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  • The Joy Formidable - The Big Roar

    the-joy-formidable-the-big-roar.jpgNouveau coup de cœur musical, eh oui, encore un !

    The Big Roar premier album du trio gallois The Joy Formidable mené par la ravissante chanteuse et guitariste Ritzy Bryan.

    The Big Roar c’est aussi le nom d’une vague provoquée par les marées remontant le fleuve Amazone, et qui fait la joie des surfeurs. Une vague dont le bruit évoque un grand rugissement.

    Des vagues, il y en a sur la chouette pochette du disque, rappelant celle de la célèbre estampe du peintre japonais Hokusai, La Grande vague de Kanagawa.

    Et l’illustration et le titre collent parfaitement à la musique de ce disque. Des déferlantes de guitares, un tsunami sonore qui vous emporte ! C’est ô combien jouissif de surfer ces vagues frangées d’écume de Jesus and Mary Chain, My Bloody Valentine, et de reflets blonds de The Primitives !

    Après un pareil name dropping, on pourrait se croire revenu au bon vieux temps de la noisy-pop, sauf qu’on n’éprouve pas la moindre nostalgie, encore moins de la mélancolie, à l’écoute des compositions pleines d’énergie, soutenue par une très solide rythmique, de ce disque. Ce n’est pas vers le passé que les vagues nous emportent, et ça c’est formidable !

    On est à l’opposée de la neurasthénie de The xx, par exemple^^.

    Un disque à écouter à fond les manettes, quitte à provoquer le rugissement de vos voisins. De toute façon, vous ne les entendrez pas !

    Et un groupe à découvrir sur scène, à n’en pas douter, histoire de prendre un bon bain de chaleureux décibels.

    http://www.thejoyformidable.com/

  • GN inspiré du Disque-Monde

    cohen-le-barbare.jpgSaviez-vous, voyageur, qu'il est une association de jeu de rôle grandeur nature appelée Neverland (voyez ce parchemin sur la toile) qui propose aux aventuriers initiés aux mystères de la grande A'Tuin et du Disque-Monde du grand maître Terry Pratchett de se rassembler ?

    Si une journée-soirée en Uberwald vous tente, rendez-vous le 19 mars dans ce monde ci au chateau de Saint Quentin Fallavier, non loin de Lyon.

    Peut-être voudrez-vous aussi passer deux jours "sous le règne de Cohen le Barbare" et dans l'Isère au mois de mai ?

    Si l'aventure vous tente, voyageur, rendez-vous ici ou bien pour en savoir plus.

     

     

  • The Cure - Fire in Cairo

    Un parallèle entre un événement mondial et une chanson de mon groupe préféré ? Je ne résiste pas à la tentation d'en parler !

    C’est fascinant  les échos que cette chanson de The Cure, sortie en 1979 sur le premier album du groupe Three Imaginary Boys, peut trouver dans l'actualité !

    Comme quoi Robert Smith est vraiment génial, pour ceux qui en doutait encore ^^

     Et ça change des mal-comprenants qui avaient interprété de travers la chanson Killing an Arab, inspirée par L’Etranger de Camus et sortie à la même époque !

    La version proposée ici est celle enregistrée lors d’une John Peel Session en 1978.

     

     

    Slowly fading blue
    The eastern hollows catch
    The dying sun
    Night-time follows
    Silence and black
    Mirror pool mirrors
    The lonely place
    Where I meet you

    See your head
    In the fading light
    And through the dark
    Your eyes shine bright

    And burn
    Like fire
    Burn like fire in Cairo
    Burn like fire
    Burn like fire in Cairo

    Shifting crimson veil
    Silken hips slide
    Under my hand
    Swollen lips whisper
    My name
    And I yearn
    You take me in your arms
    And start to burn

    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    Then the heat disappears
    And the mirage
    Fades away

    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.

    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.
    F.I.R.E.I.N.C.A.I.R.O.

    Burn like a fire in Cairo
    Burn like a
    Fire
    Blaze like a fire in Cairo
    Blaze like a
    Fire
    Flare
    Burn like fire
    Burn like
    Fire in Cairo

    (Robert Smith)

    Je souhaite que les espoirs suscités ne soient pas un mirage...

  • Black Swan de Darren Aronofsky

    black-swan.jpgSynopsis (de Wikipedia) :

    Nina est ballerine au sein du très prestigieux New York City Ballet. Sa vie, comme celle de toutes ses consœurs, est entièrement vouée à la danse. Lorsque Thomas Leroy, le directeur artistique de la troupe, décide de remplacer la danseuse étoile Beth Mcintyre pour leur nouveau spectacle, Le Lac des cygnes, son choix s'oriente vers Nina. Mais une nouvelle arrivante, Lily, l'impressionne également beaucoup. Le Lac des cygnes exige une danseuse capable de jouer le Cygne blanc dans toute son innocence et sa grâce, et le Cygne noir, qui symbolise la ruse et la sensualité. Nina est parfaite pour danser le Cygne blanc, Lily pour le Cygne noir.

    Alors que la rivalité de Nina et Lily se mue peu à peu en une amitié perverse, Nina découvre, de plus en plus fascinée, son côté sombre. Mais s'y abandonner pourrait bien la détruire.

     

    Impressions très mitigées après avoir vu Black Swan :

    Interprétation époustouflante de Natalie Portman déjà « Golden Globée » pour le rôle et ultra favorite aux Oscar, esthétiquement superbe avec des scènes de danses étourdissantes (scène d’ouverture notamment), mais le tout est un peu trop arty à mon goût.

    La maîtrise est là, mais il manque un (gros) grain de folie (un peu à l’image de ce que reproche le chorégraphe (Vincent Cassel) à sa danseuse (Natalie Portman)), quelque chose qu’un Dario Argento de l’époque Suspiria et Inferno aurait pu insuffler par exemple.

    L’histoire, loin d’être originale est très faiblarde et plombée par un côté « psychanalyse du ballet des schizos » en gros sabots, avec la mère ultra protectrice et étouffante, une sexualité refoulée et tout un cortège de bidules certainement freudiens et franchement rasoirs*  barbants.  Quant au « pire ennemi c’est celui que l’on porte en soi », style ennemi intérieur à la Amélie Nothomb (Cosmétique du cygne noir ?) ** c’est archi rabâché. Difficile de renouveler le thème du double.

     

    La prochaine fois j’irai voir Tron, l’héritage, tiens. :p

     

    *   Evitons les objets tranchants, ça pourrait être interprété comme un désir refoulé de castration !

     

    ** Eh oui, en plus, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à l’écrivaine belge à cause de la combinaison monde de la danse classique (Robert des noms propres) + ennemi intérieur (Cosmétique de l’ennemi), pauvre de moi ! ^^