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Après la sortie du single « Dirty Sexy Kill Kill » proposé gratuitement en téléchargement, The Bastard Fairies nous offrent « Man Made Monster », un maxi de six titres où l’on retrouve par ailleurs le single.
Même si cette fois ce n’est pas gratuit, c’est toujours aussi bon, et même excellent avec la chanson titre ou le très bluesy « Earth Died Screaming », proposé en titre bonus, qui vaut à lui seul l’achat de ce maxi.
J’ai un Piano-monstre planqué dans ma chaîne HI-FI, comme un croque-mitaine dans une armoire. Mais un croque-mitaine doux et paisible, plutôt une espèce de Totoro, une créature sylvestre à la Miyazaki qui surgirait de pianos qui poussent dans les bois.
Ce Piano-monstre c’est celui de Babet, violoniste et quelquefois chanteuse au sein du groupe Dionysos.
La sorcière intérimaire du groupe, comme elle se décrit sur sa page Facebook, nous offre un second album en solo qui est une belle réussite.
Boris Vian avait son pianocktail, Babet a son piano-monstre qui nous offre un délicieux cocktail de légèreté et de mélancolie. Et elle a invité du monde à la fête : Arthur H., pour deux duos dont un qui rend hommage à la chienne Laïka, premier être vivant à avoir été envoyé dans l’espace par les soviétiques en 1957, Hugh Coltman le chanteur de The Hoax, Andy Maistre du groupe Houdini, Matthias Malzieu de Dionysos ainsi qu’Edouard Baer convié à traverser le miroir.
Parmi mes chansons préférées, « La Chambre des toujours », élégant bijou dont l’éclat évoque le reflet tremblotant du clair de lune sur une eau ridée par le vent, et « L’Arbre-cœur » (Boris Vian, encore lui, aurait pu inventer ce mot) dont le piano évoque Erik Satie.
- Il est temps de se recentrer sur des choses intéressantes ici.
- Ouais c’est vrai, une pub et un sujet sur Renée la taupe, franchement ce blog part à vélo !
- Du moment que c’est pas à vau-l’eau. Retour aux choses essentielles : la musique par exemple. Quelque chose de primordial, qui remue les tripes : du rock !
Nick Cave est de retour en Grinderman. Et je le préfère comme ça qu’en version accompagné avec les Bad Seeds, même si les trois musiciens qui l’accompagnent ici font aussi partie des Bad Seeds. Avec Grinderman, Nick Cave laisse son piano au grenier (Cave, grenier, c’est fascinant les mots!) et se lâche sur la guitare, électrique de préférence.
A l’exception d’une ballade « What I Know », et d’une envolée presque pop, « Palaces of Montezuma », cet album simplement intitulé Grinderman 2 est du rock brut furieusement plongé dans du blues bouillant.
Rock, blues, un retour aux fondamentaux.
Encore meilleur que le premier essai Grindermanesque, trois ans plus tôt, qui mettait déjà une claque dans la gueule, cet album est un vrai bijou, et surtout il est habité, vivant. Avec Grinderman, Nick Cave a trouvé une vraie source régénératrice.
En plus Grinderman nous gratifie d’un clip génialement grotesque (C’est pas un oxymore, ça ?)
Vous connaissez Renée la taupe ? Oui, forcément, vous n’avez pas pu échapper à cette calamité de bestiole virtuelle et flatulente que ses gaz ont propulsée en tête des ventes de singles.
Cette taupe en toc a des effets néfastes bien réels, c’est une pollution majeure des esprits. Exemple concret : je suis en train de lire L’Elégance du hérisson de Muriel Barbery où le personnage principal est une concierge prénommée Renée et comparée allégoriquement à un hérisson.
A cause de la coïncidence du prénom et d’un rapprochement entre mammifères habitués à fréquenter les jardins, l’image de la taupe chanteuse surgit régulièrement dans mon esprit alors que je suis en pleine lecture ! Une catastrophe sans précédent !
Renée la Daube (de son vrai nom) est en fait un serial killer. Ses victimes : n’importe qui. Son modus operandi : se transforme en sonnerie de téléphone portable afin de toucher le plus de monde.
La solution : faire appel à Dexter, le seul capable d’éliminer cet animal infernal. Qu’il le zigouille, le découpe en morceaux et les fasse disparaître dans le courant Main Stream de TF1.
En plus d’être un pollueur et un serial killer, l’animal serait un voleur ! Renée la taupe est en effet accusée de plagiat (source).
L’histoire risque de faire beaucoup de bruit (du genre grand vent certainement). Après Coldplay contre Joe Satriani et Cie (souvenez-vous), voici Renée la taupe contre un accordéoniste breton inconnu qui affirme avoir composé la musique du tube « taupesque » dix ans plus tôt pour les pensionnaires d’une maison de retraite.
Si tel était le cas, Renée serait particulièrement vicieuse. En effet, il n’est pas insensé de penser que les résidents de la maison de retraite sont peut-être aujourd’hui disparus ou dans l’incapacité de se rappeler avoir entendu cette musique, et notre accordéoniste se retrouve seul pour prouver sa bonne foi. Sordide, non ?