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  • Haïku de lune

    (Un peu bancales, mais tant pis)
     
     
    La lune en croissant
    Adresse un sourire blanc
    Chat du Cheshire
     
     
    Rature éphémère
    Sur la page nocturne
    Etoile filante
     
     
    Pour les étoiles
    Le mascara de la nuit
    Scintillants regards
     
     
    Doux météores
    Vastes continents des airs
    Les blancs nuages
     
     
    Nostalgie d’hiver
    Au cœur de la nuit d’été
    L’étoile Polaire
     
     
    Lointains vols de nuit
    Dessins des constellations
    Lignes aériennes
     
     
    Faisons la ronde
    Au bras de la galaxie
    Danse Voie Lactée
     

  • Natalie Merchant

    medium_namlens.jpg Si un jour je faisais le top 5 des concerts auxquels j’ai assistés, nul doute que Natalie Merchant y figurerait.

    Et pourtant l’unique fois où j’ai eu la chance de la voir sur scène, en 1996, elle n’était pas la vedette mais assurait la première partie de Sting.

    Et quelle présence sur scène ! Une façon de bouger très sensuelle, et surtout une voix chaude, captivante, parfaitement maîtrisée qui jamais ne part dans des envolées supersoniques :p

    Natalie Merchant est l’ex chanteuse des 10 000 Maniacs, groupe qu’elle quitte en 1993 ( leur reprise du fameux « Because the night » de Patti Smith, en version live unplugged, se fait entendre sur les ondes françaises à ce moment là .)

    Quatre superbes albums studios en solo « Tigerlily » « Ophelia » « Motherland » « The House Carpenter’s Daughter » et un live forcément indispensable, offrant des chansons dans un style folk rock, souvent épurée, sur un rythme mid-tempo, avec des orientations jazzy, blues, rythm’n’blues, se tournant même vers l’orient ( sur Motherland ) ou utilisant des instrument médiévaux ( la fin de l’album Ophelia. )

    Loin du répertoire aseptisé et interchangeable d’autres chanteuses dites « à voix » et plus connues qu’elle ( qui a dit « des noms, des noms » ? :p ), Natalie Merchant transmet une réelle émotion, avec des textes forts et engagés.

    http://www.nataliemerchant.com/

    En vidéo, le titre « Carnival » de 1995 en live et la vidéo de « Candy everybody wants » de l’époque 10 000 Maniacs.

     

  • Le retour de James

    medium_james.jpgExcellente nouvelle, James est de retour !

    James qui ? James tout court ! Le groupe de Manchester formé en 1981 avec à sa tête le chanteur Tim Booth. Après le départ de ce dernier en 2001 pour une escapade solo, le groupe est mis en veilleuse.

    Mais depuis le début de l’année, Tim Booth est rentré au bercail et James repart sur la route, frais comme un gardon ;-)

    Une série de concerts tout d’abord avant un nouvel album pour l’année prochaine. En attendant, une compilation où figure l’intégralité des singles du groupe, plus deux titres inédits, vient de sortir : « Fresh as a daisy – The singles »

    C’est l’occasion ou jamais de se replonger, ou de découvrir, la pop rock rayonnante matinée de folk de ces britanniques avec des tubes imparables comme « Sit down », « Ring the bells », « Born of frustration », « Getting away with it (all messed up) »…

    De vraies pépites pop rock, malheureusement peu connues en France.

    Péchue, mélodique, la musique de James a quelque chose de solaire:-)

    En vidéo,"Ring the bells" et une version live de "Getting away with it (all messed up)"

     

     

  • Sunshine - Bain de soleil dans salle obscure

    Sunshine de Danny Boyle.

    En 2057, le soleil s’éteint doucement, mettant en péril la vie sur Terre. Une équipe de sept astronautes est envoyée à bord d’un gigantesque vaisseau vers l’astre mourant, avec pour mission de relancer son activité en y larguant un engin nucléaire.

     

    Eh bien, voilà un film de SF qu’il est beau !

    Carrément fascinant, avec ses longues séquences contemplatives sur le soleil, sa caméra virevoltante autour du vaisseau, sa musique électronique planante. En cela, il est aussi captivant que Blade Runner, ce qui n’est pas peu dire !

    Il est de plus empreint d’une certaine spiritualité (j’ai pas dit religion ! Danny Boyle ne fait pas de prosélytisme) en abordant entre autres le thème de la renaissance (que ça soit celle de l’étoile mère ou celle de l’humanité)

    Difficile de ne pas penser à 2001, l’odyssée de l’espace.

    En fait, on pense à une ribambelle de films de SF en voyant Sunshine, notamment Alien, mais aussi Solaris, Cube, ou même Silent Running. Mais, et c’est l’une des grandes forces du film, ces références sont parfaitement intégrées et assumées, non sans humour parfois, ce qui fait qu’à aucun moment on a l’impression de « collage » ou de « mauvaise copie ».

    Il n’y a pas que des scènes contemplatives et de la spiritualité dans Sunshine, il y a surtout beaucoup d’action, et elle est rondement menée, et un excellent suspens. Le risque de voir surgir l’ennui est nul ! Rien de neurasthénique non plus, le film offrant un message optimiste et plein d’espoir.

    Sans compter que ça fait plaisir de revoir Hiroyuki Sanada ( ici dans le rôle du commandant Kaneda ) qui jouait Ayato dans la série San Ku Kai !

    Sunshine est l’antithèse d’Armageddon. Bref, un grand film.

    medium_sunshine.jpg

    « Car à présent il n’y avait plus que le Soleil, le Soleil et encore le Soleil. Il remplissait l’horizon de tous les côtés. Il effaçait les minutes, les secondes, les montres, les pendules ; il détruisait le temps et l’éternité. Il brûlait les paupières et le sang sous la peau, les rétines, le cerveau enfoui sous le crâne. Il brûlait le sommeil, le souvenir même du sommeil et des soirées fraîches. »

    Ray Bradbury in « Les fruits d’or du soleil »

     

    http://www.sunshine-lefilm.com/