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toulouse - Page 4

  • Indochine au Bikini, Ramonville-Saint-Agne - 31/01/2011

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    Chaude ambiance hier soir au Bikini de Ramonville-Saint-Agne-près-de-Toulouse ! Indochine y donnait le dernier concert du  Meteor Club Tour. Comme un contrepied au show du Stade de France du 26 juin et dont le DVD et le CD live viennent tout juste de sortir, cette mini tournée de six dates dans de petites salles est un parfait épilogue intimiste de la tournée débutée en 2009.

    Nicola et sa bande indochinoise aiment la région apparemment. C’est la troisième fois qu’ils jouent à Toulouse en un peu plus d’un an. Le 18 octobre 2009 au Zénith (j’y étais), le 30 mars 2010 au même endroit (j’y étais pas) et hier au Bikini, la jolie petite salle deux pièces avec du monde au balcon et un bas rempli comme il faut, les indoboyz ne pouvaient que succomber !

    Indochine nous a gâtés avec une setlist de 26 morceaux qui s’ouvre par un Electrastar en version acoustique. Une entame en douceur, suivie par une invitation à la Dancetaria puis le groupe propose déjà un Gang Bang bien senti. Aucun doute, la jolie petite toulousaine en Bikini à eu de l’effet sur le sextet. On arrive à peine au quatrième morceau que par l’entremise de la chanson d’Eli et Jacno, Nicola déclare Je t’aime tant. C’est chaud !

    On continue avec Junior Song, Little Dolls, Un ange à ma table, Le Lac, quatre titres vitaminés de la République des Meteors, des météores, Indochine ? Non, une véritable constellation !

    Un détour par Le Manoir avant de monter Sur les toits du monde et Nico nous raconte Un jour dans notre vie, une des plus belles chansons d’Indochine, en version piano-voix ; l’heure est aux confidences.

    Suivent L World, Alice et June, Popstitute et le medley Club Meteor.

    Premier rappel : Insatiable, le groupe réclame un Baiser puis Trois nuits par semaine, mais à la fin du morceau c’est la salle qui n’en a pas assez et continue de chanter les paroles, elle est bouillante la toulousaine en Bikini, du coup le groupe remet le couvert avec un bout de la même chanson !

    Et si on discutait un peu, histoire de faire davantage connaissance ? Ambiance acoustique, et engagée : Mexicane Syndicate, « C’est cette chanson que les Enfoirés auraient dû choisir » dixit Nicola, du coup il la joue un poil trop vite^^.

    Et si on évoquait de bons vieux souvenirs ? Monte Cristo.

    Et si on se souvenait ? She Night.

    Toujours en acoustique, le groupe chante Bye Bye Valentine, ah bon, bye bye ? Ca va se finir comme ça ? Mais non, Nicolas interprète ensuite, seul à la guitare, Juste toi et moi. Ah, voilà ! Il voulait se garder la jolie toulousaine pour lui tout seul, le bougre !

    Second rappel : le groupe nous offre l’incontournable L’Aventurier, dans une version à rallonge, que la salle fera reprendre au combo, comme Trois nuits par semaine, puis c’est Le Dernier jour qui arrive et  Pink Water. Une histoire à l’eau de rose tout ça ? Hmm, j’en doute…

    Dernier rappel : Dunkerque, belle surprise. Et c’est avec ce Dunkerque toulousain qu’Indochine termine le concert, rassemblant définitivement Nord et Sud dans sa république des meteors. Nicola président ! Haut et bas sens-dessus-dessous, la jolie toulousaine est comblée. Putain, c’était bien !   

  • Eiffel - Le Bikini, Ramonville, 16/11/2010

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    Un an après le concert au Café Rex (excellent concert mais salle inadaptée), voici Romain Humeau, son âme sœur Estelle et les deux Nicolas de retour du côté de Toulouse.

    Plus précisément au Baïkaïnaï , comme le prononce Romain, à Ramonville juste à côté de la ville rose.

    Et ce fut une nouvelle fois un superbe concert, dans une salle ad hoc cette fois.

    Comme toujours, généreux, plein d’énergie (parfois trop, une corde de la guitare de Nico rend l’âme dès le deuxième morceau joué^^), proche du public (Romain descend dans la fosse et fait s’asseoir tout le monde par terre sur « Hype » pendant le rappel !),  le groupe en grande forme a proposé une set list très proche du concert au Café Rex, un peu plus fournie pendant le rappel.

    S’il n’y a eu aucune baisse de régime du côté du quatuor, le public a par contre eu quelques coups de mou, sur « A tout moment la rue » en particulier. Pourquoi, je ne sais pas,  y’a des jours comme ça ^^, et comme bien sûr je faisais partie du public, je m’auto flagelle donc entre ces lignes (Aieuu !), mais on s’est bien rattrapés en acclamant triomphalement le groupe à la fin du show qui s’est terminé avec le magnifique « Je voudrais pas crever » de Boris Vian.

     

    La première partie m’a permis de découvrir Brune, une charmante chanteuse non blonde et très sympathique, accompagnée de deux musiciens. Pop, rock, un soupçon d’électro, des textes où il est questions des ex, de ruptures et de cheveux blancs. Sympa, mais sans plus.

     

    Eiffel est un groupe à voir absolument sur scène. Si vous ne l’avez jamais vu, n’hésitez pas à aller l’applaudir s’il passe près de chez vous. Le quatuor joue dans des petites salles, dans des coins souvent oubliés par les poids lourds de la musique, ayez l’œil, et les oreilles aux aguets.

    http://www.eiffelnews.com/

  • Eiffel au Café Rex, Toulouse - 25/11/09

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    Mardi 25 novembre Eiffel était en concert au Café Rex à Toulouse.

    Excellent show du groupe devant un public relativement sage. Celà dit, l’exigüité de la salle combinée à la densité importante de l’assistance explique aisément le côté quelque peu statique du public (difficile même de lever les mains pour applaudir sans prendre involontairement sous le bras celui de son voisin immédiat :p), auquel il faut ajouter l’absence d’estrade sur la « scène » et la configuration de la salle, plus longue que large, contraignant les derniers arrivants à tenter d’allonger leur cou façon girafe pour y voir quelque chose.

    Tout ça pour dire que le Café Rex, où je mettais les pieds pour la première fois, qui doit certainement être un lieu très sympa pour passer une soirée en discothèque ou boire un verre, n’est pas l’endroit idéal pour assister à un concert de rock, surtout s’il affiche complet.

    Le son était bon cependant, et c’est « ensardiné » dans cette foule toulousaine et ne voyant au mieux que le buste et la tête des quatre musiciens d’Eiffel, que j’ai pu apprécier le concert.

    Car j’ai adoré ! Eiffel est un des meilleurs groupes à l’heure actuelle, c’est une certitude. Chaleureux et généreux sur scène, manifestement heureux de jouer devant un public, d’être là. Ils n’ont pas besoin de dire « on est ravis d’être ici ce soir », ça se voit dès leur entrée en scène.

    Romain Humeau, en plus d’être un musicien complet (il sait jouer de toute une ribambelle d’instruments), un compositeur et un auteur doué, est un interprète époustouflant, il y a du Brel chez lui, c’est indéniable.

    Ce soir là à Toulouse, Romain, sa femme Estelle et les deux Nicolas offraient de superbes interprétations d’une bonne partie des titres du dernier album (mentions spéciales pour « Sous ton aile », « Ma blonde », « Minouche », « Je m’obstine ») sans oublier les précédents, avec notamment « Saoul », « Il pleut des cordes », un énormissime « Bigger than the Biggest » qui vire au psychédélique, « Tu vois loin », « Sombre » , un « Hype » hypnotique pendant le rappel, et pour finir l’adaptation du poème de Boris Vian « Je voudrais pas crever », qui donne des frissons de bonheur et qui justifierait à elle seule la venue à ce concert !

    A la fin, le public avait oublié depuis belle lurette qu’il se trouvait dans le lieu à plus forte concentration humaine et transpirante de la Ville Rose et en redemandait. Mais Eiffel avait tout donné, Romain était vidé, les lumières se sont rallumées.

    Et le Café Rex retrouvait soudainement une densité moins proche de la fusion nucléaire…

    Eiffel repassera très certainement dans le coin. Commencée il y a un mois, ce début de tournée est en fait un « tour de chauffe ». Le groupe a l’intention de tourner jusqu’en 2011 ! Et certainement dans des salles plus importantes. Je les verrai bien au Bikini moi :-))

    En première partie (oui, j’en parle à la fin, pour la mettre en évidence ;)) se produisait Molly, non pas en groupe et en version rock, mais en solo et en acoustique.

    Molly, ou plutôt Laurence toute seule à la guitare, a interprété de sa douce voix ses chansons aux textes toujours empreints de sensualité.

    Exercice difficile que de chanter ainsi toute seule en s’accompagnant simplement à la guitare des chansons que la majorité de l’assistance ne connaît pas. J’ai trouvé que Molly s’en sortait très bien, même si j’avoue que j’aurais préféré la voir jouer en version électrique et plus rock. On a d’ailleurs eu un petit aperçu quand Nikko, le guitariste d’Eiffel, est venu l’accompagner le temps d’une chanson.

    Crédit photo: Richard Dumas

     

  • The Dodoz

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    Ca y est, il a intégré ma discothèque, le premier album de The Dodoz, groupe dont je parlais dans ma précédente note.

    Onze titres d’un rock réjouissant et même carrément jouissif ! Les morceaux ont une structure particulière, aucun n’obéit au format couplet-refrain ; les changements de tempo, de mélodies sont fréquents dans une même chanson, sans que ça parte dans tout les sens. Impossible donc de se lasser.

    Le tout est très bien produit par Peter Murray, Clive Martin et Pierre Rougean pour une durée d’un peu plus de 35 minutes, ce qui peut paraître court si on compare avec la longueur moyenne d’un CD. Mais ici, il n’y rien à jeter.

    Le disque est disponible en format vinyl, ce qui est le nec plus ultra pour apprécier un album avec un son rock brut comme celui là.

    Jetez-y une paire d’oreilles sans hésiter, c’est du tout bon !

    http://www.myspace.com/thedodoz