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Prenez un titre quelconque de rap-r’n’b’-kekchose de 50 cent, puis prenez un chanteur belge talentueux qui décide de reprendre le titre en question en version folk-blues. Résultat : un miracle ! A ce stade là, ce n’est plus une reprise, mais une recréation.
La chanson, c’est « Ayo Technology », le chanteur, Milow, de son vrai nom Jonathan Vandenbroeck . Son album, sans titre, est du même tonneau. Une des révélations musicales de cette année en ce qui me concerne.
Mon instrument de musique préféré, c’est la basse. Ce n’est pas un hasard si The Cure est mon groupe favori, où la basse à toujours tenu une place de choix et n’est pas simplement un instrument d’accompagnement.
Démonstration avec cette géniale vidéo trouvée sur YouTube montrant le groupe en live en octobre 1980 à Amsterdam.
L’image n’est peut-être pas top, mais le son est bon et c’est l’essentiel. Le groupe est alors en trio, Robert Smith n’a pas encore adopté sa coiffure arachnéenne et porte des pantalons à pince, Gallup a déjà le cuir, Tolhurst est derrière les futs.
« Jumping Someone Else’s Train » est enchaîné avec « Another Journey by Train », variation instrumentale du précédent, puis vient « Grinding Halt ».
On se régale de la virtuosité de Simon Gallup à la quatre cordes, il prouve qu’il est un des piliers indispensables du groupe.
Les Puppini Sisters étaient hier soir en concert à Montauban, dans le cadre du festival de jazz débuté une semaine plus tôt.
Concert gratuit, c’est le conseil général du Tarn et Garonne qui régale, en plein air dans le parc Montauriol où se dresse un château manifestement très bien entretenu et dont la façade servira de décor scénique. Heureusement la météo avait aussi décidé de nous régaler, ouf !
La soirée a débuté avec les Dumoustier Stompers, formés lors de l’édition 1989 de ce festival de jazz à Montauban, et qui ce soir tiraient leur révérence. Du jazz Nouvelle Orléans superbe avec quelques incursions dans le blues et le gospel. La formation clôt en beauté ses vingt ans de carrière.
Puis viennent The Puppini Sisters. C’est un trio vocal féminin pop-jazz composé de Marcella Puppini, la fondatrice, petite brune italienne expatriée en Grande-Bretagne, qui joue aussi de l’accordéon, Kate Mullins, blonde anglaise qui joue de ce drôle d’instrument qu’est le mélodica et aussi du piano pour enfant (et peut-être bien du cornet à gidouille) et Stephanie O’Brien à la chevelure hanté d’un feu d’Irlande (bon, c'est pour dire de façon lyrique qu’elle est rousse), joue d’un violon rouge tout en courbe qui a la forme de l’initiale de son prénom, et elle mesure 174 cm de bas en haut. Il est impossible au regard de suivre un autre sens, piégé par la majesté des jambes généreusement dévoilées, comme des particules atomiques dans un champ très magnétique.
Hier soir, les trois belles sont entrées sur scène en tenues glitter glamour et sexy. Elles nous ont fait remonter le temps, jusque dans les années 1940, en faisant revivre le jazz vocal des fameuses Andrews Sisters dont elles ont repris « Boogie Woogie Bugle Boy », «Don’t Sit Under the Apple Tree » ou le célèbre « Bei Mir Bist Du Schoen ».
Mais leur répertoire se compose également de reprises surprenantes, décalées et parfaitement réjouissantes de titres qui n’ont rien à voir avec le jazz, comme « Heart of Glass » de Blondie, « Wuthering Heights », de Kate Bush « Crazy in Love » de Beyonce, ou « I Will Survive » de Gloria Gaynor, le tout adapté bien sûr dans leur style et agrémenté de wap doo wap et de tweedoo tweedoo enchanteurs.
Signalons aussi un extrait de « Ca plane pour moi » calé au beau milieu de « Boogie Woogie Bugle Boy » !
Car en plus d’être excellentes musiciennes et sexys, les Puppini Sisters sont drôles et font les pitres sur scène, faisant mine de se chamailler entre elles ou avec les musiciens qui les accompagnent. Le triangle de charme féminin équilatéral est en effet complété par un autre, tout masculin et musicien : un batteur, un contrebassiste et un guitariste.
Le concert se termine par un « Walk Like an Egyptian » d’anthologie, avec une chorégraphie adaptée, suivi d’un « In the Mood » a cappella et sous les étoiles.
Si ces trois enchanteresses passent par chez vous, ne les loupez pas, l’ennui est impossible en leur présence, et de la présence, elles en ont sur scène.
"Everybody wants to be a Puppini" :)
Deux albums à leur actif jusqu’à présent, avec essentiellement des reprises mais aussi des compos originales : « Betcha Bottom Dollar » et « The Rise and Fall of Ruby Woo ».
Puisse-t-il être en paix désormais, loin des moqueries et des opiniâtres qui ne voulaient voir en lui qu’un homme cinglé ou coupable d’actes ignobles, oubliant complètement l’artiste fabuleux qu’il était (au passage, merci les médias pour la contribution à l’entreprise de démolition de l’artiste, et qui aujourd’hui vont s’empresser de lui rendre hommage).
Ce n’est pas peu dire que la musique de Michael Jackson m’a marqué. Ca a commencé avec l’album « Thriller » bien sûr, suivi dans la foulée par la découverte de « Off the Wall », le précédent disque sorti en 1979, chef-d’œuvre absolu, parfaite synthèse de funk et de disco, avec des arrangements hors pair, des guitares funky, des cuivres, des cordes, et un putain de groove dans la voix.
J’ai tellement écouté « Off the Wall » que j’ai usé la galette de vinyle, tant et si bien que j’ai dû racheter le disque ; authentique !
Michael Jackson a été ma porte d’entrée dans la musique black. Il m’a donné envie d’en connaître davantage sur la soul, le funk, le rhythm’n’blues, le jazz… et j'y ai découvert nombre de trésors.
Quant au clip qui m’a le plus marqué, vous voyez duquel je veux parler…
Je me souviens parfaitement de la première fois où j’ai vu le clip de « Thriller », dans une émission de Michel Drucker au début de l’année 1984. Etant déjà friand de cinéma fantastique et d’horreur, j’ai particulièrement été gâté ce soir là !
Et cette bonne vieille VHS du « Making of Thriller », j’ai dû la regarder autant de fois que le premier « Star Wars ».
En 1992, le « Dangerous Tour » passait par la France, avec une escale au Stadium de Toulouse. J’y étais, dans les premiers rangs miraculeusement. Seule fois où j’ai vu le « King of Pop » pour de vrai (si, si, il a bien existé, j’en vois un au fond qui ne me crois pas :p) pour un spectacle pharaonico-splendiose .
Et il y a donc ce fichu 25 juin 2009, cinquante ans quasiment jour pour jour après la disparition de Boris Vian. Il n’y a pas de rapport je sais, à part peut-être la musique des Noirs, et que « les morts ont tous la même peau ». Il y en aura parmi les opiniâtres dont j’ai parlé plus haut pour aller cracher sur sa tombe, mais la musique ils ne pourront pas l’atteindre et c’est tout ce qu’il restera finalement.
“Groove, let the madness in the music get to you Life ain’t so bad at all If you live it off the wall”
En extraits, deux de mes titres préférés : “Off the Wall” la chanson éponyme de l’album de 79 et “Ain’t no Sunshine”, magistrale reprise de Bill Withers.