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  • Anne Hathaway : Catwoman rises ^^

    the-dark-knight-rises-catwoman.jpgUn petit mot sur « The Dark Knight Rises » (TDKR pour les intimes, ou pour ceux qui veulent économiser les touches de leur ordi), très bonne conclusion de la trilogie Batman de Christopher Nolan. Même si je ne parlerai pas de chef d’œuvre, loin de là, cette trilogie est à mes yeux la meilleure adaptation du justicier de Gotham City au cinéma.
    Dans le premier volet, « Batman Begins », c’est bien Batman la vedette du film, dans le second, « The Dark Knight » c’est le Joker, et dans celui-ci c’est Catwoman qui vole la vedette à l’homme chauve-souris ; c’est que le personnage est une voleuse de haut vol^^
    (oui, ce symbole ^^ représente bien les oreilles de Catwoman)

    C’est le véritable sujet de cette note : Anne Hathaway en Catwoman, qui est la grande réussite du film. L’actrice incarne à merveille la femme chat telle que je l’apprécie, c'est-à-dire loin de la vision de Tim Burton avec Michelle Pfeiffer engoncée dans une tenue latex façon SM. Je n’ai jamais adhéré à cette image du personnage qui a fini par s’imposer dans l’esprit des gens.
    Christopher Nolan rompt avec cette image. Sa Catwoman est plus proche du personnage d’origine de la BD : Selina Kyle est une cambrioleuse agile surnommée « The Cat » qui devient par la suite Catwoman vêtue d’une combinaison mettant en évidence ses courbes généreuses (certainement pour déconcentrer ses adversaires^^), et portant un masque à oreilles de chat qui laisse libre sa longue chevelure brune.

    C’est ainsi que j’ai découvert le personnage de Catwoman, par la BD, dessinée par Neal Adams dans les 70’s, avec une paire de planètes en guise de poitrine, ce qui a peut-être fortement développé mon intérêt pour l’astronomie et l’anatomie féminine^^.

    catwoman-neal-adams.jpg


    Catwoman, dans sa tenue, se dévoile autant qu’elle se dissimule. La cambrioleuse est aussi une séductrice. Héroïne ambivalente, tantôt alliée de Batman, tantôt son adversaire, totalement indépendante et libre, l’antithèse de Robin.

    La douceur du visage d’Anne Hathaway offre un contraste supplémentaire avec le côté combattif et distributeur de gnons de l’héroïne, c’est savoureux, surtout quand les combats sont accompagnés de bonnes réparties dignes de l’esprit comics.
    Avec un simple masque sur les yeux, (à l’instar de Julie Newmar dans la fameuse série tv frappadingue des 60s, ou de Lee Meriwether dans le film issue de cette série) et une tenue relativement sobre qui souligne juste comme il faut sa silhouette, Anne Hathaway n’a pas besoin de ronronner ou de prendre des pauses lascives, sa démarche de velours suffit pour marquer le film de son empreinte féline.

    Aussi quand j’apprends qu’un projet de film « Catwoman » avec Anne Hathaway dans le rôle titre est possible, je suis aussi excité qu’un chat quand son maître ouvre une boîte de thon !
    Et ainsi l’affront fait au personnage avec le très mauvais « Catwoman » réalisé par Pitof avec Halle Berry aurait une chance d’être lavé ^^

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  • Sillage - J.D. Morvan et Ph. Buchet

    sillage-navis.gifJ’ai relu l’intégrale de la série de BD Sillage de Jean-David Morvan (au scénario) et Philippe Buchet (au dessin), à cette occasion, je recycle un ancien billet publié alors que ce blog venait tout juste de larguer les amarres sur ce web très worlwide. 
    Et ça sera ma manière à moi de célébrer le Festival de BD d’Angoulême qui a lieu ce weekend :-)

    Sillage est un immense convoi intersidéral où se côtoient une multitude de races extraterrestres à la recherche de nouvelles planètes habitables. La race humaine y est inconnue, jusqu’au jour où le convoi croise une planète où réside Nävis, une enfant sauvage vivant en parfaite adéquation avec la nature environnante. Unique survivante du crash de son vaisseau alors qu’elle n’était qu’un bébé, la jeune fille rejoindra Sillage malgré elle mais s’y adaptera, espérant trouver d’autres Humains qu’elle idéalise. Grâce à ses aptitudes hors du commun elle deviendra un agent de la Constituante, le système politique en place qui régit Sillage.

    Sillage est rien de moins que la plus enthousiasmante BD de SF depuis Valerian et Laureline (tiens il faudra que j’en parle un jour^^). Apportant assurément du neuf, pêchue, avec des couleurs et des dessins superbes, des scénarios passionnants, elle séduit instantanément. La personnalité de son héroïne qui évolue réellement au fil des albums, grandi, n’y est bien sûr pas pour rien.
    On suit l’évolution du personnage, sa quête identitaire au milieu des innombrables peuples de Sillage qui cohabitent parfois non sans conflits, déjouant les coups fourrés de mystérieux individus haut placés, aidée par ses deux inséparables amis, Bobo, humanoïde créé artificiellement, invulnérable, un vrai bonhomme en mousse^^, et Snivel, robot malin et protecteur, à l’instinct quasi maternel.

    Et avec 14 tomes parus à ce jour (plus un hors série) depuis 1998, soit un par an, on n’a pas de quoi s’ennuyer.
    Et si vous ne pouvez plus vous passer des aventures de Nävis, il existe deux séries dérivées. La première, Les Chroniques de Sillage (6 tomes parus), est un projet de collaborations. Morvan et Buchet ont imaginé des histoires courtes qu’une ribambelle de dessinateurs ont mis en images. On trouve 5 histoires par tomes, qui éclaircissent certains détails des aventures de la série principale. Ces chroniques, contées par Bobo dans un futur indéterminé, s’adressent donc avant tout aux inconditionnels de Sillage. Côté dessin, il y a vraiment à boire et à manger, avec un grand nombre de dessinateurs (dont je n’avais jamais entendu parler pour certains) aux styles très différents.
    A noter que le tome 5, qui fait la part belle à des mangakas, se lit comme un manga, avec le sens de lecture inversé.

    navis-buchet-munuera.jpgLa seconde série dérivée est Nävis (5 tomes) qui raconte l’enfance de Nävis sur la planète sans nom où son vaisseau s’est écrasé. Morvan et Buchet sont bien sûr aux commandes des histoires et le dessin est confié à l’espagnol José Luis Munuera.
    Avec un dessin très dynamique qui m’évoque Franquin (Morvan et Munuera avaient d’ailleurs un temps repris la série Spirou)  et des histoires plus légères (quoi que…) c’est une série hautement réjouissante.

    buchet_navis_assise.jpgEt peut-être qu'avec tout ça, vous deviendrez tellement accro à la belle héroine qu'il vous faudra collectionner, tel le consul Enshu Atsukau, tout ce qui se rapporte à elle, de l' ex libris à la figurine en résine ;)