Je me suis offert « Le Messager des étoiles » de Galileo Galilei, plus simplement connu sous le nom de Galilée. Ce petit livre révolutionnaire va rejoindre dans ma bibliothèque « Les Etoiles » de Camille Flammarion et le « Cosmos » de Carl Sagan, entre autres, parmi mes livres préférés d’astronomie.

Avec « Le Messager des étoiles », publié pour la première fois en 1610, Galilée met les étoiles plus près des hommes. Il y détaille les observations faites avec « sa » lunette astronomique, merveilleux outil qui permet de voir ce que nul ne pouvait voir à l’œil nu : Détails de la surface de la Lune, une multitude d’étoiles dans la Voie Lactée, et surtout les quatre nouveaux astres qui accompagnent Jupiter et que Galilée appelle Etoiles médicéennes en l’honneur du grand-duc de Toscane, Côme II de Médicis, et qui plus tard seront baptisés Io, Europe, Ganymède et Callisto.

Ces quatre satellites (mais le mot n’existe pas encore à ce moment là) de Jupiter qui, de doute évidence, tournent autour de la planète, montrent, dans une époque où l’idée du géocentrisme est bien ancrée, que tout ne tourne pas autour de notre Terre qui n’est donc pas le centre de l’univers…

Un texte passionnant, abordable par tous, présenté et annoté par Fernand Hallyn dans la présente édition (chez Points - Sciences). On trouve également un glossaire à la fin du livre.

Syzygie - Comédie céleste en un acte.

Heure de la représentation : au début du crépuscule, ce lundi (sous réserve d’une grève –probable- du beau temps)

Avec : Jupiter, Vénus, la Lune.

Le spectacle est gratuit.

Depuis quelques temps, Vénus fait du plat céleste à Jupiter. Vous avez peut-être remarqué le manège dans un coin du ciel, assez bas sur l’horizon, vers le couchant : deux astres particulièrement brillants, Jupiter en haut et Vénus la plus brillante, qui d’un soir à l’autre se rapprochent. Eh bien ce lundi soir la Lune va s’inviter à la réunion en apportant son croissant qui sera très fin et rehaussé de lumière cendrée. Elle va même se permettre d’occulter l’éclatante Vénus. Envoyer paître l’Etoile du berger, elle n’a pas froid aux yeux la Lune !

Et si vous, vous ne craignez pas d’affronter le froid, ouvrez l’œil dès le début du crépuscule pour admirer le spectacle, en espérant que la météo n’ait pas décidé de tirer un rideau de nuages...

http://www.cidehom.com/science_at_nasa.php?_a_id=335