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toulouse - Page 2

  • Eiffel à la Dynamo, Toulouse, 10/05/2012

    eiffel-groupe.jpgHier soir, 200 personnes, majoritairement de tout jeunes quadras ;), ont rempli la Dynamo, petite salle située en plein cœur de Toulouse, pour assister à un concert exceptionnel du groupe Eiffel, de retour dans la ville rose un an et demi après leur dernier show donné au Bikini.

    Concert exceptionnel, parce qu’il s’agissait du tout premier d’une pré-tournée qui en comportera une dizaine, où le groupe jouera pour la première fois plusieurs titres de son dernier album, « Foule monstre », qui ne paraîtra que le 10 septembre, le mixage n’étant pas encore terminé.

    Le public toulousain aura donc eu la primeur de ces nouvelles chansons, youpi !

    Le groupe monte sur scène un peu après 21 heures, cette fois il compte cinq membres, en effet un nouveau (Fred, si ma mémoire est bonne) accompagne Eiffel pour cette tournée, jonglant entre les claviers et la guitare. Toujours aussi à l’aise Romain Humeau, le chanteur, explique rapidement comment va se dérouler la soirée : le concert qui sera assez court, avec des titres inédits plus des anciens, suivi de l’écoute des sept ou huit morceaux dont le mixage est terminé, puis rencontre avec les uns et les autres dans la salle.

    J’aime beaucoup les nouveaux titres, avec des sonorités électro qui viennent se mélanger aux guitares, notamment « Chanson trouée », qui va crescendo, « Milliardaire », « Place de mon cœur », déjà dévoilé en single fin avril, je n’ai pas retenu le titre des autres chansons.  « Foule monstre », qui n’est pas une contrepèterie comme le signale Romain, plus acoustique, est le morceau qui m’accroche le moins.

    Même avec un son plus électro, l’inventivité des textes est toujours là, le goût de Romain pour les blagounettes entre les chansons aussi ^^

    Parmi les anciens titres il y a  « Il pleut des cordes » et « Sombre »  avec des guitares bien acérées, « Sous ton aile », un régal,  « A tout moment la rue », anthologique, où Romain se mêle au public puis se met à sauter comme un kangourou, imité par une bonne partie de l’assistance, avant de faire asseoir tout le monde par terre, comme il l’avait fait lors du dernier passage au Bikini, « Qu’ai-je donc à donner ?» dans une version plus atmosphérique, et l’inévitable « Hype » pendant le rappel.

    Acclamé, le groupe s’en va casser la croute backstage pendant que sont diffusées dans les enceintes les nouvelles chansons terminées, mais le son est trop bas et avec le bruit des conversations on entend difficilement, de plus je discutais moi-même avec des amis.

    Le temps de siroter un ou deux demis, de faire un détour par le merchandising, le groupe vient enfin rencontrer les gens qui sont restés. Je suis ravi de pouvoir échanger deux trois mots avec Romain.

    Un grand merci au groupe pour ce moment de vrai partage qu’a été ce superbe concert. Et dire que ce n’est que le début du tour de chauffe, ça promet pour la suite ! Prochain rendez-vous avec Eiffel à Toulouse en novembre…  

     "Place de mon coeur", le dernier single en écoute:

    Photo du groupe issue du site officiel

    Voir aussi : Eiffel au Café Rex, 2009 et Eiffel au Bikini, 2010

  • The Sisters of Mercy - Le Bikini, Ramonville-Saint-Agne, 30-11-2011

    sisters-of-mercy-toulouse.jpg

    Avant-hier soir, il y avait beaucoup de brouillard au Bikini de Toulouse, beaucoup plus qu’à l’extérieur de la salle. Et de cette brume artificielle ont surgi les trois membres des Sisters of Mercy accompagnés par le tonnerre de Doktor Avalanche, la fidèle boite à rythmes, âme damnée électronique du chanteur Andrew Eldritch.

    Véritable événement que la venue des Sisters à Toulouse, car si j’ai bien compté, ce n’est que la cinquième fois que le groupe se produit en France en 30 ans d’existence. Trois fois à Paris (la première en 2006) et deux concerts en province ; celui-ci, et la veille à Clermont-Ferrand. Une obscure aversion pour la France de la part d’Eldritch soit disant… de l’histoire ancienne en tout cas.

    Après une première partie insignifiante (les Common Diamond), la scène du Bikini disparaît complètement à 21 heures 30  dans le brouillard artificiel copieusement vomi par les machines, complices de Doktor Avalanche à n’en pas douter. En effet, cette brume, alliée à l’éclairage venant de derrière, est un vrai écran de protection pour Eldritch qui n’a qu’à faire quelques pas vers le fond  de la scène pour devenir invisible. Du coup se sont les deux guitaristes, Ben Christo et Chris Catalyst, chacun solidement campé sur son côté de scène, que l’on voit le plus souvent et qui assurent le show. Ils ont d’ailleurs un morceau pour eux tout seuls, l’instrumental Top Nite Out (qui me fait penser à du Joe Satriani, au passage^^)

    C’est Doktor Avalanche qui impose le rythme, et il est implacable. Les morceaux s’enchaînent sans temps mort, en à peine 1 heure 30 le groupe joue une bonne vingtaine de titres, rappels compris.

    Il y a du très bon : les titres inédits sur disques comme Arms ou Summer  et les désormais légendaires chansons Alice et Marian,  mais pas mal de titres de la période 80s sont joués très metal, ce qui les dénature beaucoup, et l’absence d’une vraie basse (elle est jouée électroniquement) se fait cruellement sentir (sur Lucretia my reflection, c’est flagrant). En revanche des morceaux comme More  ou Vision Thing, où les guitares sont très rock à l’origine, passent sans problème.

    Il y a donc eu du moins bon, mais le pire c’est le final avec un Temple of Love méconnaissable ; trop metal les gars !

    Et au milieu de tout ce brouillard digne d’un film d’épouvante où se découpaient les silhouettes des trois sisters*, de ces lumières qui éclairaient davantage le public que les musiciens et de ces guitares qui parfois hachaient menue la new wave originelle de certains titres, il y eut une apparition : Coralie Trinh Thi se frayant un chemin dans le public et qui m’a frôlé. Damned, j’ai eu un contact physique** avec Coralie Trinh Thi lors d’un concert des Sisters ! Ca n'arrive pas tous les jours une expérience pareille... Comment ça, vous ne savez pas qui est Coralie Trinh Thi ?  Ne mentez pas, votre nez va s’allonger ^^

    * je sais bien que les Sisters sont quatre en réalité, mais Doktor Avalanche n’a pas de silhouette  

    ** pendant nettement moins de 17 secondes, hélas

  • Pétition pour la librairie Castéla à Toulouse

    librairie-castela.jpg

    Afin de tenter de sauver la librairie indépendante Castéla, sise Place du Capitole à Toulouse :

    "Créée en 1917 par Madame Castéla, la librairie phare de la place du Capitole est dirigée depuis quarante-cinq ans par la famille Blanc. Elle devrait fermer en février 2012.

    Le propriétaire des lieux fait simplement valoir son droit d'éviction et va payer une indemnité à Castéla pour récupérer le local. Libre à lui ensuite de relouer les locaux au commerce de son choix. Mais les loyers ayant explosé autour de la place, il est peu probable qu'un commerce indépendant s'installe. Ainsi nous aurons peut etre un enième magasin de téléphones ou d'habits bon marché ...

    La librairie Castéla est une enseigne emblématique de Toulouse. De simple librairie de quartier fondée en 1917 par Madame Castéla, elle est devenue au fil des années, une façade phare de la culture étirée sur 1 800 m2 vouée à la littérature, aux manuels scolaires et universitaires. Sans oublier une boutique dédiée à l'écriture. Une enseigne inscrite dans le peloton de tête des librairies de l'Hexagone et l'une des plus importantes sur la ville. Une trentaine de salariés travaille chez Castéla : « C'est à eux que je pense en ce moment », ajoute Georges Blanc."

    http://www.petitionenligne.fr/petition/contre-la-fermeture-de-castela-a-toulouse/1870

  • The Kills - Le Bikini, Ramonville-Saint-Agne, 16/11/2011

    Super concert donné hier soir par The Kills au Bikini, juste à côté de Toulouse ! Première fois que je voyais le duo américano-britannique sur scène, mieux vaut tard que jamais… Alison Mosshart et Jamie Hince (alias VV et Hotel) ont distillé, comme un bon whisky, leur garage-rock mâtiné de blues, un régal.

    Mais, comme pour confirmer l’adage selon lequel les très bonnes choses se méritent, il a fallu patienter. Car une première partie il y eut : Weekend, un trio américain faisant dans le rock noisy, shoegazing , exactement comme à la fin des 80s. On aurait donc pu se croire revenu plus de vingt ans en arrière, mais les téléphones portables qui s’allumaient dans le public étaient là pour nous rappeler qu’on est bien en 2011…  Pas très nouveau comme son, mais sympathique tout de même à mes oreilles de quadragénaire^^

    Quand The Kills apparaît enfin sur scène, l’ambiance fait un bond prodigieux. Le duo (qui est venu avec du renfort : quatre joueurs de tambour en blousons noirs, le visage à demi dissimulé par un foulard rouge, façon bandits du Far-West)  attaque sur les chapeaux de roue avec No Wow.

    Le charme électrique du duo opère illico, surtout celui d’Alison dont la jolie bouille s’échevelle désormais dans une teinte rouge tirant sur le rose (je doute néanmoins qu’il s’agisse d’un hommage à la Ville Rose^^). VV arpente la scène comme une tigresse qui ferait semblant d’être en cage, gesticule, empoigne le micro et maltraite son pied (du micro, le pied…), chante penchée vers le public, un pied (à elle cette fois) posé sur l’enceinte de retour de scène, cherchant à accrocher des regards.

    Des regards –et des sourires- elle en adresse souvent à son complice Jamie, le capitaine des guitares et de la boîte à rythmes (car ces deux là sont complices, c’est indéniable, de vrais "partners in crime").

    Future Start Slow, Heart is a Beating Drum, les titres s’enchainent faisant la part belle au dernier excellent album, Blood Pressures ( je me régale sur DNA, mon titre préféré dudit album), mais le précédent Midnight Boom n’est pas en reste, U.R.A Fever et l’inévitable Cheap and Cheerful mettent une grosse ambiance.

    Durant le rappel, le duo nous offre notamment une superbe version d’une des plus belles chansons du monde : Pale Blue Eyes du Velvet Underground (qu’Alison chante un gobelet de bière à la main), un Fuck the People chauffé à blanc, énorme, et termine le concert en douceur avec la ballade The Last Goodbye. Quelques briquets s’allument même dans le public, j’avais pas vu ça depuis des lustres, on est pourtant bel et bien en 2011 ! A la fin de la chanson, Alison et Jamie s’enlacent : point final en velours d’une soirée chaleureusement électrique.  

    the-kills.jpg

    crédit photo: Shawn Brackbill

     

    Ze setlist :

    No Wow

    Future Start Slow

    Heart is a Beating Drum

    Kissy Kissy

    U.R.A. Fever

    DNA

    Satellite

    Last Day of Magic

    Baby Says

    Black Balloon

    Pots and Pans

    Cheap and Cheerful

    Tape Song    

    Rappel:

    Pale Blue Eyes

    Sour Cherry

    Fuck the People

    Monkey 23

    The Last Goodbye