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  • Eiffel au Café Rex, Toulouse - 25/11/09

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    Mardi 25 novembre Eiffel était en concert au Café Rex à Toulouse.

    Excellent show du groupe devant un public relativement sage. Celà dit, l’exigüité de la salle combinée à la densité importante de l’assistance explique aisément le côté quelque peu statique du public (difficile même de lever les mains pour applaudir sans prendre involontairement sous le bras celui de son voisin immédiat :p), auquel il faut ajouter l’absence d’estrade sur la « scène » et la configuration de la salle, plus longue que large, contraignant les derniers arrivants à tenter d’allonger leur cou façon girafe pour y voir quelque chose.

    Tout ça pour dire que le Café Rex, où je mettais les pieds pour la première fois, qui doit certainement être un lieu très sympa pour passer une soirée en discothèque ou boire un verre, n’est pas l’endroit idéal pour assister à un concert de rock, surtout s’il affiche complet.

    Le son était bon cependant, et c’est « ensardiné » dans cette foule toulousaine et ne voyant au mieux que le buste et la tête des quatre musiciens d’Eiffel, que j’ai pu apprécier le concert.

    Car j’ai adoré ! Eiffel est un des meilleurs groupes à l’heure actuelle, c’est une certitude. Chaleureux et généreux sur scène, manifestement heureux de jouer devant un public, d’être là. Ils n’ont pas besoin de dire « on est ravis d’être ici ce soir », ça se voit dès leur entrée en scène.

    Romain Humeau, en plus d’être un musicien complet (il sait jouer de toute une ribambelle d’instruments), un compositeur et un auteur doué, est un interprète époustouflant, il y a du Brel chez lui, c’est indéniable.

    Ce soir là à Toulouse, Romain, sa femme Estelle et les deux Nicolas offraient de superbes interprétations d’une bonne partie des titres du dernier album (mentions spéciales pour « Sous ton aile », « Ma blonde », « Minouche », « Je m’obstine ») sans oublier les précédents, avec notamment « Saoul », « Il pleut des cordes », un énormissime « Bigger than the Biggest » qui vire au psychédélique, « Tu vois loin », « Sombre » , un « Hype » hypnotique pendant le rappel, et pour finir l’adaptation du poème de Boris Vian « Je voudrais pas crever », qui donne des frissons de bonheur et qui justifierait à elle seule la venue à ce concert !

    A la fin, le public avait oublié depuis belle lurette qu’il se trouvait dans le lieu à plus forte concentration humaine et transpirante de la Ville Rose et en redemandait. Mais Eiffel avait tout donné, Romain était vidé, les lumières se sont rallumées.

    Et le Café Rex retrouvait soudainement une densité moins proche de la fusion nucléaire…

    Eiffel repassera très certainement dans le coin. Commencée il y a un mois, ce début de tournée est en fait un « tour de chauffe ». Le groupe a l’intention de tourner jusqu’en 2011 ! Et certainement dans des salles plus importantes. Je les verrai bien au Bikini moi :-))

    En première partie (oui, j’en parle à la fin, pour la mettre en évidence ;)) se produisait Molly, non pas en groupe et en version rock, mais en solo et en acoustique.

    Molly, ou plutôt Laurence toute seule à la guitare, a interprété de sa douce voix ses chansons aux textes toujours empreints de sensualité.

    Exercice difficile que de chanter ainsi toute seule en s’accompagnant simplement à la guitare des chansons que la majorité de l’assistance ne connaît pas. J’ai trouvé que Molly s’en sortait très bien, même si j’avoue que j’aurais préféré la voir jouer en version électrique et plus rock. On a d’ailleurs eu un petit aperçu quand Nikko, le guitariste d’Eiffel, est venu l’accompagner le temps d’une chanson.

    Crédit photo: Richard Dumas

     

  • The Bastard Fairies

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    Cette charmante brune s’appelle Yellow Thunder Woman, il ne s’agit pas d’un pseudo mais de son vrai nom ; la demoiselle est en effet une authentique indienne des Etats-Unis et selon sa bio elle compte parmi ses aïeuls un grand chef de tribu.

    Outre les solides atouts visibles sur la photo, la jeune femme possède des talents de peintre ainsi qu’une jolie voix qu’elle fait entendre dans le duo indie-rock The Bastard Fairies. L’autre partie du duo est Robin Davey, multi instrumentiste, notamment guitariste, et qui joue également dans l’excellent groupe de blues rock The Hoax.

     

    Les Bastard Fairies sont originaux à plus d’un titre. On peut s’en rendre compte en visitant leur MySpace ou leur site, où le premier album du groupe, « Memento Mori » sorti en 2007, est proposé en téléchargement totalement gratuit avec l'artwork qui va avec ! Démarche qui mérite d’être soulignée à l’heure de la loi hadopi en France.

    Il est cependant possible d’acquérir « Memento Mori » en version CD, en échange de quelques brouzoufs. Le CD propose cinq titres de plus que la version téléchargeable, soit 17 en tout.

    Et ces bastard de fairies offrent de la bonne musique –sinon je ne me fatiguerai pas à en parler ici :p- L’univers du duo est joyeusement déjanté, nous plongeant dans un métissage de rock minimaliste, de pop non acidulée, de folk et de bidouillages électroniques, et c’est parfaitement délicieux, comme la ballade acoustique « Guns and Dolls », le rythme reggae de « A Venomous Tale » ou la comptine « Ten Little Indians » aux paroles revisitées.

    Devenez vous aussi un bastard, et téléchargez l’album ^^

     

     

    http://www.myspace.com/thebastardfairies

    http://bastardfairies.ning.com/

    http://www.myspace.com/yellowthunderwoman

  • Placebo au Zénith de Toulouse - 03/11/09

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    Six mois après le concert donné au Bikini dans le cadre de « La Musicale en tournée » (voir ma note), Placebo était de retour mardi soir à Toulouse, cette fois au Zénith.

     

    En première partie, on pouvait découvrir les australiens de Expatriate. Pas mal du tout, un rock qui m’a évoqué The Mission et un peu U2.

    Après le groupe venu des antipodes, le public a eu droit à des courts métrages diffusés sur deux écrans situés sur les côtés de la scène. Trois petits films de cinq à dix minutes ont été proposés ; le dernier intitulé « Le Petit dragon », hommage à Bruce Lee, est un petit bijou d’inventivité. Il a d’ailleurs captivé la majorité du public et a eu droit à quelques applaudissements.

    Ces courts métrages font partie d’un concours organisé par Placebo, il faut voter pour son favori sur le site du groupe. En tout, il y en a huit en compétition proposés lors des différentes dates de la tournée. Ils seront regroupés sur un DVD dont les bénéfices iront à une association caritative. Plus d’infos sur le site.

     

    Après cette petite séance ciné, il est temps de se rappeler qu’on est venu à un concert de rock, et le public commence à réclamer Brian et Cie.

    Sur le rideau tendu devant la scène apparaît un soleil éclipsé, sur une musique d’intro et des chœurs planants, puis le rideau tombe dévoilant le groupe qui entame « For What it’s Worth » pieds au plancher, suivi de « Ashtray Heart » à fond les manettes… qui s’arrête au bout de trente secondes ! Problème de guitare récalcitrante pour Brian. Pas de soucis, c’est vite réglé. « Ashtray Heart », deuxième, à fond les manettes donc.

    A la fin du morceau, Brian Molko s’excuse en français pour le problème technique. Pas de soucis Brian, le public toulousain t’as largement pardonné!

     

    Le groupe, dont la composition sur scène est la même que lors du concert au Bikini, soit six musiciens, jouera la quasi-totalité du dernier album, excepté quatre titres : « Kitty Litter », « Happy you’re Gone » (ces deux là avaient été joués au Bikini) « Come Undone » et « Kings of Medicine ».

    Seront joués également « Every You Every Me », « Meds », « Blind », « Infra Red », « Because I Want You » en version lente, « Follow The Cops Back Home », toujours aussi beau et l’excellent « Song to Say Goodbye », un « Sleeping With Ghosts » en version plus rock et générateur de frissons, le magnifique « Special Needs », « The Bitter End » qui a mis le feu lors d’un rappel, tout comme « Special K » et « Taste in Men » qui clôt le concert en beauté.

    Sans oublier deux belles surprises avec le rare et superbe « Twenty Years » et un titre inédit : « Trigger Happy ».

    Et de temps en temps des baguettes qui traversaient en tournoyant la chaude atmosphère de la salle. Le batteur Steve Forrest lancera en effet trois ou quatre fois ses accessoires dans la foule ; il doit avoir un bon stock en réserve !

     

    C’est les oreilles bourdonnantes, le sourire aux lèvres, et pour quelques uns avec des baguettes en bonus, que l’on rentre chez soi.

    Pas de doute, il faisait bon être dans le Zénith ce mardi soir de novembre à Toulouse.

    Note également publiée sur Plugged2

  • The xx

    Très hype en ce moment voici le groupe The xx, quatuor britannique absolument mixte alternant chant masculin et féminin.

    J’imagine que dans les milieux branchés on doit prononcer le nom du groupe the dobeule ex ou kekchose d’approchant, ce qui doit être plus facile que zi ecksecks ! A moins que des passionnés de chiffres, également nostalgiques de la Rome Antique, lisent the twenty

     

    En tout cas, séduit par les morceaux « Crystalised » et surtout « Basic Space », de purs concentrés de new wave et de cold wave du début des 80’s, je me suis lancé dans l’écoute du premier album du groupe. Mais l’ennui a fini par me gagner, malgré les guitares éthérées, les basses à la manière de The Cure ou Joy Division, la boîte à rythme, qui n’en est pas vraiment une d’ailleurs mais plutôt une sorte de « batterie synthétique de poche » -voir la vidéo-, le chant neurasthénique, les nappes brumeuses de synthés… L’ensemble est plutôt lent et le minimaliste des chansons finit par être lassant.

    Le meilleur titre reste « Basic Space ».

    Et en tant que fan invétéré de The Cure, je ne peux m’empêcher de voir dans les premières images de la vidéo un clin d’œil appuyé aux paroles de la chanson « 10 :15 Saturday Night » : « and the tap drips, drips, drips ,drips… » :)

     

    http://www.myspace.com/thexx