigante :) La chanson n'est pas mal non plus ;)