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La folk pop lumineuse des deux sœurs Pierces fait des merveilles sur leur nouvel album You & I.
11 chansons (dont 3 avaient déjà été révélées sur les maxis Love You More et You’ll be Mine) avec lesquelles le duo vocal féminin prouve qu’il est le digne héritier des Fleetwood Mac et des Mamas and Papas.
Les voix des deux demoiselles sont bien servies par la production très homogène en partie assurée par Guy Berryman, membre de Coldplay.
Le dernier titre de l’album, I Put Your Records On est une vraie merveille de ballade acoustique qui vaut à elle seule l’acquisition du disque :)
Lilly Wood and The Prick : un nom qui m’a intrigué. Lilly Wood évoque un nom de fée, et tout ce qui va avec: les contes, l’enfance… The Prick, qu’on peut traduire par « le petit con », fait nettement contraste !
Et des contrastes, il y en a dans « Invincible Friends », le premier album de ce groupe. De la folk et de la pop mêlée à de l’électro, un côté naïf, simple et en même temps une maîtrise étonnante dans un premier album, avec des compositions impeccables et une voix superbe, celle de la fée Lilly Wood.
Bref, un vrai coup de cœur !
Cachée sous le déguisement de la fée se trouve la jolie Nili, quant à son complice au pseudo on ne peut plus décalé, il se prénomme Benjamin.
Le duo est français et écrit des textes en anglais qui conviennent sûrement mieux à leur musique, il place la barre très haut avec cet album (nul doute que le second album sera attendu au tournant) et donne envie de courir voir le groupe sur scène, ce que je ferai sans doute…
Allison et Catherine Pierce, deux ravissantes sœurs originaires de l’Alabama désormais basées à New York, avaient sorti en 2007 aux USA l’excellent album ( leur troisième ) « Thirteen Tales of Love and Revenge », où à la folk quelque peu convenue de leurs débuts, elles ajoutaient une bonne dose de pop et d’humour noir. Le duo vocal offre alors des titres comme « Boring », ironisant sur la vie mondaine et branchée, ou « Secret » en forme de venimeuse comptine, qui a depuis été utilisée dans plusieurs séries tv ( « Gossip Girl », « Pretty Little Liars » et même un trailer de « Dexter » ). Et les clips leur permettent d’exploiter avec un délicieux décalage leur côté fausses ingénues.
Aujourd’hui, they are back, comme on dit de l’autre côté de l’Atlantique, avec un maxi de quatre titres, annonciateur d’un album attendu pour début 2011.
Et ça promet, puisque la folk-pop de « Love You More » est succulente, notamment celle de la chanson éponyme et de « We are Stars ».
Ce disque aurait pu ne jamais voir le jour, car le duo, en bisbille avec son label musical, était sur le point de jeter l’éponge quand la rencontre inattendue avec Guy Berryman du groupe Coldplay les remet en piste.
Berryman coproduit le maxi et l’album et signe The Pierces sur sa toute nouvelle compagnie de production. Il est cool ce Berryman :)
Il est possible de télécharger gratuitement une des chansons du disque, « To the Grave » depuis leur site : http://www.thepiercesmusic.com/
Les Puppini Sisters étaient hier soir en concert à Montauban, dans le cadre du festival de jazz débuté une semaine plus tôt.
Concert gratuit, c’est le conseil général du Tarn et Garonne qui régale, en plein air dans le parc Montauriol où se dresse un château manifestement très bien entretenu et dont la façade servira de décor scénique. Heureusement la météo avait aussi décidé de nous régaler, ouf !
La soirée a débuté avec les Dumoustier Stompers, formés lors de l’édition 1989 de ce festival de jazz à Montauban, et qui ce soir tiraient leur révérence. Du jazz Nouvelle Orléans superbe avec quelques incursions dans le blues et le gospel. La formation clôt en beauté ses vingt ans de carrière.
Puis viennent The Puppini Sisters. C’est un trio vocal féminin pop-jazz composé de Marcella Puppini, la fondatrice, petite brune italienne expatriée en Grande-Bretagne, qui joue aussi de l’accordéon, Kate Mullins, blonde anglaise qui joue de ce drôle d’instrument qu’est le mélodica et aussi du piano pour enfant (et peut-être bien du cornet à gidouille) et Stephanie O’Brien à la chevelure hanté d’un feu d’Irlande (bon, c'est pour dire de façon lyrique qu’elle est rousse), joue d’un violon rouge tout en courbe qui a la forme de l’initiale de son prénom, et elle mesure 174 cm de bas en haut. Il est impossible au regard de suivre un autre sens, piégé par la majesté des jambes généreusement dévoilées, comme des particules atomiques dans un champ très magnétique.
Hier soir, les trois belles sont entrées sur scène en tenues glitter glamour et sexy. Elles nous ont fait remonter le temps, jusque dans les années 1940, en faisant revivre le jazz vocal des fameuses Andrews Sisters dont elles ont repris « Boogie Woogie Bugle Boy », «Don’t Sit Under the Apple Tree » ou le célèbre « Bei Mir Bist Du Schoen ».
Mais leur répertoire se compose également de reprises surprenantes, décalées et parfaitement réjouissantes de titres qui n’ont rien à voir avec le jazz, comme « Heart of Glass » de Blondie, « Wuthering Heights », de Kate Bush « Crazy in Love » de Beyonce, ou « I Will Survive » de Gloria Gaynor, le tout adapté bien sûr dans leur style et agrémenté de wap doo wap et de tweedoo tweedoo enchanteurs.
Signalons aussi un extrait de « Ca plane pour moi » calé au beau milieu de « Boogie Woogie Bugle Boy » !
Car en plus d’être excellentes musiciennes et sexys, les Puppini Sisters sont drôles et font les pitres sur scène, faisant mine de se chamailler entre elles ou avec les musiciens qui les accompagnent. Le triangle de charme féminin équilatéral est en effet complété par un autre, tout masculin et musicien : un batteur, un contrebassiste et un guitariste.
Le concert se termine par un « Walk Like an Egyptian » d’anthologie, avec une chorégraphie adaptée, suivi d’un « In the Mood » a cappella et sous les étoiles.
Si ces trois enchanteresses passent par chez vous, ne les loupez pas, l’ennui est impossible en leur présence, et de la présence, elles en ont sur scène.
"Everybody wants to be a Puppini" :)
Deux albums à leur actif jusqu’à présent, avec essentiellement des reprises mais aussi des compos originales : « Betcha Bottom Dollar » et « The Rise and Fall of Ruby Woo ».